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Son père était musicien, trompettiste, fan de jazz ; sa mère institutrice. « Le jazz, je suis tombé dedans tout petit, j’avais trois ans. Mon père me prenait sur ses genoux avant d’aller dormir et me faisait écouter Amstrong et tous les disques de cette époque». C’est dans le village de Pianezza à 25 km de Turin, qu’il s’installe à l’âge de 5 ans et passe son enfance et son adolescence.
«A neuf ans et demi, j’ai dit à mon père que je voulais apprendre la trompette». La famille pense alors qu’il veut faire de la musique comme d’autres veulent s’inscrire au football ou à la poterie. Mais il pratique l’instrument tous les jours et surprend son monde par son sérieux. Il commence alors le Conservatoire à 13 ans, un jour par semaine, avec son professeur Carlo Arfinengo (1re trompette à l’orchestre symphonique de Turin). Un an plus tard, son père prend rendez-vous avec son professeur afin de lui dispenser des cours particuliers pour l’entrée au conservatoire, où il restera pendant sept ans.
A sa sortie, deux groupes vont être déterminants dans la vie de Flavio et lui permettre de se faire connaître et apprécier. C’est d’abord Linguomania du leader Mauricio Giammarco et enfin le trio formé avec Manu Roche à la batterie et Furio Di Castri à la contrebasse
« A 17 ans, j’ai compris que je savais jouer de la trompette et j’espérais que j’arriverais à en vivre ».
Flavio Boltro participe, dès 1990 à plusieurs festivals et tournées, accompagnant notamment Freddie Hubbard et Jimmy Cobb avant de devenir membre de l’orchestre national de jazz de Laurent Cugny entre 1994 et 1997, et de jouer avec Aldo Romano. Flavio Boltro sort en 1999 son premier album en tant que leader chez Blue Note : « Road Runner».
Flavio Boltro développe une grande maîtrise de l’harmonie et une technique exceptionnelle. Il s’agit là d’un jazz moderne, jouissif et nostalgique d’une époque qui fait des étincelles. Une musique qui veut dire quelque chose, servie par une trompette conquérante.
Farid Bouziani a, pour sa part, fait le conservatoire de Valence et de Montpellier. Il se fera rapidement connaître dans le monde du jazz. Dès 1994, il se produit au «Sunset», célèbre club de jazz parisien avec François Moutin à la contrebasse et Simon Coubert à la batterie.
Son trio « Jazz up », avec lequel il enregistre son premier CD explore un répertoire riche et révélateur de son parcours musical à l’écoute des plus grands. L’eclectisme de Farid Bouziani fait de lui un guitariste toujours surprenant, généreux et résolument moderne puisque ses inspirations vont de Jimi Hendrix à Django Reinhardt. Depuis janvier 2000, il joue en duo avec Flavio Boltro.
«A neuf ans et demi, j’ai dit à mon père que je voulais apprendre la trompette». La famille pense alors qu’il veut faire de la musique comme d’autres veulent s’inscrire au football ou à la poterie. Mais il pratique l’instrument tous les jours et surprend son monde par son sérieux. Il commence alors le Conservatoire à 13 ans, un jour par semaine, avec son professeur Carlo Arfinengo (1re trompette à l’orchestre symphonique de Turin). Un an plus tard, son père prend rendez-vous avec son professeur afin de lui dispenser des cours particuliers pour l’entrée au conservatoire, où il restera pendant sept ans.
A sa sortie, deux groupes vont être déterminants dans la vie de Flavio et lui permettre de se faire connaître et apprécier. C’est d’abord Linguomania du leader Mauricio Giammarco et enfin le trio formé avec Manu Roche à la batterie et Furio Di Castri à la contrebasse
« A 17 ans, j’ai compris que je savais jouer de la trompette et j’espérais que j’arriverais à en vivre ».
Flavio Boltro participe, dès 1990 à plusieurs festivals et tournées, accompagnant notamment Freddie Hubbard et Jimmy Cobb avant de devenir membre de l’orchestre national de jazz de Laurent Cugny entre 1994 et 1997, et de jouer avec Aldo Romano. Flavio Boltro sort en 1999 son premier album en tant que leader chez Blue Note : « Road Runner».
Flavio Boltro développe une grande maîtrise de l’harmonie et une technique exceptionnelle. Il s’agit là d’un jazz moderne, jouissif et nostalgique d’une époque qui fait des étincelles. Une musique qui veut dire quelque chose, servie par une trompette conquérante.
Farid Bouziani a, pour sa part, fait le conservatoire de Valence et de Montpellier. Il se fera rapidement connaître dans le monde du jazz. Dès 1994, il se produit au «Sunset», célèbre club de jazz parisien avec François Moutin à la contrebasse et Simon Coubert à la batterie.
Son trio « Jazz up », avec lequel il enregistre son premier CD explore un répertoire riche et révélateur de son parcours musical à l’écoute des plus grands. L’eclectisme de Farid Bouziani fait de lui un guitariste toujours surprenant, généreux et résolument moderne puisque ses inspirations vont de Jimi Hendrix à Django Reinhardt. Depuis janvier 2000, il joue en duo avec Flavio Boltro.
