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Jacques Chirac et Hans Blix demandent à l'Irak de mieux coopérer

Les craintes d'une accélération des événements qui aurait conduit au déclenchement d'une guerre aprés la découverte par les inspecteurs onusiens d'ogives chimiques vides près de Baghdad ne se sont pas entiérement dissipées malgré la confirmation par les

Jacques Chirac et Hans Blix demandent à l'Irak de mieux coopérer
Selon le porte-parole de l'Agence internationale de l'énergie aromique (AIEA), les inspecteurs vont donner plus de détail sur cette découverte, en soulignant qu'en fin de compte c'est au Conseil de sécurité de juger s'il y a violation ou non. Le chef de la commission de contrôle, de vérification et d'inspection de l'ONU, Hans Blix, a toutefois demandé après une réunion avec le Président français Jacques Chirac à Paris, à Baghdad de fournir des explications et une coopération plus active pour éviter la guerre. Malgré les derniers développements, le camp des opposés au recours à la force ne fait que se renforcer. Le Président français a mis en garde contre toute action unilatérale, la jugeant en contradiction avec les régles internationales, ce qui motive le refus de Paris de la soutenir. Jacques Chirac a exigé en même temps une plus grande coopération irakienne en matière de désarmement. Londres, principal allié des Etats-Unis, a fait savoir qu'il ne veut pas se presser pour porter un jugement, ce qui confirme la récente prise de distance, quoique minime, du gouvernement britannique par rapport aux appels américains à une intervention militaire imminente. Le ministre allemand de la Défense , Peter Struck, a estimé qu'un vote positif de Berlin au Conseil de sécurité en faveur du recours à la force n'est sur le fond plus imaginable, réaffirmant l'opposition de Berlin à la guerre.
Le Président irakien, Saddam Hussein, a assuré, pour sa part, dans un discours, hier, à l'occasion du 12e anniversaire du déclenchement de la guerre du Golfe, que les Etats-Unis couraient au suicide s'ils osaient attaquer son pays. Le bras de fer entre Washington et Baghdad risque de s'intensifier en allant au-delà de la guerre verbale et des menaces.
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