C'est ainsi que sept ans après le sacre du Kawkab à Marrakech face à l'Etoile sportive du Sahel (1996), le Raja est devenu le deuxième club marocain à avoir remporté cette coupe. De plus, l'équipe casablancaise a renforcé son leadership en la matière sur le plan national en signant son cinquième succès dans une compétition intercontinentale dont 3 coupes des champions (1989, 1997 et 1999) une super coupe d'Afrique en 2000 et 1 coupe de la CAF devançant nettement le WAC avec 2 coupes continentales (Coupe des champions en 1992 et coupe des coupes en 2002), les FAR avec 1 coupe des champions en 1985 et le Kawkab avec 1 coupe de la CAF. Du coup, le football national vient de remporter sa neuvième coupe continentale toutes compétitions confondues.
Domination aveugle
Vainqueur 2-0 à Casablanca, l'équipe marocaine est partie à Garoua avec une avance appréciable qui lui permet de voir venir malgré la forte chaleur.
Comme on s' y attendait, les Camerounais ont pris d'assaut, d'entrée de jeu, le camp des Casablancais ratant même plusieurs occasions de marquer aux 1é, 2é, 8é, 11é, 12é, 15é et 16é dont quatre était des plus nettes. Jouant avec quatre attaquants dés qu'ils sont en possession du le ballon, les joueurs de Coton Sport se sont illustrés par beaucoup de maladresses à l'approche des buts marocains surtout que la chaleur en première période était encore trop forte pour les nationaux en plus de l'humidité. Il est vrai que le gardien Chadili a été à la hauteur de la mission intervenant avec brio quand il le fallait.
Dominant d'une manière aveugle, les Camerounais allaient tout tenter durant le premier quart d'heure cherchant d'abord à surprendre la défense marocaine, à l'image du premier tir d'Amadou Ngomna qui a obligé Chadili à se déployer à fond pour arrêter la balle (2é). Puis, sur le deuxième corner, l'avant centre Soussia Hamadou fusilla le portier casablancais qui s'y prit à deux reprises pour arrêter la balle tant le tir était puissant (8é). Chadili fut même blessé sur ladite action.
Attaquant de tous les flancs, les Camerounais dominaient nettement les débats devant des Casablancais qui avaient perdu leur football en l'espace d'un quart d'heure pour se défendre en attendant des moments meilleurs.
La barre supplée Chadili
Au début de la deuxième période, on assista à un nouveau pressing des Camerounais. Mais contrairement à la première période, ils ne créèrent qu'une seule bonne occasion à la 51éme minute. Un bon centre de l'arrière droit Kibong Etienne permit à Soussia Hamadou de relayer de la tête sur le puissant Endzanga Wilfrid dont la reprise de volée de fort belle manière passa quelque peu au dessus de la barre transversale du gardien Chadili (51é). Moins de six minutes plus tard, l'attaque marocaine allait réagir à la suite d'un contre rapide mené par Diallo.
Ce dernier, en position d'ailier droit, profita des grands espaces pour centrer impeccablement sur Bidodane, tout seul à côté du point du penalty avec un seul défenseur. Après avoir fait l'essentiel en amortissant sa balle de la poitrine, Bidodane allait, encore une fois, rater le but en revenant derrière pour servir Moussa, mal placé, au lieu de tenter sa chance directement (57é).
Pour la dernière demi heure du match, Henri Michel allait faire remplacer Misbah, blessé, pour Bazdaoui (64é) puis Kacemi, loin de sa forme habituelle, par El Haimeur (70é). Auparavant, Kacemi faillit marquer contre son camp en déviant en corner le tir de Minusa Buba, qui venait de relever Endzanga Wilfrid. Et, c'est encore Chadili qui allait sauver son équipe en arrêtant le tir croisé à ras de terre de l'intenable Minusu Baba (N°12). A mesure que le temps passait, les Camerounais perdaient leur calme et leur emprise sur le match.
Ce dont profitèrent les Casablancais pour jouer des contres qui auraient pu faire mouche à plusieurs reprises. Ce fut d'abord un contre de Zemmama arrêté irrégulièrement à l'entrée de la surface de réparation qui permit à El Haimeur de tenter sa chance sur un coup franc bien placé (73é). De son côté, Diallo récidiva sur le flanc gauche. Mais, cette fois ci, son centre en retrait sur Bidodane a été intercepté par Nzangue Raymond (77é). Un autre contre casablancais aurait pu connaître un meilleur sort après un une deux Moussa- Diallo. Le Nigérian allait tenter sa chance dans un angle des plus fermés en croisant un peu trop son tir qui rasa le montant (77é).
Aboucherouane qui a relevé Bidodane dans les 6 dernières minutes de jeu dont 4 en extra time allait s'offrir à son tour une franche occasion. Mais, son tir cadré trouva sur sa trajectoire le gardien Kameni (90é).
Les dernières minutes sont palpitantes pour la défense du Raja surtout que les Camerounais tenaient à sauver au moins l'honneur à défaut de mieux. C'est ainsi que Chadili allait être très sollicité dans les arrêts de jeu. D'abord par un bolide de Minusu Baba qui obligea Chadili à se plonger pour sauver (91é) et surtout sur un tir de Soussia Hamadou repoussé par la barre transversale (93é). Les Camerounais réclamèrent en vain le but, mais, l'arbitre égyptien, sur indication de son assistant, laissa jouer estimant, à juste titre, que la balle en descendant n'a pas franchi la ligne de but.
A la fin du match, les Camerounais quoique déçus tout comme le public ont félicité les joueurs marocains.
La remise de la coupe de la CAF et des médailles eurent lieu dans la sérénité et le calme au grand bonheur des joueurs et des dirigeants du Raja, notamment, le président Hadj Hannat qui a eu les larmes aux yeux au coup de sifflet final.
Domination aveugle
Vainqueur 2-0 à Casablanca, l'équipe marocaine est partie à Garoua avec une avance appréciable qui lui permet de voir venir malgré la forte chaleur.
Comme on s' y attendait, les Camerounais ont pris d'assaut, d'entrée de jeu, le camp des Casablancais ratant même plusieurs occasions de marquer aux 1é, 2é, 8é, 11é, 12é, 15é et 16é dont quatre était des plus nettes. Jouant avec quatre attaquants dés qu'ils sont en possession du le ballon, les joueurs de Coton Sport se sont illustrés par beaucoup de maladresses à l'approche des buts marocains surtout que la chaleur en première période était encore trop forte pour les nationaux en plus de l'humidité. Il est vrai que le gardien Chadili a été à la hauteur de la mission intervenant avec brio quand il le fallait.
Dominant d'une manière aveugle, les Camerounais allaient tout tenter durant le premier quart d'heure cherchant d'abord à surprendre la défense marocaine, à l'image du premier tir d'Amadou Ngomna qui a obligé Chadili à se déployer à fond pour arrêter la balle (2é). Puis, sur le deuxième corner, l'avant centre Soussia Hamadou fusilla le portier casablancais qui s'y prit à deux reprises pour arrêter la balle tant le tir était puissant (8é). Chadili fut même blessé sur ladite action.
Attaquant de tous les flancs, les Camerounais dominaient nettement les débats devant des Casablancais qui avaient perdu leur football en l'espace d'un quart d'heure pour se défendre en attendant des moments meilleurs.
La barre supplée Chadili
Au début de la deuxième période, on assista à un nouveau pressing des Camerounais. Mais contrairement à la première période, ils ne créèrent qu'une seule bonne occasion à la 51éme minute. Un bon centre de l'arrière droit Kibong Etienne permit à Soussia Hamadou de relayer de la tête sur le puissant Endzanga Wilfrid dont la reprise de volée de fort belle manière passa quelque peu au dessus de la barre transversale du gardien Chadili (51é). Moins de six minutes plus tard, l'attaque marocaine allait réagir à la suite d'un contre rapide mené par Diallo.
Ce dernier, en position d'ailier droit, profita des grands espaces pour centrer impeccablement sur Bidodane, tout seul à côté du point du penalty avec un seul défenseur. Après avoir fait l'essentiel en amortissant sa balle de la poitrine, Bidodane allait, encore une fois, rater le but en revenant derrière pour servir Moussa, mal placé, au lieu de tenter sa chance directement (57é).
Pour la dernière demi heure du match, Henri Michel allait faire remplacer Misbah, blessé, pour Bazdaoui (64é) puis Kacemi, loin de sa forme habituelle, par El Haimeur (70é). Auparavant, Kacemi faillit marquer contre son camp en déviant en corner le tir de Minusa Buba, qui venait de relever Endzanga Wilfrid. Et, c'est encore Chadili qui allait sauver son équipe en arrêtant le tir croisé à ras de terre de l'intenable Minusu Baba (N°12). A mesure que le temps passait, les Camerounais perdaient leur calme et leur emprise sur le match.
Ce dont profitèrent les Casablancais pour jouer des contres qui auraient pu faire mouche à plusieurs reprises. Ce fut d'abord un contre de Zemmama arrêté irrégulièrement à l'entrée de la surface de réparation qui permit à El Haimeur de tenter sa chance sur un coup franc bien placé (73é). De son côté, Diallo récidiva sur le flanc gauche. Mais, cette fois ci, son centre en retrait sur Bidodane a été intercepté par Nzangue Raymond (77é). Un autre contre casablancais aurait pu connaître un meilleur sort après un une deux Moussa- Diallo. Le Nigérian allait tenter sa chance dans un angle des plus fermés en croisant un peu trop son tir qui rasa le montant (77é).
Aboucherouane qui a relevé Bidodane dans les 6 dernières minutes de jeu dont 4 en extra time allait s'offrir à son tour une franche occasion. Mais, son tir cadré trouva sur sa trajectoire le gardien Kameni (90é).
Les dernières minutes sont palpitantes pour la défense du Raja surtout que les Camerounais tenaient à sauver au moins l'honneur à défaut de mieux. C'est ainsi que Chadili allait être très sollicité dans les arrêts de jeu. D'abord par un bolide de Minusu Baba qui obligea Chadili à se plonger pour sauver (91é) et surtout sur un tir de Soussia Hamadou repoussé par la barre transversale (93é). Les Camerounais réclamèrent en vain le but, mais, l'arbitre égyptien, sur indication de son assistant, laissa jouer estimant, à juste titre, que la balle en descendant n'a pas franchi la ligne de but.
A la fin du match, les Camerounais quoique déçus tout comme le public ont félicité les joueurs marocains.
La remise de la coupe de la CAF et des médailles eurent lieu dans la sérénité et le calme au grand bonheur des joueurs et des dirigeants du Raja, notamment, le président Hadj Hannat qui a eu les larmes aux yeux au coup de sifflet final.
