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Funérailles de feu Mohamed Basri au cimetière «Achouhada» à Casablanca : Fqih Basri, une vie au service de la nation

Les funérailles du militant et ancien résistant contre le protectorat français, M. Mohamed Fqih Basri, décédé mardi matin à Chefchaouen à l’âge de 73 ans, se sont déroulées mercredi à Casablanca, après la prière d’Al Dohr, en présence de nombr

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Au cours de cette cérémonie, M. Habib Forkani, a prononcé une oraison funèbre au nom de ses compagnons de lutte, rappelant les qualités du défunt, son militantisme et ses sacrifices pour l’indépendance du Maroc.

Etaient présents aux obsèques le président de la Chambre des représentants et le président de la Chambre des conseillers, respectivement MM. Abdelouahed Radi et Mustapha Oukacha, des membres du gouvernement, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de Libération, les leaders de partis politiques, des représentants de syndicats et de la société civile, le wali de la région de Casablanca et les gouverneurs, un représentant du congrès nationaliste arabe dont le défunt était l’un des membres fondateurs, le représentant de l’ambassade de Palestine au Maroc et plusieurs autres personnalités.

Né à Demnat (Province d’Azilal), M. Mohamed Basri avait commencé ses études à l’école coranique avant de rejoindre en 1944 la faculté Ben Youssef de Marrakech où il avait fait ses premières armes en tant que résistant contre le colonisateur français.
Après l’indépendance, il a participé à la fondation de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) suite à une scission avec le Parti de l’Istiqlal en 1959 et dirigé le quotidien Attahrir.
En 1966, il choisit l’exil volontaire avant de regagner le Maroc en 1995.
Après son opération chirurgicale à Paris, le défunt avait adressé à S.M. le Roi Mohammed VI, un message de remerciements et de gratitude, écrivant notamment : «Après m’être réveillé de l’état comateux dont j’étais victime à la suite d’une crise cardiaque, et de l’opération chirurgicale qui s’en est suivie, grande était mon émotion en apprenant que Votre Majesté a pris en charge les frais des soins qui m’ont été prodigués et ceux ayant trait au transport et au séjour de ma famille».


La famille de la résistance perd l’un de ses membres fondateurs



Le Haut commissariat et le Conseil national provisoire des anciens résistants et anciens membres de l’Armée de Libération ont rendu hommage au militantisme de Mohamed Basri, dit «Fqih», décédé à Chefchaouen, tôt mardi dernier. Le Haut commissariat a rappelé, dans un communiqué rendu publi à cette occasion, le parcours militant du défunt dans les rangs du mouvement national qu’il a rejoint très jeune pour combattre le colonialisme français. Après l’exil de feu S.M. Mohammed V, feu Mohamed Basri s’est enrôlé dans l’organisation de la résistance clandestine, dirigée par le martyr Houmane Fetouaki, où il s’est fait connaître par des actions méritoires dont ses compagnons gardent fièrement le souvenir. Né en 1927 à Demnate, province d’Azilal, Mohamed Basri va engager l’action militante dans les rangs des étudiants de l’université Mohammed Ben Youssef de Marrakech où il a organisé une grande manifestation de protestation contre le pacha Thami Glaoui. Après le martyre de Mohamed Zerktouni le 18 juin 1954, Mohamed Basri gagne Casablanca pour s’engager dans la résistance clandestine aux côtés des activistes du mouvement national. Il sera arrêté et détenu dans la prison centrale de Kénitra d’où il va s’évader avec certains de ses compagnons, pour continuer ensuite son engagement en faveur de la cause de l’indépendance.Le Haut commissariat tient à présenter, à cette occasion, ses vives condoléances à la famille du défunt et à ses compagnons de lutte.
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