Cette rencontre, à laquelle prennent part plusieurs délégations arabes dont celle du Maroc, se veut être une contribution pour la levée des obstacles qui entravent l’action arabe commune en matière de commerce, tant il est vrai que «le renforcement de la coopération arabe entre les Unions des Chambres de commerce et les opérateurs arabes est susceptible de faire face au défis de la mondialisation et des groupements économiques internationaux».
Somme toute, cette session pourrait fort bien constituer cet aggiornamento à même de donner plus de punch à la concrétisation du projet de la zone de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens et ce conformément à l’initiative d’Agadir du 8 mai 2001 et dont une des particularités, et non des moindres est qu’elle ait révélé, qu’en dépit de la faiblesse des échanges intra-régionaux au sein de la future zone de libre-échange arabe, il existe un véritable potentiel de régionalisation. En tous les cas, une chose est sûre, eu égard à leurs proximités linguistique, culturelle et géographique, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte, pays signataires de la Déclaration d’Agadir et portant la création d’une zone de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens ( ZLEA) disposent bien d’une intensité d’échange potentielle entre eux plus grande qu’avec les autres régions du monde. De telles coudées franches, font valoir les experts, devraient être ainsi mises à profit pour baliser le terrain à la réalisation du projet de convention, tant escompté, pour la création de la zone élargie de libre-échange.
D’autant qu’avec l’établissement de la ZLEA, nombreux sont les autres acquis réalisés au plan arabe, et en l’occurrence l’évolution du commerce entre les pays de la région euro-méditerranéenne dont la tendance s’est consolidée depuis 1995 pour les pays qui ont signé des accords d’association avec l’Union Européenne (Maroc, Jordanie, Tunisie). Comprenez par-là que le partenariat euro-méditerranéen peut s’avérer un processus d’accompagnement au développement de la zone de libre-échange arabe, constituant en cela, à travers de l’introduction progressive de la concurrence au sein des systèmes productifs, un point d’appui pour les réformes et la modernisation des économies.
Au demeurant, a indiqué Abderrahmane Sahibani, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, lors du coup d’envoi des travaux des assises d’Alexandrie, «des acquis qui plaident d’emblée pour une complémentarité arabe destinée à aider à réaliser les aspirations des habitants du monde arabe».
Cela dit, le potentiel d’intégration régionale reste encore limité, en raison du niveau insuffisant de développement des pays de la ZLEA et du caractère similaire de certaines économies qui freine la réalisation d’un niveau d’échange plus élevé. De surcroît, faut-il le rappeler, les conditions politiques et réglementaires , ici et ailleurs, sont toujours loin d’être réunies. Les analystes sont formels: les pays membres de la zone de libre-échange arabe gagneraient à parachever l’assainissement macro-économique et mettre en place un cadre juridique et des procédures favorables au développement des affaires.
Et leur raisonnement est assurément imparable, surtout lorsqu’ils préconisent une meilleure coordination entre les régimes de commerce qui aiderait les pays de la zone à offrir de nouvelles opportunités à l’investissement domestique dans les secteurs des biens échangeables et des services. Sans aucun doute, et à l’occasion de la tenue de la réunion d’Alexandrie, la part belle sera donnée à cet important volet du processus de création de la zone arabe de libre-échange. La contribution des Chambres arabes de commerce peut aussi permettre d’intensifier la coopération sous-régionale et sectorielle à travers, notamment, la relance de l’UMA et la dynamisation des différentes instances régionales et de ses structures de coopération économique.
C’est que les perspectives d’intégration Sud-Sud restent toujours au prix de la mise en place de mécanismes multilatéraux d’articulation entre le processus euro-méditerranéen et celui de l’intégration sud-méditerranéenne afin de mieux s’insérer dans l’économie mondiale.
Somme toute, cette session pourrait fort bien constituer cet aggiornamento à même de donner plus de punch à la concrétisation du projet de la zone de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens et ce conformément à l’initiative d’Agadir du 8 mai 2001 et dont une des particularités, et non des moindres est qu’elle ait révélé, qu’en dépit de la faiblesse des échanges intra-régionaux au sein de la future zone de libre-échange arabe, il existe un véritable potentiel de régionalisation. En tous les cas, une chose est sûre, eu égard à leurs proximités linguistique, culturelle et géographique, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte, pays signataires de la Déclaration d’Agadir et portant la création d’une zone de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens ( ZLEA) disposent bien d’une intensité d’échange potentielle entre eux plus grande qu’avec les autres régions du monde. De telles coudées franches, font valoir les experts, devraient être ainsi mises à profit pour baliser le terrain à la réalisation du projet de convention, tant escompté, pour la création de la zone élargie de libre-échange.
D’autant qu’avec l’établissement de la ZLEA, nombreux sont les autres acquis réalisés au plan arabe, et en l’occurrence l’évolution du commerce entre les pays de la région euro-méditerranéenne dont la tendance s’est consolidée depuis 1995 pour les pays qui ont signé des accords d’association avec l’Union Européenne (Maroc, Jordanie, Tunisie). Comprenez par-là que le partenariat euro-méditerranéen peut s’avérer un processus d’accompagnement au développement de la zone de libre-échange arabe, constituant en cela, à travers de l’introduction progressive de la concurrence au sein des systèmes productifs, un point d’appui pour les réformes et la modernisation des économies.
Au demeurant, a indiqué Abderrahmane Sahibani, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, lors du coup d’envoi des travaux des assises d’Alexandrie, «des acquis qui plaident d’emblée pour une complémentarité arabe destinée à aider à réaliser les aspirations des habitants du monde arabe».
Cela dit, le potentiel d’intégration régionale reste encore limité, en raison du niveau insuffisant de développement des pays de la ZLEA et du caractère similaire de certaines économies qui freine la réalisation d’un niveau d’échange plus élevé. De surcroît, faut-il le rappeler, les conditions politiques et réglementaires , ici et ailleurs, sont toujours loin d’être réunies. Les analystes sont formels: les pays membres de la zone de libre-échange arabe gagneraient à parachever l’assainissement macro-économique et mettre en place un cadre juridique et des procédures favorables au développement des affaires.
Et leur raisonnement est assurément imparable, surtout lorsqu’ils préconisent une meilleure coordination entre les régimes de commerce qui aiderait les pays de la zone à offrir de nouvelles opportunités à l’investissement domestique dans les secteurs des biens échangeables et des services. Sans aucun doute, et à l’occasion de la tenue de la réunion d’Alexandrie, la part belle sera donnée à cet important volet du processus de création de la zone arabe de libre-échange. La contribution des Chambres arabes de commerce peut aussi permettre d’intensifier la coopération sous-régionale et sectorielle à travers, notamment, la relance de l’UMA et la dynamisation des différentes instances régionales et de ses structures de coopération économique.
C’est que les perspectives d’intégration Sud-Sud restent toujours au prix de la mise en place de mécanismes multilatéraux d’articulation entre le processus euro-méditerranéen et celui de l’intégration sud-méditerranéenne afin de mieux s’insérer dans l’économie mondiale.
