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Il permet non seulement d’éduquer et d’occuper de façon saine et instructive les temps libres, mais aussi et surtout de vivre des moments privilégiés de partage et de convivialité. C’est l’un des objectifs développés par l’Association des surfeurs et flysurfeurs d’Essaouira qui œuvre à la promotion des sports de glisse mais aussi à l’insertion des jeunes en difficulté. «C’est une association pour la protection de l’enfance et de l’environnement, explique son président, Brahim Karam. Nous travaillons avec les enfants en difficulté car nous estimons que le sport nautique est un moyen d’insertion sociale et que le surf est l’outil idéal pour l’intégration pour les jeunes qui ont des problèmes… »
«Notre objectif n’est pas de fabriquer des champions, ajoute Karam. Nous voulons surtout promouvoir le sport nautique et donner, par la même occasion, aux jeunes la possibilité de s’intégrer dans la vie».
L’organisation du Festival de glisse pour les filles (du 6 au 13 avril) intervient dans cette perspective d’intégration. « A travers cette manifestation, explique le président de cette association, nous voulons créer une animation sportive sur la plage d’Essaouira pendant les vacances scolaires du mois d’avril, faire découvrir les sports de glisse aux jeunes filles d’Essaouira, démontrer le savoir-faire de l’association… Le festival vise également, en formant ces jeunes Souiries, à multiplier les passerelles et à permettre l’organisation d’action de solidarité concrètes et pérennes».
Dans ce sens, divers stages gratuits (Body-Board, surf, Long_Board,cerf-volant, kitesurf etc …) sont organisés tout au long de l’année, avec une prise en charge totale des jeunes (équipement, assurance, conseils de sécurité, apprentissage de la natation et initiation aux sports de glisse). Les cas de ces jeunes qui ont réussi à échapper aux dangers de la rue, à se réaliser à travers le sport sont nombreux. «Nous avons un petit Jamal, dit fièrement le président de l’association des surfeurs et flysurfeurs, qui vivait pratiquement dans la rue. Cela fait quatre ans qu’il est avec nous. C’est M. André Azoulay qui le parraine. Ce jeune vient de représenter le Maroc aux championnats du monde en France des moins de 15 ans. Il a terminé à la deuxième place »
Images positives
L’exemple de ce jeune garçon n’est pas isolé. D’autres jeunes, pris en charge par l’association, ont réussi à s’intégrer parfaitement dans ces programmes de «réhabilitation» et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le jeune Soufiane Hamïni, également moniteur au sein de cette association, participe actuellement aux championnats du monde de fly surf. Contribuant à créer des images positives de la vie, l’association œuvre également à l’embellissement des plages en lançant, du 6 au 9 avril l’opération «Nettoyage de printemps de la plage». « Nous réalisons cette opération pour la cinquième fois cette année, en même temps que plusieurs villes dans le monde. En tant que membre de l’Association internationale de surf flyer, notre ville est la seule en Afrique à mener ce genre d’opération qui vise l’embellissement de la plage ».
Si le sport demeure la solution idoine à certains problèmes sociaux, Brahim Karam espère aussi instaurer de nouvelles voies d’échange et d’information. « Il faut aussi dire que nous sommes tous passés par là lorsque nous étions petits.
On regardait les autres surfer et on ne pouvait que les envier et rêver d’une impossible planche à voile. Aujourd’hui, grâce à des sponsors sérieux, nous voulons faire partager ce rêve aux autres », dit-il.
«Notre objectif n’est pas de fabriquer des champions, ajoute Karam. Nous voulons surtout promouvoir le sport nautique et donner, par la même occasion, aux jeunes la possibilité de s’intégrer dans la vie».
L’organisation du Festival de glisse pour les filles (du 6 au 13 avril) intervient dans cette perspective d’intégration. « A travers cette manifestation, explique le président de cette association, nous voulons créer une animation sportive sur la plage d’Essaouira pendant les vacances scolaires du mois d’avril, faire découvrir les sports de glisse aux jeunes filles d’Essaouira, démontrer le savoir-faire de l’association… Le festival vise également, en formant ces jeunes Souiries, à multiplier les passerelles et à permettre l’organisation d’action de solidarité concrètes et pérennes».
Dans ce sens, divers stages gratuits (Body-Board, surf, Long_Board,cerf-volant, kitesurf etc …) sont organisés tout au long de l’année, avec une prise en charge totale des jeunes (équipement, assurance, conseils de sécurité, apprentissage de la natation et initiation aux sports de glisse). Les cas de ces jeunes qui ont réussi à échapper aux dangers de la rue, à se réaliser à travers le sport sont nombreux. «Nous avons un petit Jamal, dit fièrement le président de l’association des surfeurs et flysurfeurs, qui vivait pratiquement dans la rue. Cela fait quatre ans qu’il est avec nous. C’est M. André Azoulay qui le parraine. Ce jeune vient de représenter le Maroc aux championnats du monde en France des moins de 15 ans. Il a terminé à la deuxième place »
Images positives
L’exemple de ce jeune garçon n’est pas isolé. D’autres jeunes, pris en charge par l’association, ont réussi à s’intégrer parfaitement dans ces programmes de «réhabilitation» et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le jeune Soufiane Hamïni, également moniteur au sein de cette association, participe actuellement aux championnats du monde de fly surf. Contribuant à créer des images positives de la vie, l’association œuvre également à l’embellissement des plages en lançant, du 6 au 9 avril l’opération «Nettoyage de printemps de la plage». « Nous réalisons cette opération pour la cinquième fois cette année, en même temps que plusieurs villes dans le monde. En tant que membre de l’Association internationale de surf flyer, notre ville est la seule en Afrique à mener ce genre d’opération qui vise l’embellissement de la plage ».
Si le sport demeure la solution idoine à certains problèmes sociaux, Brahim Karam espère aussi instaurer de nouvelles voies d’échange et d’information. « Il faut aussi dire que nous sommes tous passés par là lorsque nous étions petits.
On regardait les autres surfer et on ne pouvait que les envier et rêver d’une impossible planche à voile. Aujourd’hui, grâce à des sponsors sérieux, nous voulons faire partager ce rêve aux autres », dit-il.
