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J - 4 : Torpeur

Est-ce l’effet de la canicule, ou alors nos dirigeants politiques ne croient plus en ce qu’ils font. Mardi soir, à quelques heures du lancement de la campagne officielle des communales, les Q.G des partis politiques étaient quasiment déserts.

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La fièvre électorale était perceptible à mille lieues de ces endroits où se prennent les décisions d’accréditation, se font les stratégies électorales et se déroulent les tractations et autres négociations sur les profils des candidats et l’appui que le parti consent à leur accorder.

Hier, donc, au siège d’un parti pourtant rompu à l’exercice électoral, seuls quelques prospectus trônant sur une table révélaient que le rendez-vous du scrutin local était inscrit dans l’agenda. La question est alors posée par la journaliste : qu’avez-vous prévu pour le lancement de la campagne électorale ? Réponse du dirigeant politique : nous avons encore un jour devant nous pour y penser.
Un cadre du parti, plus impliqué dans la gestion et la préparation du programme politique et électoral, vient à la rescousse de son patron pour lui préciser que la campagne commençait le 27 août et non le 28 comme il le croyait.

Le cas cité ici n’est pas isolé. Ailleurs aussi, la confusion est générale.
D’aucuns parlent aussi de torpeur pour qualifier le climat dans lequel se déroule la campagne des communales. Une situation que pourtant rien ne justifie.
Les partis politiques sont loin de bouder les postes de responsabilité au sein des conseils communaux, bien au contraire. Les places sont chères sur les listes et particulièrement dans les premières positions. Celles qui mènent logiquement vers les premières loges des conseils communaux et ceux encore plus convoités de la ville.

L’explication est pourtant simple assure un militant. Le système de scrutin à la proportionnelle en est responsable. Il ne favorise pas, selon lui, la concurrence sur le terrain.
« Les jeux se font avant le jour du scrutin. Il se font, ailleurs, dans les coulisses », chuchote-t-il. Il en veut pour preuve les guerres qui éclatent au sein des partis politiques pendant la période de préparation des listes.
Toute leur énergie y passe. Cela suffit-il pour autant à expliquer la tiédeur de la campagne électorale. Peut-être pas.
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