Dans la ville de Bam, détruite à 60% et où les communications sont coupées, des dizaines de corps ont été retirés des décombres et placés à même le sol. Les communications téléphoniques sont aussi coupées avec les villes avoisinantes. Ce séisme est le plus important enregistré dans cette région depuis 1998.
Les tremblements de terre sont très fréquents en Iran. Près d'un millier de secousses ont fait depuis 1991 environ 17.600 tués et 53.000 blessés, selon des chiffres officiels. La totalité de la citadelle historique dans la ville de Bam, considérée comme une des merveilles du patrimoine culturel de l'Iran et du monde, a été "entièrement détruite" par le séisme, a affirmé le gouverneur de la province.
Joyau de 300 mètres de long et 200 mètres de large, l'imposante citadelle d'Arg-e-Bam, considérée comme la plus vieille construction en brique d'argile existante du monde, avait été construite il y a environ 2000 ans. Cible de nombreux sièges et invasions, elle avait été détruite puis reconstruite à de nombreuses reprises.
La citadelle était située à l'intérieur de la cité historique de Bam, d'une superficie de 200 km2, accolée à la ville nouvelle qui porte le même nom. Elle était le meilleur exemple des constructions urbaines de l'Iran préislamique.
Oasis en plein désert, la ville avait longtemps constitué une étape majeure sur la Route sud de la Soie avant de perdre ce statut avec le développement du transport mécanisé, au début du XXe siècle, puis de renaître avec l'arrivée de touristes ces dernières années. Un important programme de restauration avait d'ailleurs été récemment lancé et une partie de la vieille ville et de la citadelle avaient été restaurées. Dotée de 28 tours de guet, la citadelle était juchée sur un éperon rocheux haut de 60 mètres. Elle ressemblait à un château médiéval européen, mais contrairement aux constructions d'Europe en pierre, elle était construite en pisé (mélange de terre argileuse et de paille) et en briques d'argile.
L'Iran a lancé un appel à l'aide internationale pour tenter de sauver les personnes ensevelies. Le centre, qui dépend du ministère de l'Intérieur, a demandé au ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, de faire le nécessaire auprès des organisations internationales et des pays étrangers. En réponse au tremblement de terre en Iran, l'Onu a débloqué une aide d'urgence de 90.000 dollars et envoyé une équipe d'experts afin d'évaluer les dommages et de mobiliser et coordonner l'aide internationale. La Russie, l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Italie et la Grèce ont de leur côté proposé leur aide et assistance aux autorités iraniennes .
Téhéran a fait savoir à l'Onu que les victimes avaient besoin de médicaments, de tentes, d'hôpitaux de campagne, de groupes électrogènes, de couvertures et de matériel de purification d'eau, mais qu'elles ne nécessitaient pas d'aide alimentaire d'urgence pour le moment. Les équipes de recherche et de sauvetage seront admises sur place et l'aéroport de Kerman dévastée par le séisme, a été réouvert aux avions de livraison de l'aide humanitaire.
Les ministères iraniens des Affaires étrangères et de l'Intérieur ont informé l'Onu qu'ils sont prêts à accueillir l'aide financière et matérielle de la communauté internationale.
Les tremblements de terre sont très fréquents en Iran. Près d'un millier de secousses ont fait depuis 1991 environ 17.600 tués et 53.000 blessés, selon des chiffres officiels. La totalité de la citadelle historique dans la ville de Bam, considérée comme une des merveilles du patrimoine culturel de l'Iran et du monde, a été "entièrement détruite" par le séisme, a affirmé le gouverneur de la province.
Joyau de 300 mètres de long et 200 mètres de large, l'imposante citadelle d'Arg-e-Bam, considérée comme la plus vieille construction en brique d'argile existante du monde, avait été construite il y a environ 2000 ans. Cible de nombreux sièges et invasions, elle avait été détruite puis reconstruite à de nombreuses reprises.
La citadelle était située à l'intérieur de la cité historique de Bam, d'une superficie de 200 km2, accolée à la ville nouvelle qui porte le même nom. Elle était le meilleur exemple des constructions urbaines de l'Iran préislamique.
Oasis en plein désert, la ville avait longtemps constitué une étape majeure sur la Route sud de la Soie avant de perdre ce statut avec le développement du transport mécanisé, au début du XXe siècle, puis de renaître avec l'arrivée de touristes ces dernières années. Un important programme de restauration avait d'ailleurs été récemment lancé et une partie de la vieille ville et de la citadelle avaient été restaurées. Dotée de 28 tours de guet, la citadelle était juchée sur un éperon rocheux haut de 60 mètres. Elle ressemblait à un château médiéval européen, mais contrairement aux constructions d'Europe en pierre, elle était construite en pisé (mélange de terre argileuse et de paille) et en briques d'argile.
L'Iran a lancé un appel à l'aide internationale pour tenter de sauver les personnes ensevelies. Le centre, qui dépend du ministère de l'Intérieur, a demandé au ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, de faire le nécessaire auprès des organisations internationales et des pays étrangers. En réponse au tremblement de terre en Iran, l'Onu a débloqué une aide d'urgence de 90.000 dollars et envoyé une équipe d'experts afin d'évaluer les dommages et de mobiliser et coordonner l'aide internationale. La Russie, l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Italie et la Grèce ont de leur côté proposé leur aide et assistance aux autorités iraniennes .
Téhéran a fait savoir à l'Onu que les victimes avaient besoin de médicaments, de tentes, d'hôpitaux de campagne, de groupes électrogènes, de couvertures et de matériel de purification d'eau, mais qu'elles ne nécessitaient pas d'aide alimentaire d'urgence pour le moment. Les équipes de recherche et de sauvetage seront admises sur place et l'aéroport de Kerman dévastée par le séisme, a été réouvert aux avions de livraison de l'aide humanitaire.
Les ministères iraniens des Affaires étrangères et de l'Intérieur ont informé l'Onu qu'ils sont prêts à accueillir l'aide financière et matérielle de la communauté internationale.
