L'utilisation de l'IRM dans le domaine médical, apparue au début des années 1980, s'est aujourd'hui banalisée. Elle permet de visualiser les organes avec des résultats bien souvent supérieurs aux autres techniques d'imagerie, et a considérablement amélioré le diagnostic de toute une série de maladies.
En outre, elle a permis de remplacer diverses méthodes d'investigation pénibles et risquées, en évitant l'introduction dans l'organisme de substances destinées à mettre des éléments en contraste, mais susceptibles de créer des infections. Elle semble sans danger, ce qui n'est pas le cas des radios par rayon X. L'IRM est extrêmement utile pour des analyses du cerveau ou de la moelle épinière, notamment utilisées pour le diagnostic de la sclérose en plaque. Elle peut par exemple se substituer à l'arthroscopie, ou à de pénibles analyses du pancréas.
Grâce à la précision apportée par la résonance magnétique, les chirurgiens peuvent désormais localiser avec précision les tumeurs à opérer. On peut également guider le déplacement d'électrodes à l'intérieur du cerveau, dans le cadre de traitements de la maladie de Parkinson. Quelque 22.000 appareils spécialisés étaient en fonction l'an dernier dans le monde, permettant d'effectuer chaque année plus de 60 millions d'examens, sur plus ou moins tous les organes.
Le principe de l'IRM n'est pas nouveau : il s'agit d'utiliser les ondes radio émises par des noyaux atomiques lorsqu'ils reviennent à leur niveau d'énergie initial, après avoir été accélérés en étant soumis à un fort champ magnétique.
Cette découverte a déjà été récompensée par l'octroi du prix Nobel de physique aux Américains Felix Bloch et Edward Mills Purcell en 1952. Deux prix Nobel de chimie ont également couronné des recherches en la matière, en 1991 et 2002.
Pour les applications à la médecine, l'efficacité de l'IRM vient du fait que le corps humain est constitué aux deux tiers d'eau. De nombreuses maladies ont une influence directe sur cette répartition de l'eau, ce qui est particulièrement bien mis en évidence par la résonance magnétique.
"Les lauréats Nobel de cette année ont fait dans les premières années de la décennie 1970 des découvertes novatrices qui ont permis de développer aussi d'importantes applications médicales de la résonance magnétique", a expliqué l'Assemblée Nobel de l'Institut Karolinska de Stockholm, qui décerne les prix de médecine. Paul Lauterbur, chimiste américain de 74 ans, a découvert qu'il était possible de créer une image bidimensionnelle en jouant sur l'intensité du champ magnétique.
Sir Peter Mansfield, physicien britannique de 69 ans, a affiné la méthode : il a établi les modalités du traitement mathématique et de l'analyse par ordinateur des signaux, permettant de mettre au point une technique d'imagerie utilisable. Il a également montré que l'acquisition de l'image pouvait être extrêmement rapide. Les deux lauréats de l'année se partageront la somme de 10 millions de couronnes suédoises (1,11 million d'euros). Ils recevront leur prix le 10 décembre à Stockholm des mains du roi de Suède Carl XVI Gustaf.
C'est la troisième année consécutive que le prix de physiologie ou médecine est américano-britannique. En 2002, il était allé aux Britanniques Sydney Brenner et John Suston, et à l'Américain Robert Horvitz, pour leurs découvertes sur les gènes, à partir de l'étude de la vie et la mort des cellules d'un petit ver.
En 2001, l'Américain Leland H. Hartwell, et les Britanniques R. Timothy (Tim) Hunt et Paul M. Nurse avaient été récompensés pour leurs découvertes sur le contrôle du cycle cellulaire, qui a des applications directes dans la lutte contre le cancer.
En outre, elle a permis de remplacer diverses méthodes d'investigation pénibles et risquées, en évitant l'introduction dans l'organisme de substances destinées à mettre des éléments en contraste, mais susceptibles de créer des infections. Elle semble sans danger, ce qui n'est pas le cas des radios par rayon X. L'IRM est extrêmement utile pour des analyses du cerveau ou de la moelle épinière, notamment utilisées pour le diagnostic de la sclérose en plaque. Elle peut par exemple se substituer à l'arthroscopie, ou à de pénibles analyses du pancréas.
Grâce à la précision apportée par la résonance magnétique, les chirurgiens peuvent désormais localiser avec précision les tumeurs à opérer. On peut également guider le déplacement d'électrodes à l'intérieur du cerveau, dans le cadre de traitements de la maladie de Parkinson. Quelque 22.000 appareils spécialisés étaient en fonction l'an dernier dans le monde, permettant d'effectuer chaque année plus de 60 millions d'examens, sur plus ou moins tous les organes.
Le principe de l'IRM n'est pas nouveau : il s'agit d'utiliser les ondes radio émises par des noyaux atomiques lorsqu'ils reviennent à leur niveau d'énergie initial, après avoir été accélérés en étant soumis à un fort champ magnétique.
Cette découverte a déjà été récompensée par l'octroi du prix Nobel de physique aux Américains Felix Bloch et Edward Mills Purcell en 1952. Deux prix Nobel de chimie ont également couronné des recherches en la matière, en 1991 et 2002.
Pour les applications à la médecine, l'efficacité de l'IRM vient du fait que le corps humain est constitué aux deux tiers d'eau. De nombreuses maladies ont une influence directe sur cette répartition de l'eau, ce qui est particulièrement bien mis en évidence par la résonance magnétique.
"Les lauréats Nobel de cette année ont fait dans les premières années de la décennie 1970 des découvertes novatrices qui ont permis de développer aussi d'importantes applications médicales de la résonance magnétique", a expliqué l'Assemblée Nobel de l'Institut Karolinska de Stockholm, qui décerne les prix de médecine. Paul Lauterbur, chimiste américain de 74 ans, a découvert qu'il était possible de créer une image bidimensionnelle en jouant sur l'intensité du champ magnétique.
Sir Peter Mansfield, physicien britannique de 69 ans, a affiné la méthode : il a établi les modalités du traitement mathématique et de l'analyse par ordinateur des signaux, permettant de mettre au point une technique d'imagerie utilisable. Il a également montré que l'acquisition de l'image pouvait être extrêmement rapide. Les deux lauréats de l'année se partageront la somme de 10 millions de couronnes suédoises (1,11 million d'euros). Ils recevront leur prix le 10 décembre à Stockholm des mains du roi de Suède Carl XVI Gustaf.
C'est la troisième année consécutive que le prix de physiologie ou médecine est américano-britannique. En 2002, il était allé aux Britanniques Sydney Brenner et John Suston, et à l'Américain Robert Horvitz, pour leurs découvertes sur les gènes, à partir de l'étude de la vie et la mort des cellules d'un petit ver.
En 2001, l'Américain Leland H. Hartwell, et les Britanniques R. Timothy (Tim) Hunt et Paul M. Nurse avaient été récompensés pour leurs découvertes sur le contrôle du cycle cellulaire, qui a des applications directes dans la lutte contre le cancer.
