La section "les Orangers" de l’Association a organisé récemment un chantier international à Rabat. Cette manifestation avait pour but de réhabiliter la cour de l'ENSET et les terrains y attenants.
Chaulage, peinture à fresque, jardinage ont été au programme de cette action bénévole. " L’objectif de ce chantier comme c'est le cas pour tous les autres chantiers organisés par la CSM est de protéger et réhabiliter les infrastructures de notre pays et de favoriser l’échange culturel.
D’où l’intérêt de faire participer des volontaires de plusieurs pays. Quant au choix de l’ENSET, il a été motivé par le fait que l’école et surtout sa cour soient restées pendant longtemps dans un état de délabrement navrant. Le mur de clôture de l’établissement est devenu carrément invisible à cause des tas d’ordures jetées ici et là et des herbes folles. Il fallait donc élaguer, chauler les murs, arroser les plantes pour que l’ENSET retrouve son charme.
On a dû mettre les bouchées doubles pour finir dans les délais. Un mois n’est pas suffisant pour ce genre d’activités mais on peut dire que notre mission a été dans une large mesure réussie grâce à la persévérance et à l’enthousiasme des participants " explique Rachid Anejjar, responsable général du chantier.
Le chantier, qui s’est déroulé en deux périodes ( la première allant du 21 juillet au 6 août et la deuxième du 7 jusqu’au 20 août), a connu la participation de quelque 35 volontaires. Certains volontaires appartiennent aux autres sections des autres villes (Casablanca, Fès, Meknès, Rachidia, khémisset…) et d'autres sont venus de cinq pays étrangers ( la France, l’Espagne, l’Angleterre et le Japon). Le groupe de volontaires a été hébergé durant toute la période du chantier dans l’internat de l’ENSET. Quant à la nourriture ainsi que le matériel de travail, ils ont été fournis par la commune Agdal-Ryad.
"Ce chantier a été très constructif dans la mesure où on pu établir le contact avec nos amis marocains. De plus, on a été bien logé, bien nourri et surtout bien promené. En fait, le point fort de cette manifestation est qu’elle nous a permis de joindre l’utile à l’agréable. On bosse bien la matinée mais on consacre un bon moment de la journée pour découvrir les monuments de la ville et faire les courses. C’est tout à fait le contraire d’un chantier auquel j’avais pris part l’année dernière en Espagne. On travaillait dur et on avait été installé loin du centre ville et des moyes de transport" confie Sophie, une volontaire française.
Les volontaires marocains et étrangers ont pu en effet effectuer des visites à plusieurs chantiers dans d’autres villes organisés par des sections CSM comme celles de Marrakech, de Tanger et de Casablanca. Le but étant non seulement de leur faire découvrir le travail des autres sections de l’Association Chantiers Sociaux Marocains mais également de permettre l’échange entre les différents participants : " ces sorties ont un grand mérite. Outre le fait qu’ils soient un bon moyen pour désennuyer nos invités, ils permettrent à nos adhérents d’améliorer leur niveau dans les langues surtout la langue anglaise et d’avoir une idée sur l’action associative dans d’autres contrées du monde " continue R.Anejjar.
Pour ce qui est des fresques qui ont le plus impressionné la direction de l’ENSET et participé grandement à l’embellissement de l’école, elles ont pour thème: le visage humain. S’inspirant de la technique de la peinture surréaliste, leur auteur, un jeune casablancais, déclare vouloir par le biais de ses dessins " donner un aspect plus humain à l’école où on n’a affaire qu’à un enseignement technique donc sec ".
Il est à noter que le parc zoologique de Témara a également bénéficié de ce chantier. Les 35 volontaires y ont également exécuté des travaux visant son embellissement.
La cérémonie de clôture du chantier s’est déroulée, mardi dernier, à l’ENSET dans une ambiance conviviale et bon enfant et a été ponctuée par des morceaux de musique. Et comme le veut la tradition de CSM à la fin de chaque chantier, les volontaires se sont fait arroser à l’eau froide par leurs camarades marocains.
Née en 1963, Chantiers Sociaux Marocains se fixent pour objectif la promotion du volontariat à but éducatif et social, " le développement communautaire et le renforcement de l’amitié entre les peuples ". Pour ce faire, CSM organise tout au long de l’année des cours d’alphabétisation, des séances d’animation et de soutien scolaire au profit des jeunes indigents, des caravanes de sensibilisation et d’éducation environnementale et des ateliers de formation professionnelle pour l’insertion des jeunes dans le monde de l’emploi.
Le travail des chantiers internationaux est l’une des fiertés de l’Association qui, dans le cadre de ses partenariats avec plusieurs ONGs étrangères œuvrant dans le même créneau, organise régulièrement des rencontres auxquelles prennent part des jeunes de différentes nationalités.
Chaulage, peinture à fresque, jardinage ont été au programme de cette action bénévole. " L’objectif de ce chantier comme c'est le cas pour tous les autres chantiers organisés par la CSM est de protéger et réhabiliter les infrastructures de notre pays et de favoriser l’échange culturel.
D’où l’intérêt de faire participer des volontaires de plusieurs pays. Quant au choix de l’ENSET, il a été motivé par le fait que l’école et surtout sa cour soient restées pendant longtemps dans un état de délabrement navrant. Le mur de clôture de l’établissement est devenu carrément invisible à cause des tas d’ordures jetées ici et là et des herbes folles. Il fallait donc élaguer, chauler les murs, arroser les plantes pour que l’ENSET retrouve son charme.
On a dû mettre les bouchées doubles pour finir dans les délais. Un mois n’est pas suffisant pour ce genre d’activités mais on peut dire que notre mission a été dans une large mesure réussie grâce à la persévérance et à l’enthousiasme des participants " explique Rachid Anejjar, responsable général du chantier.
Le chantier, qui s’est déroulé en deux périodes ( la première allant du 21 juillet au 6 août et la deuxième du 7 jusqu’au 20 août), a connu la participation de quelque 35 volontaires. Certains volontaires appartiennent aux autres sections des autres villes (Casablanca, Fès, Meknès, Rachidia, khémisset…) et d'autres sont venus de cinq pays étrangers ( la France, l’Espagne, l’Angleterre et le Japon). Le groupe de volontaires a été hébergé durant toute la période du chantier dans l’internat de l’ENSET. Quant à la nourriture ainsi que le matériel de travail, ils ont été fournis par la commune Agdal-Ryad.
"Ce chantier a été très constructif dans la mesure où on pu établir le contact avec nos amis marocains. De plus, on a été bien logé, bien nourri et surtout bien promené. En fait, le point fort de cette manifestation est qu’elle nous a permis de joindre l’utile à l’agréable. On bosse bien la matinée mais on consacre un bon moment de la journée pour découvrir les monuments de la ville et faire les courses. C’est tout à fait le contraire d’un chantier auquel j’avais pris part l’année dernière en Espagne. On travaillait dur et on avait été installé loin du centre ville et des moyes de transport" confie Sophie, une volontaire française.
Les volontaires marocains et étrangers ont pu en effet effectuer des visites à plusieurs chantiers dans d’autres villes organisés par des sections CSM comme celles de Marrakech, de Tanger et de Casablanca. Le but étant non seulement de leur faire découvrir le travail des autres sections de l’Association Chantiers Sociaux Marocains mais également de permettre l’échange entre les différents participants : " ces sorties ont un grand mérite. Outre le fait qu’ils soient un bon moyen pour désennuyer nos invités, ils permettrent à nos adhérents d’améliorer leur niveau dans les langues surtout la langue anglaise et d’avoir une idée sur l’action associative dans d’autres contrées du monde " continue R.Anejjar.
Pour ce qui est des fresques qui ont le plus impressionné la direction de l’ENSET et participé grandement à l’embellissement de l’école, elles ont pour thème: le visage humain. S’inspirant de la technique de la peinture surréaliste, leur auteur, un jeune casablancais, déclare vouloir par le biais de ses dessins " donner un aspect plus humain à l’école où on n’a affaire qu’à un enseignement technique donc sec ".
Il est à noter que le parc zoologique de Témara a également bénéficié de ce chantier. Les 35 volontaires y ont également exécuté des travaux visant son embellissement.
La cérémonie de clôture du chantier s’est déroulée, mardi dernier, à l’ENSET dans une ambiance conviviale et bon enfant et a été ponctuée par des morceaux de musique. Et comme le veut la tradition de CSM à la fin de chaque chantier, les volontaires se sont fait arroser à l’eau froide par leurs camarades marocains.
Née en 1963, Chantiers Sociaux Marocains se fixent pour objectif la promotion du volontariat à but éducatif et social, " le développement communautaire et le renforcement de l’amitié entre les peuples ". Pour ce faire, CSM organise tout au long de l’année des cours d’alphabétisation, des séances d’animation et de soutien scolaire au profit des jeunes indigents, des caravanes de sensibilisation et d’éducation environnementale et des ateliers de formation professionnelle pour l’insertion des jeunes dans le monde de l’emploi.
Le travail des chantiers internationaux est l’une des fiertés de l’Association qui, dans le cadre de ses partenariats avec plusieurs ONGs étrangères œuvrant dans le même créneau, organise régulièrement des rencontres auxquelles prennent part des jeunes de différentes nationalités.
