Il a tenu à affirmer que la «longue marche vers l'unité» passe par le respect des droits républicains, avec en tête la lutte contre toute «exaltation de particularismes qui séparent».
Le grand débat lancé par la perspective d'une loi sur la laïcité a été nourri par le fait que celle-ci risque de favoriser un communautarisme qui va contre les «principes humanistes» de la France. Pourtant, au lieu d'une «communauté de destin» que défendait le Président français dans son discours hier, c'est une communautarisation sociale qui risque de voir le jour.
Plusieurs organisations musulmanes étaient montées au créneau avant la prononciation de ce discours, contestant l'interdiction qui découle de cette nouvelle loi, concernant le port du voile à l'école. Ces manifestations d'opinion expriment de vives inquiétudes au sein de la communauté musulmane en France qui se voit stigmatisée par les conclusions du Rapport Stasi.
A ce propos Jacques Chirac a demandé à ce que les prochaines semaines connaissent l'adoption de dé-marches d'explication et de médiation afin de faire connaître cette «forte notion de la cohésion nationale» qu'il soutient en se prononçant en faveur de cette nouvelle loi.
Pas de voile, pas de kippa et pas de croix de dimensions démesurées. Tout citoyen doit certes être respecté dans sa différence, mais tous doivent respecter les lois communes qui défendent la «neutralité des espaces publics». Le Président de la République française a toutefois rejeté l'introduction dans le calendrier scolaire de deux jours fériés supplémentaires pour les fêtes religieuses juive de Kippour et musulmane de l'Aïd El Kebir.
Le grand débat lancé par la perspective d'une loi sur la laïcité a été nourri par le fait que celle-ci risque de favoriser un communautarisme qui va contre les «principes humanistes» de la France. Pourtant, au lieu d'une «communauté de destin» que défendait le Président français dans son discours hier, c'est une communautarisation sociale qui risque de voir le jour.
Plusieurs organisations musulmanes étaient montées au créneau avant la prononciation de ce discours, contestant l'interdiction qui découle de cette nouvelle loi, concernant le port du voile à l'école. Ces manifestations d'opinion expriment de vives inquiétudes au sein de la communauté musulmane en France qui se voit stigmatisée par les conclusions du Rapport Stasi.
A ce propos Jacques Chirac a demandé à ce que les prochaines semaines connaissent l'adoption de dé-marches d'explication et de médiation afin de faire connaître cette «forte notion de la cohésion nationale» qu'il soutient en se prononçant en faveur de cette nouvelle loi.
Pas de voile, pas de kippa et pas de croix de dimensions démesurées. Tout citoyen doit certes être respecté dans sa différence, mais tous doivent respecter les lois communes qui défendent la «neutralité des espaces publics». Le Président de la République française a toutefois rejeté l'introduction dans le calendrier scolaire de deux jours fériés supplémentaires pour les fêtes religieuses juive de Kippour et musulmane de l'Aïd El Kebir.
