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"Nous cherchons les partenaires sérieux et les structures d'enseignement des aveugles stables et bien organisées. Ici au Maroc cet institut satisfait à nos exigences. Avec l'Union Mondiale des Aveugles, on s'est partagé les frais de ce matériel, chaque partie a versé 50% de son coût. Cette opération est la première du genre au Maroc, mais nous apportons notre aide depuis des années à des établissements d'enseignement des aveugles dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne." explique M. Dick Tucker, coordinateur de projet au sein de Force Fondation.
Jusqu'alors, à l'institut des non voyants de Témara, on reproduisait les cours et les documents écrits sur des imprimantes classiques. Sur ces machines les textes sont imprimés d'abord sur des plaques métalliques de zinc avant d'être reproduits sur papier. Cette opération était donc coûteuse et demandait beaucoup de temps. Conséquence: les exemplaires des programmes et manuels scolaires en braille n'étaient toujours pas disponibles en quantité suffisante ou dans les délais requis .
Selon les responsables de cet institut, les choses vont certainement changer grâce à ce don fait par la fondation hollandaise et l'Union Mondiale des Aveugles. En effet, l'outil informatique et l'imprimante braille permettront d'imprimer directement des textes en braille sur papier. Du coup, les retombées positifs en termes d'économie de temps, d'énergie et d'argent ne se feront pas attendre.
Selon M. Farid Bouchta, enseignant et informaticien à l'institut "Nous avons des programmes qu'il faut imprimer dans les délais. L'imprimante qu'on vient de nous offrir représente le dernier cri en matière d'impression en braille. Dorénavant, on va taper les textes sur ordinateur et les imprimer directement sur papier en braille. Le coût sera revu à la baisse bien entendu." souligne-t-il.
M. Bouchta ajoute qu'auparavant l'institut ne pouvait pas avoir tous les programmes du ministère de l'Éducation Nationale en braille. A présent, il peut se les offrir facilement. " il suffit d'avoir sur CD ou disquette tout le programme et de l'imprimer sur du papier en braille. Cela nous permettra d'avoir des manuels supplémentaires et éventuellement un nombre d' étudiants non voyants plus important" tient-il à préciser. Pour ce qui est du coût de ce don, il est estimé selon ce même enseignant à quelque vingt millions de centimes. Selon lui, c'est l'imprimante braille qui coûte le plus cher. Elle devrait coûter à elle seule 5 à 6 millions de centimes. Auxquels il faut ajouter le prix des deux ordinateurs et des logiciels spéciaux .
Ces logiciels dits de reconnaissance de caractères permettent de numériser des livres ou des textes qui peuvent être récupérés sur word et imprimés en braille.
Mais il ne suffit pas d'avoir un matériel sophistiqué pour pouvoir en tirer parti. Encore faut-il savoir le manier. D'où l'importance de former des personnes de façon à pouvoir l'utiliser.
Et c'est à ce niveau là qu'un troisième organisme intervient. Il s'agit de l'institut Monte-Claire (France) qui a mandaté une formatrice pour initier six personnes, dont deux aveugles, à l'outil informatiques ainsi qu'aux nouveaux logiciels.
"On dispense à ces stagiaires une formation bureautique afin de les amener à utiliser les outils de base comme le word ainsi que les logiciels de transcription. On les initie également à l'utilisation d'internet et cela est très important car il leur donnera l'occasion de télécharger des textes des bibliothèques virtuelles. La formation dure quinze jours, je pense que c'est insuffisant, mais cela nous permettra quand même de leur inculquer les notions de base." explique Martine Castrillo, formatrice.
Pour sa part, ce stagiaire non voyant estime qu'avec le nouveau matériel les choses deviendront plus faciles quoiqu'il ait éprouvé quelque difficultés à se familiariser avec l'outil informatique.
" Mon expérience avec l'imprimerie classique remonte à 1993. Je suis chargé de faire la correction des textes en français et en Anglais. Je pense qu'avec cette imprimante informatique, ma tâche deviendra plus facile. Concernant le stage que j'effectue actuellement, je dois reconnaître que c'est un peu difficile au départ parce que mes connaissances en informatique sont rudimentaires. Mais je pense qu'avec la pratique tout finira par rentrer dans l'ordre. L'essentiel est que j'aie acquis les notions de base pour utiliser le nouveau matériel." conclut-il.
Jusqu'alors, à l'institut des non voyants de Témara, on reproduisait les cours et les documents écrits sur des imprimantes classiques. Sur ces machines les textes sont imprimés d'abord sur des plaques métalliques de zinc avant d'être reproduits sur papier. Cette opération était donc coûteuse et demandait beaucoup de temps. Conséquence: les exemplaires des programmes et manuels scolaires en braille n'étaient toujours pas disponibles en quantité suffisante ou dans les délais requis .
Selon les responsables de cet institut, les choses vont certainement changer grâce à ce don fait par la fondation hollandaise et l'Union Mondiale des Aveugles. En effet, l'outil informatique et l'imprimante braille permettront d'imprimer directement des textes en braille sur papier. Du coup, les retombées positifs en termes d'économie de temps, d'énergie et d'argent ne se feront pas attendre.
Selon M. Farid Bouchta, enseignant et informaticien à l'institut "Nous avons des programmes qu'il faut imprimer dans les délais. L'imprimante qu'on vient de nous offrir représente le dernier cri en matière d'impression en braille. Dorénavant, on va taper les textes sur ordinateur et les imprimer directement sur papier en braille. Le coût sera revu à la baisse bien entendu." souligne-t-il.
M. Bouchta ajoute qu'auparavant l'institut ne pouvait pas avoir tous les programmes du ministère de l'Éducation Nationale en braille. A présent, il peut se les offrir facilement. " il suffit d'avoir sur CD ou disquette tout le programme et de l'imprimer sur du papier en braille. Cela nous permettra d'avoir des manuels supplémentaires et éventuellement un nombre d' étudiants non voyants plus important" tient-il à préciser. Pour ce qui est du coût de ce don, il est estimé selon ce même enseignant à quelque vingt millions de centimes. Selon lui, c'est l'imprimante braille qui coûte le plus cher. Elle devrait coûter à elle seule 5 à 6 millions de centimes. Auxquels il faut ajouter le prix des deux ordinateurs et des logiciels spéciaux .
Ces logiciels dits de reconnaissance de caractères permettent de numériser des livres ou des textes qui peuvent être récupérés sur word et imprimés en braille.
Mais il ne suffit pas d'avoir un matériel sophistiqué pour pouvoir en tirer parti. Encore faut-il savoir le manier. D'où l'importance de former des personnes de façon à pouvoir l'utiliser.
Et c'est à ce niveau là qu'un troisième organisme intervient. Il s'agit de l'institut Monte-Claire (France) qui a mandaté une formatrice pour initier six personnes, dont deux aveugles, à l'outil informatiques ainsi qu'aux nouveaux logiciels.
"On dispense à ces stagiaires une formation bureautique afin de les amener à utiliser les outils de base comme le word ainsi que les logiciels de transcription. On les initie également à l'utilisation d'internet et cela est très important car il leur donnera l'occasion de télécharger des textes des bibliothèques virtuelles. La formation dure quinze jours, je pense que c'est insuffisant, mais cela nous permettra quand même de leur inculquer les notions de base." explique Martine Castrillo, formatrice.
Pour sa part, ce stagiaire non voyant estime qu'avec le nouveau matériel les choses deviendront plus faciles quoiqu'il ait éprouvé quelque difficultés à se familiariser avec l'outil informatique.
" Mon expérience avec l'imprimerie classique remonte à 1993. Je suis chargé de faire la correction des textes en français et en Anglais. Je pense qu'avec cette imprimante informatique, ma tâche deviendra plus facile. Concernant le stage que j'effectue actuellement, je dois reconnaître que c'est un peu difficile au départ parce que mes connaissances en informatique sont rudimentaires. Mais je pense qu'avec la pratique tout finira par rentrer dans l'ordre. L'essentiel est que j'aie acquis les notions de base pour utiliser le nouveau matériel." conclut-il.
