Intitulée “Assilah”, l’exposition “The Trail of Love with Moroccan Nature” se tient pendant tout le mois de mai à la Radio House Gallery de Manhattan. En cinq grands tableaux et quinze petites peintures à l’huile sur lin, l’artiste superpose des couches de couleur pour créer les dimensions spatiales de la petite cité portuaire atlantique et perçoit ces motifs comme “une métaphore du pouvoir constant de la nature au lieu de son caractère éphémère”.
Sacrée capitale des artistes depuis la création du Festival
International qui porte son nom, Assilah a fait vibrer chez Sawano la corde de la beauté et de l’esthétique. “A Assilah, dit-elle, j’ai senti que j’étais reliée à un univers et à son éternité, le moment où la nature montre chaque jour des visages différents à travers le rythme monotone répété de la vie quotidienne”.
“Je voulais présenter l’oeuvre de Sawano aux artistes à Assilah car son travail a de belles et riches couleurs et des lignes fluctuantes. La majorité des artistes à Assilah n’utilisent pas de telles idées dans leurs oeuvres. Ils ont tendance à créer des tableaux en utilisant des lignes droites et des formes géométriques”, a déclaré Mohamed Benaissa, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et fondateur du Festival d’Assilah .
M. Benaissa a été fasciné par le travail de Sawano lorsqu’il l’a découverte à l’occasion d’une exposition en 1998 au National Museum of Women in the Arts, à Washington DC, le seul musée au monde exclusivement consacré aux artistes femmes. Il l’a invitée au Festival International d’Assilah où l’artiste japonaise, qui vit à New York, a fait une peinture murale Ciel épais, soleil radieux, étoiles étincelantes et lune brillante dominent l’oeuvre colossale, à laquelle Sawano a ajouté un sakura (cerisier) en guise de présent au Maroc.
“Je sens que j’ai planté le sakura pour représenter un symbole de l’amitié ici au Maroc”, a-t-elle expliqué. La sensibilité esthétique traditionnelle japonaise trouve dans le sakura une métaphore de lanature transitoire de la vie, des amitiés et de l’éternité. C’est précisément ces ambiguités des structures et la contradiction entre la surface artificielle et le sujet visuel qui a affirmé Sawano comme l’une des grandes paysagistes contemporaines.
Assidue du festival annuel d’Assilah depuis 1998, elle puise dans l’esprit de la petite cité du nord du Royaume une source d’inspiration, un univers de médiation et de création jamais démenties dans ses oeuvres .
L’artiste nippone a quitté depuis plus de vingt ans sa ville natale
Osaka pour des études supérieures à Paris (Ecole Nationale des beaux arts) puis à New York (The art students league) où elle a élu domicile. Elle a décroché des prix prestigieux au Japon, en France et aux Etats unis. Ses oeuvres ornent plusieurs exibitions de par le monde.
Le vernissage s’est déroulé en présence du représentant permanent adjoint du Maroc auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Mohamed Loulichki, de l’ambassadeur du Japon à l’ONU, M. Yashiyui Motomura, du vice-consul général du Japon à New York, de diplomates marocains et de plusieurs autres personnalités du monde de la culture, de l’art et des médias.
Sacrée capitale des artistes depuis la création du Festival
International qui porte son nom, Assilah a fait vibrer chez Sawano la corde de la beauté et de l’esthétique. “A Assilah, dit-elle, j’ai senti que j’étais reliée à un univers et à son éternité, le moment où la nature montre chaque jour des visages différents à travers le rythme monotone répété de la vie quotidienne”.
“Je voulais présenter l’oeuvre de Sawano aux artistes à Assilah car son travail a de belles et riches couleurs et des lignes fluctuantes. La majorité des artistes à Assilah n’utilisent pas de telles idées dans leurs oeuvres. Ils ont tendance à créer des tableaux en utilisant des lignes droites et des formes géométriques”, a déclaré Mohamed Benaissa, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et fondateur du Festival d’Assilah .
M. Benaissa a été fasciné par le travail de Sawano lorsqu’il l’a découverte à l’occasion d’une exposition en 1998 au National Museum of Women in the Arts, à Washington DC, le seul musée au monde exclusivement consacré aux artistes femmes. Il l’a invitée au Festival International d’Assilah où l’artiste japonaise, qui vit à New York, a fait une peinture murale Ciel épais, soleil radieux, étoiles étincelantes et lune brillante dominent l’oeuvre colossale, à laquelle Sawano a ajouté un sakura (cerisier) en guise de présent au Maroc.
“Je sens que j’ai planté le sakura pour représenter un symbole de l’amitié ici au Maroc”, a-t-elle expliqué. La sensibilité esthétique traditionnelle japonaise trouve dans le sakura une métaphore de lanature transitoire de la vie, des amitiés et de l’éternité. C’est précisément ces ambiguités des structures et la contradiction entre la surface artificielle et le sujet visuel qui a affirmé Sawano comme l’une des grandes paysagistes contemporaines.
Assidue du festival annuel d’Assilah depuis 1998, elle puise dans l’esprit de la petite cité du nord du Royaume une source d’inspiration, un univers de médiation et de création jamais démenties dans ses oeuvres .
L’artiste nippone a quitté depuis plus de vingt ans sa ville natale
Osaka pour des études supérieures à Paris (Ecole Nationale des beaux arts) puis à New York (The art students league) où elle a élu domicile. Elle a décroché des prix prestigieux au Japon, en France et aux Etats unis. Ses oeuvres ornent plusieurs exibitions de par le monde.
Le vernissage s’est déroulé en présence du représentant permanent adjoint du Maroc auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Mohamed Loulichki, de l’ambassadeur du Japon à l’ONU, M. Yashiyui Motomura, du vice-consul général du Japon à New York, de diplomates marocains et de plusieurs autres personnalités du monde de la culture, de l’art et des médias.
