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Fin de la visite au Maroc du Président français

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Le Maroc et la France renforcent leur partenariat stratégique


Le Président français, M. Jacques Chirac a quitté, samedi en début d’après-midi Rabat au terme d’une visite d’Etat de trois jours dans le Royaume à l’invitation de S.M. le Roi Mohammed VI.

A son départ de l’aéroport Rabat-Salé, le Président français a passé en revue un détachement des Forces Royales Air qui rendait les honneurs, avant d’être salué par le Premier ministre, M. Driss Jettou.

M. Chirac a été également salué par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, la secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de la solidarité et de l’Action sociale, Mme Yasmina Baddou, les ambassadeurs des deux pays respectivement à Rabat et à Paris, le Wali de la région, le président du conseil de la région, les maires de Rabat et Salé, le commandant de la place d’armes et les membres de l’ambassade de France à Rabat, ainsi que par d’autres personnalités.

Lors de son séjour au Maroc, le Président Chirac a eu jeudi à Fès, des entretiens en tête-à-tête avec S.M. le Roi Mohammed VI et a été l’hôte d’un dîner officiel offert en son honneur et en l’honneur de son épouse Mme Bernadette Chirac et de la délégation l’accompagnant.

Vendredi, le chef de l’Etat français a visité Tanger où il s’est rendu sur le site du nouveau port Tanger-Méditerranée, actuellement en construction, et a adressé un discours à la jeunesse de la ville sur l’espace Euro-méditerranéen. Il a également eu un déjeuner de travail avec les chefs de grandes entreprises françaises qui l’accompagnent lors de sa visite d’Etat au Maroc.

Le Président français a prononcé samedi matin, devant les deux chambres du Parlement, un discours dans lequel il a notamment salué «la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui, s’appuyant sur l’oeuvre de son illustre père, feu Sa Majesté Hassan II, et sur la Constitution marocaine, a ouvert avec courage une nouvelle page de la longue histoire de votre grand pays».

Lors de son séjour au Maroc, le chef de l’Etat français a eu des entretiens avec plusieurs responsables marocains, dont le Premier ministre et les présidents des Chambres des représentants et des conseillers, respectivement, M. Abdelouahed Radi et Mustapha Oukacha.

Le Président Chirac était accompagné d’une importante délégation officielle comprenant notamment MM. Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, Francis Mer, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Gilles de Robien, ministre de l’Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la mer, Xavier Darcos, ministre délégué à l’Enseignement scolaire, Mme Dominique Versini, secrétaire d’Etat à la lutte contre la précarité et l’exclusion, M. Renaud Muselier, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et M. Frédéric Grasset, ambassadeur de France au Maroc.

La délégation comprenait également une quinzaine de chefs de grandes entreprises françaises notamment Martin Bouygues, Jean-René Fourtou (Vivendi Universal), Gérard Pélisson (Accor) et des personnalités du monde de la culture, des arts et des sports.

Jacques Chirac se félicite des liens particuliers
entre les deux pays


le Président français M. Jacques Chirac s’est félicité samedi à Rabat des «liens particuliers et anciens» qui existent entre le Maroc et la France, soulignant que sa visite au Royaume à laquelle il a «attaché beaucoup d’importance» a pu ressortir «profondément une fois encore la force et la nature de ces liens» qui sont «en réalité fraternels».

M. Chirac qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, à l’issue de son séjour de trois jours au Maroc, a indiqué avoir évoqué avec S.M. le Roi Mohammed VI «les problèmes de notre époque, c’est à dire notamment ceux qui touchent au sens large le Moyen Orient, le problème israélo-palestinien, et la situation en Irak». Sur ces points, a-t-il déclaré, «pratiquement l’approche, l’analyse, la vision des choses entre le Maroc et la France sont extrêmement proches». Il a ajouté que les «problèmes bilatéraux» ont été également évoqués et avaient été déjà traités longuement au mois de juillet dernier par «la cinquième conférence intergouvernementale» qui s’était réunie au Maroc. «Nous avons observé avec Sa Majesté la bonne évolution des décisions qui avaient été prises entre les deux gouvernements».

A une question sur la coopération entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, M. Jacques Chirac a souligné que la France a souffert de ce fléau, «comme d’autres pays et le Maroc qui avait été jusqu’ici épargné, vient de connaître également ce drame». «Il y a aujourd’hui entre les autorités compétentes policières, judiciaires, militaires, civiles... du Maroc et de la France une coopération extrêmement forte, confiante et efficace» et cette «coopération continuera», a -t-il indiqué.

Le président français a également remercié S.M. le Roi Mohammed VI, les autorités et le peuple marocains qui lui ont réservé un accueil chaleureux durant cette visite. Il s’est dit «très impressionné par le projet Tanger-Mediterranée, un grand projet qui a été voulu par S.M. le Roi et qui sans doute constitue un élément important du développement économique du Royaume».

Au Parlement, a rappelé M. Chirac, «j’ai exprimé ma vision à la fois de la relation entre nos deux pays et aussi de la place qui peut être celle du Maroc qui ne peut être qu’éminente dans la relation euro-méditerranéenne».


Un soutien total à la position marocaine sur le Sahara


Le Président français, M. Jacques Chirac a apporté le soutien total et sans failles de la France à la position marocaine concernant l’intégrité territoriale du Royaume.

«Il y a une situation qui est ce qu’elle est. La France a pris une position qui n’est agressive à l’égard de personne et qui est celle d’un soutien à la position du Maroc et ce pour beaucoup de raisons», a-t-il affirmé, jeudi, lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien en tête à tête avec S.a Majesté le Roi Mohammed VI.
«La France soutient le Maroc sur cette question», a-t-il réitéré, ajoutant qu’il s’était entretenu «très librement et à maintes reprises, il y a encore quelques jours» avec le Président algérien Abdelaziz Bouteflika.

«Nous avons soutenu le Maroc lors de la dernière réunion du Conseil de Sécurité pour l’élaboration et finalement l’adoption de la résolution 1495 dont je retiens un élément qui est pour moi essentiel, c’est qu’aucune solution ne peut être prise contre le gré de l’une ou l’autre des parties», a noté le Président français, qui a entamé ce jeudi une visite d’Etat de trois jours au Maroc, à l’invitation de S.M. le Roi Mohammed VI. «C’est très important», a-t-il souligné.

«A partir de là, il faut poursuivre les négociations et les discussions dans un esprit d’ouverture et de compréhension, et notamment de coopération avec l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies, M. James baker», a-t-il poursuivi. «On finira, je l’espère, par trouver une solution qui puisse être agréée par les parties, notamment, il faut le dire, par le Maroc et l’Algérie», a-t-il dit, précisant qu’«à la prochaine réunion du Conseil de securité, la France «soutiendra encore la position marocaine. Je l’ai dis franchement et très ouvertement au Président algérien».

Le Président français a également affirmé, en la même occasion, que le Maroc a engagé une politique trés ferme contre le terrorisme, participant ainsi «de manière tout à fait responsable et efficace» à la lutte internationale contre le terrorisme.
Le Maroc, qui respecte ses traditions et cultive résolument une ouverture sur le monde, a par ailleurs adopté «la meilleure attitude possible», a-t-il encore dit, lors d’un point de presse.

Concernant le projet de résolution adopté par la Commission de la Chambre des Représentants américaine interdisant tout échange commercial avec Damas, le Président Jacques Chirac s’est déclaré par ailleurs opposé à des sanctions contre la Syrie. «Nous ne sommes pas du tout favorables à des sanctions contre la Syrie», a indiqué M. Chirac, en visite d’Etat au Maroc.

«La France a toujours été en régle générale trés réservée, voire hostile à toutes les procédures de sanctions dont nous avons observé historiquement qu’elles n’étaient pas efficaces et qu’elles créaient plus de difficultés qu’elles n’en résolvaient», a-t-il affirmé.

Interrogé sur l’avenir du Président palestinien Yasser Arafat, le chef de l’Etat français a affirmé que M. Arafat «est, de par sa position et son rôle historique, un interlocuteur incontournable sur la voie de la paix», précisant que pour la France «Yasser Arafat reste le Président élu et légitime».

«Le Maroc au cœur du projet euro-méditerranéen»


Le Président français, M. Jacques Chirac, en visite d’Etat au Maroc à l’invitation de S.M. le Roi Mohammed VI, a, au cours de ses différentes interventions, placé le Royaume au cœur du projet euro-méditerranéen, soulignent samedi les quotidiens nationaux français.

Se faisant l’écho de la visite effectuée, vendredi par le Président Chirac à Tanger où il s’est notamment rendu sur le chantier du prochain port de la ville qui entend symboliser l’ouverture du Royaume sur l’Europe, «Le Parisien» rapporte que le chef de l’Etat français a plaidé devant les jeunes tangérois pour la relance du dialogue entre les deux rives de la Méditerranée et appelé le Maghreb à «tourner le dos à la discorde et à se consacrer à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et pour la consolidation de l’Etat de droit».

Le Président Chirac a assuré, ajoute le journal, que l’élargissement de l’Union européenne ne saurait détourner l’Europe de la question cruciale du développement du Sud. Un partenariat, qui selon lui, doit permettre de lutter efficacement contre tous les genres de trafics. Le chef de l’Etat français s’est aussi voulu le promoteur du tourisme au Maroc. «Je suis un touriste convaincu de ce pays», a-t-il dit, ajoute «Le Parisien».

«Au lendemain du magnifique dîner d’Etat et de l’accueil extraordinaire que S.M. Mohammed VI avait organisé en son honneur, le Président Jacques Chirac était hier à Tanger, où, devant un parterre composé majoritairement d’étudiants, il a souhaité adresser au peuple marocain «un message de confiance» dans les réformes historiques engagées par le Souverain, mais aussi un message de soutien «aux choix résolu du Maroc d’emprunter la voie de la modernité», écrit de son côté «Le Figaro».

Le Président français a insisté sur un thème qui lui est cher depuis des années : le dialogue entre les cultures. Un dialogue qui doit s’instaurer «pour ne pas donner prise aux discours des faussaires de l’exégèse, et pour que le versant occidental de la Méditerranée demeure à l’abri des conflits qui l’affectent à l’Orient», souligne le journal. Ce dialogue doit également permettre que «la dimension euro-méditerranéenne soit au cœur même de la construction européenne, doit s’établir entre les pays de la région et faire revenir la paix au Proche-Orient», a ajouté le Président Chirac cité par «Le Figaro» qui rappelle que la France et le Maroc étaient ensemble à l’origine du processus de Barcelone.

«Jacques Chirac a souhaité avant tout rassurer ceux qui pourraient s’inquiéter de voir l’Union européenne s’élargir vers l’Est», écrit le journal qui reprend les passages du discours du Président français où celui-ci affirme que «l’intégration de nouveaux membres n’exclut pas, bien au contraire, de construire avec nos partenaires du Sud». «France Soir» publie, lui aussi, de larges extraits du discours du Président Chirac à Tanger, en insistant sur le souhait émis par le chef de l’Etat français pour que la dimension euro-méditerranéenne soit au cœur de la construction européenne.

«Notre espace euro-méditerranéen peut offrir ce grand projet fédérateur et mobilisateur qui permettra de répondre à vos attentes légitimes», avait dit M. Chirac Soulignant que «l’intégration de nouveaux membres n’exclut pas, bien au contraire, de construire avec nos partenaires du Sud», M. Chirac a fait valoir que dans le domaine économique et social, l’élargissement de l’Union «ne saurait nous détourner de la question cruciale de développement de la rive sud de la Méditerranée», rappelle le journal qui s’est également fait l’écho de la visite de M. Chirac au nouveau port Tanger-Méditerranée, dont une partie des infrastructures a été confiée au groupe français Bouygues. Le journal rappelle également la visite, jeudi à Fès du Président français, qui avait apporté son soutien à la politique de réforme et de modernisation engagée par S.M. le Roi Mohammed VI et qualifié l’amitié franco-marocaine d’«intangible et indéfectible».

«L’Humanité» a, quant à lui, passé en revue les différentes questions examinées lors de cette visite, notamment, la question du Sahara marocain, qui constitue, selon Paris, «un frein à la construction d’un Maghreb uni». Il rappelle ainsi la déclaration du Président Chirac «en faveur d’une solution politique réaliste et durable, agréée par les deux parties, solution qui prenne en compte les intérêts du Maroc et la stabilité régional».

Pour ce qui est de l’élargissement de l’Union européenne à de nouveaux membres, M. Chirac s’est déclaré favorable à «un statut avancé» du Royaume, qui permet au Maroc de bénéficier de certains avantages, notamment en matière d’accès au marché européen de ses produits agricoles, note la publication.


La question du Sahara est «un point de divergence»
entre la France et l’Algérie


L’affaire du Sahara constitue un «point de divergence» entre la France, qui soutient la position du Maroc, et l’Algérie, a déclaré le Président français, M. Jacques Chirac, lors d’un point de presse samedi à Rabat.

Le Président français a indiqué avoir discuté de cette question avec le président algérien Bouteflika, réaffirmant la position de la France en faveur d’une «solution acceptée par toutes les parties».

Dans le cadre du processus en cours engagé sous les auspices de James Baker, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, «toute solution doit recueillir l’accord de toutes les parties et ne peut être imposée».

Déjeuner de travail du Président Chirac
avec des chefs d’entreprises françaises


Le Président français, M. Jacques Chirac, a eu, vendredi à Tanger, un déjeuner de travail avec les chefs de grandes entreprises françaises, qui l’accompagnent lors de sa visite d’Etat au Maroc.

Lors de ce déjeuner, le Président Chirac s’est entretenu avec les grands patrons français des perspectives d’investissement au Maroc et des réformes économiques en cours destinées à faciliter la tâche aux investisseurs potentiels français et étrangers. Ont pris part à ce déjeuner MM. Henri de Benoist, président des Céréaliers de France, Martin Bouygues, président-directeur général du Groupe Bouygues, Noël Forgeard, président d’Airbus, Jean-René Fourtou, président-directeur général de Vivendi Universel, André Hibon, directeur-général de MAEC, Gérard Mestrallet, président-directeur général de Suez, Gérard Pelisson, Co-président fondateur du Groupe Accord et Francis Pizzorno, président-directeur général du Groupe Pizzorno.
Le déjeuner a eu lieu également en présence de MM. Henri Proglio, président-directeur général de Veolia Environnement, Denis Ranque président-directeur général de Thales, Daniel Rivard, président-directeur général de Marais, Bruno Roger, président de Lazard Freres SAF, Michel Roussin, vice-président du Groupe Bollore, Gerard Tavernier, Cabinet Gide-Loyrette-Nouël et Philippe Tillous-Borde, président de Lesieur.

«Le Maroc dispose de sites des plus beaux au monde»


Le Président français, M. Jacques Chirac, a affirmé vendredi à Tanger que le Maroc dispose de sites exceptionnels, parmi les plus beaux du monde, soulignant qu’il est lui même un touriste convaincu et permanent du Maroc.

«Le Maroc est un pays privilégié pour le tourisme. Je suis moi-même un touriste convaincu et permanent du Maroc», a-t-il souligné en réponse à une interrogation d’une étudiante de l’Institut supérieur international de Tanger (ISIT) sur les perspectives du développement du tourisme au Maroc.

«Le ministre du tourisme m’a confirmé que les Français sont toujours en tête des visiteurs du Royaume et qu’il n’y a pratiquement pas eu de baisse des touristes français au Maroc», a-t-il affirmé devant des jeunes marocains, dont des étudiants des divers instituts, écoles et facultés relevant de l’Université Abdelamalek Essaâdi.

En dépit des répercussions des attentats du 11 septembre sur le mouvement des flux touristiques dans le monde, le Maroc a su fidéliser ses visiteurs en se positionnant comme une plate-forme de dialogue entre les cultures, les hommes et les civilisations, a-t-il soutenu, relavant que le Maroc a administré la preuve d’un démenti à ceux qui soutiennent la thèse du choc des civilisations.
Le Président français s’est adressé à des jeunes marocains à Tanger sur le thème de l’espace euro-méditerranéen.

«Le Maghreb peut être un élément charnière entre le Nord et le Sud»


Le Président français, M. Jacques Chirac, a affirmé, vendredi à Tanger, que le Maghreb peut être un élément charnière et un élément locomotive entre le Nord et le Sud.

Le Maghreb est séparé du reste de l’Afrique par le Sahara. Il a une histoire, une tradition très forte et qui n’est pas celle du sud, ni celle du nord, mais qui, en revanche, connaît à la fois toutes les ambitions des pays les plus développés, tout en connaissant et en comprenant les problèmes et les contraintes qui sont assumés par les pays du sud, a-t-il indiqué.

Le Maghreb peut jouer un rôle de locomotive entre le nord et le sud de la Méditerranée, a-t-il indiqué, soulignant que le rôle de cet ensemble régional revêt une importance singulière dans le rapprochement entre les conceptions plus larges du Nord et du Sud et à ce titre, le Maghreb peut être un élément charnière et un élément locomotive.

En réponse à une question sur le rôle du Maghreb dans le rapprochement entre le nord et le sud, lors d’une rencontre avec des jeunes marocains, dont des étudiants de divers instituts, écoles et facultés de l’Université Abdelamalek Essaâdi, le président français a souligné qu’à l’instar des sacrifices consentis par les pays du Nord, le Maghreb doit, à son tour, faire l’effort nécessaire pour réaliser une union naturelle, qui ne se fera pas du jour au lendemain, mais qui est dans la nature des choses et l’intérêt des gens.

En guise de comparaison avec la construction de l’Europe, M. Chirac a rappelé que l’Union a commencé à 6 pays, pour passer à 12 puis à 15 et à 25 pour englober, bientôt peut-être, l’ensemble des pays européens, précisant que l’objectif de cet élargissement visait, à la fois, l’enracinement de la paix et de la démocratie, en plus de la création d’un grand marché.

Or, cet élargissement a démontré que la Méditerranée, au lieu d’être un fossé entre le Nord et le Sud, devait servir de pont et de trait d’union entre les deux rives, a-t-il indiqué, précisant que dans le contexte du conflit au proche et Moyen-Orient, l’élément clé d’un rapport renforcé et fraternel entre l’Europe et le sud de la Méditerranée, c’est évidemment le Maghreb.

En ce sens, le Maghreb a évidemment un rôle essentiel à jouer, pourvu qu’il fasse un effort un peu à l’image des sacrifices consentis au sein de l’Europe quand il a fallu, au lendemain des deux guerres mondiales, faire de l’Allemagne et de la France deux frères pour aussi profondes et aussi viscérales que soient leur divergences.

Dans son discours à la jeunesse marocaine, le Président Chirac avait souligné que son message était celui de l’espoir de voir le Maghreb tourner le dos à la discorde et se consacrer avec détermination au seul dessein qui vaille aujourd’hui: la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et la consolidation de l’Etat de droit.
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