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Avocat de son état, John Grisham a commencé à écrire pour s'amuser. Son premier roman, porté à l'écran, s'intitulait «Non coupable». Des faits réels conjugués à un grand talent ont incité Grisham à abandonner définitivement le métier d'avocat et à embrasser celui d'écrivain. Bien lui en prit. Ses romans suivants, comme «La Firme» ou encore «L'Affaire Pélican» se vendirent à des millions d'exemplaires. John Grisham avait trouvé le bon filon, celui qui mène à la notoriété et au succès. Ses histoires s'appuient toujours sur des faits, une construction bien articulée et un développement qui incitent le lecteur à ne lâcher le roman qu'à la dernière page. Le mystère ne se dévoile qu'à la dernière page. «L'Héritage» est construit sur le même principe. L'histoire démarre comme un conte de fées. Un professeur de droit, sans aucun problème, découvre à la mort de son père, trois millions de dollars dans sa maison vide! Le père était un juge intègre au-dessus de tous les soupçons qui offrait le peu qu'il possèdait aux pauvres et à tous ceux qui le sollicitaitent. Il avait le cœur sur la main sauf pour ses deux fils. Le professeur de droit et le second, un toxicomane invétéré, un drogué minable.
La cupidité et l'amour de l'argent l'incitent à s'approprier cette fortune, «cet héritage» qui n'était pas compris dans la succession du juge. Et c'est là que commence la descente aux enfers pour ce professeur. Trimballant dans toutes la ville des sacs-poubelles remplis de billets verts, il commence à apprécier cet argent tombé du ciel et à vouloir le défendre au péril de sa vie. Car, bien évidemment, des personnes invisibles mais fort déterminées cherchent par tous les moyens à récupérer l'argent. Le professeur de droit fort tranquille commence alors à craindre sérieusement pour sa vie.
Pour comprendre ce qui lui arrive ou plutôt pour trouver l'origine de cette fortune, pour retrouver la quiétude d'une vie normale, loin des truands et des bandits, il mène sa propre enquête et examine les dernières affaires soumises à son père au cours des derniers mois de sa vie. Il découvre alors que le juge a été, bien malgré lui, mêlé à des affaires fort lucratives montées par des avocats peu scrupuleux. Des avocats qui traînent des firmes internationales et de grosses entreprises devant les tribunaux pour avoir causé des maladies et des maux à leurs utilisateurs. Le juge avait statué, en son âme et conscience dans l'une de ses affaires qui avait rapporté très gros. Pour lui exprimer sa sympathie, l'avocat en charge de l'affaire lui avait envoyé les fameux trois millions de dollars en liquide à son domicile. Ne sachant qu'en faire et voulant les restituer à l'expéditeur, le juge était mort avant de pouvoir le faire…
Dans un style ciselé, Grisham croque son petit monde et livre des images fort éloquentes sur le monde de la justice et des tribunaux. Pour avoir fréquenté si souvent et pendant bien longtemps cet univers, Grisham n'est guère tendre envers ses anciens confrères. Il connaît leurs travers, leur cupidité et leur souci de se remplir les poches, parfois au détriment de cette fameuse justice.
De rebondissements en rebondissements, l'histoire ne souffre aucun temps mort. Les réelles motivations des uns et des autres sont entrevues au fil des chapitres. Et fidèle à sa réputation de maître du suspense, Grisham ne livre qu'à la dernière minute la clef du mystère. Et c'est la personne à laquelle personne ne pouvait penser qui était derrière tout le grabuge dont a souffert le professeur de droit, qui a failli, basculer dans l'illégalité.
«Héritage» de Jhon Grisham, Ed. Robert Laffont, 302 pages
La cupidité et l'amour de l'argent l'incitent à s'approprier cette fortune, «cet héritage» qui n'était pas compris dans la succession du juge. Et c'est là que commence la descente aux enfers pour ce professeur. Trimballant dans toutes la ville des sacs-poubelles remplis de billets verts, il commence à apprécier cet argent tombé du ciel et à vouloir le défendre au péril de sa vie. Car, bien évidemment, des personnes invisibles mais fort déterminées cherchent par tous les moyens à récupérer l'argent. Le professeur de droit fort tranquille commence alors à craindre sérieusement pour sa vie.
Pour comprendre ce qui lui arrive ou plutôt pour trouver l'origine de cette fortune, pour retrouver la quiétude d'une vie normale, loin des truands et des bandits, il mène sa propre enquête et examine les dernières affaires soumises à son père au cours des derniers mois de sa vie. Il découvre alors que le juge a été, bien malgré lui, mêlé à des affaires fort lucratives montées par des avocats peu scrupuleux. Des avocats qui traînent des firmes internationales et de grosses entreprises devant les tribunaux pour avoir causé des maladies et des maux à leurs utilisateurs. Le juge avait statué, en son âme et conscience dans l'une de ses affaires qui avait rapporté très gros. Pour lui exprimer sa sympathie, l'avocat en charge de l'affaire lui avait envoyé les fameux trois millions de dollars en liquide à son domicile. Ne sachant qu'en faire et voulant les restituer à l'expéditeur, le juge était mort avant de pouvoir le faire…
Dans un style ciselé, Grisham croque son petit monde et livre des images fort éloquentes sur le monde de la justice et des tribunaux. Pour avoir fréquenté si souvent et pendant bien longtemps cet univers, Grisham n'est guère tendre envers ses anciens confrères. Il connaît leurs travers, leur cupidité et leur souci de se remplir les poches, parfois au détriment de cette fameuse justice.
De rebondissements en rebondissements, l'histoire ne souffre aucun temps mort. Les réelles motivations des uns et des autres sont entrevues au fil des chapitres. Et fidèle à sa réputation de maître du suspense, Grisham ne livre qu'à la dernière minute la clef du mystère. Et c'est la personne à laquelle personne ne pouvait penser qui était derrière tout le grabuge dont a souffert le professeur de droit, qui a failli, basculer dans l'illégalité.
«Héritage» de Jhon Grisham, Ed. Robert Laffont, 302 pages
