De telles atteintes constitueraient "une insulte aux valeurs islamiques et aux sentiments de millions de musulmans à travers le monde", a averti dans un communiqué le principal parti irakien d'opposition chiite, l'Assemblée suprême de la Révolution islamique d'Irak (Asrii), réfugiée en Iran, pays majoritairement chiite comme l'Irak.
C'est à Kerbala, à moins de 100 kilomètres au sud-ouest de Bagdad, qu'est enterré une des plus éminentes figures du chiisme, Al-Hussein, petit-fils du prophète et troisième imam. Son mausolée, rasé à plusieurs reprises au gré de l'histoire, attire chaque année des millions de pèlerins en chemin vers La Mecque ou Najaf où se trouve le tombeau d'Ali, cousin et gendre de Mahomet et père de d'Al-Hussein. Après l'assassinat d'Ali en 661, ses partisans, appelés chiites (chi'a signifie "faction" en arabe), se rangent derrière ses fils, Al-Hassan, le "deuxième imam", et Al-Hussein, estimant que les descendants de cette lignée étaient les seuls légitimes pour succéder au prophète. Pour les chiites, les califes qui avaient pris le pouvoir après Ali --et étaient soutenus par les sunnites-- étaient des "usurpateurs".
Mais Al-Hussein, dont les chiites célèbrent annuellement le martyr par des flagellations et des amputations lors du mois de deuil de Moharram et de l'Achoura, est tué à Kerbala en 680 alors qu'il marche avec un centaine d'hommes vers le centre de l'Irak pour faire valoir ses droits. Il est décapité dans une bataille inégale contre le calife omayyade.
Malgré les persécutions des abbassides ou des wahhabites, le rayonnement religieux de Kerbala n'a cessé de grandir depuis. Son sol est sacré et les chiites, dans la prière, sont censés incliner le front sur un morceau d'argile venu de Kerbala.
Kerbala, aujourd'hui peuplée de 300 à 500.000 habitants selon les sources, est redevenue ville martyre en 1991. Le soulèvement chiite dans le sud et kurde dans le nord, à la faveur de la déroute irakienne dans la guerre du Golfe, est férocement réprimé par la Garde républicaine de Saddam Hussein, issu de la minorité sunnite en Irak.
Des milliers de personnes sont tuées, les mosquées et la palmeraie ceinturant le mausolée d'Al-Hussein détruites. Les chiites en conservent une profonde défiance envers les Américains, coupables de les avoir "lâchés".
C'est à Kerbala, à moins de 100 kilomètres au sud-ouest de Bagdad, qu'est enterré une des plus éminentes figures du chiisme, Al-Hussein, petit-fils du prophète et troisième imam. Son mausolée, rasé à plusieurs reprises au gré de l'histoire, attire chaque année des millions de pèlerins en chemin vers La Mecque ou Najaf où se trouve le tombeau d'Ali, cousin et gendre de Mahomet et père de d'Al-Hussein. Après l'assassinat d'Ali en 661, ses partisans, appelés chiites (chi'a signifie "faction" en arabe), se rangent derrière ses fils, Al-Hassan, le "deuxième imam", et Al-Hussein, estimant que les descendants de cette lignée étaient les seuls légitimes pour succéder au prophète. Pour les chiites, les califes qui avaient pris le pouvoir après Ali --et étaient soutenus par les sunnites-- étaient des "usurpateurs".
Mais Al-Hussein, dont les chiites célèbrent annuellement le martyr par des flagellations et des amputations lors du mois de deuil de Moharram et de l'Achoura, est tué à Kerbala en 680 alors qu'il marche avec un centaine d'hommes vers le centre de l'Irak pour faire valoir ses droits. Il est décapité dans une bataille inégale contre le calife omayyade.
Malgré les persécutions des abbassides ou des wahhabites, le rayonnement religieux de Kerbala n'a cessé de grandir depuis. Son sol est sacré et les chiites, dans la prière, sont censés incliner le front sur un morceau d'argile venu de Kerbala.
Kerbala, aujourd'hui peuplée de 300 à 500.000 habitants selon les sources, est redevenue ville martyre en 1991. Le soulèvement chiite dans le sud et kurde dans le nord, à la faveur de la déroute irakienne dans la guerre du Golfe, est férocement réprimé par la Garde républicaine de Saddam Hussein, issu de la minorité sunnite en Irak.
Des milliers de personnes sont tuées, les mosquées et la palmeraie ceinturant le mausolée d'Al-Hussein détruites. Les chiites en conservent une profonde défiance envers les Américains, coupables de les avoir "lâchés".
