Déjà traduit en arabe mais sous forme de narration, ce chef-d'œuvre de la littérature mondiale, achevé par le poète italien vers 1321, est composé de 14.233 vers répartis en tercets, regroupés en 100 chants, eux-même divisés en trois parties : l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis.
Dans son introduction, Kadhim Jihad, qui est aussi maître de conférence à l'Institut français des langues et civilisations orientales, a souligné que «les métriques arabe et italienne n'obéissent pas aux mêmes règles et il aurait été surfait de tenter une traduction en respectant la versification originale». «J'ai opté, dit-il, pour des tercets en vers libres car ceux-ci permettent de mieux s'approcher de la musique des mots de Dante».
Pour le critique littéraire, le monde arabo-islamique et la Divine de Dante ne sont pas étrangers l'un à l'autre, même si Dante était chrétien et très proche sur le plan intellectuel de Saint Thomas d'Aquin.
Cette nouvelle traduction est d'autant plus précieuse que la région arabe connaît une «forte pénurie de nouveaux livres» et que les tendances en matière de traduction y sont «décourageantes», souligne le premier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur le développement humain dans les pays arabes, lancé au Caire en juillet 2002.
Selon l'Index Translationum de l'Unesco, considéré comme une référence en ce qui concerne les statistiques sur les traductions, 6.881 livres seulement ont été traduits en arabe depuis 1970, soit l'équivalent du total des livres traduits en lituanien pendant la même période, alors que le monde arabe compte quelque 221 millions d'arabophones contre seulement 4 millions de locuteurs du lituanien.
Poursuivant son action de «passeur» intellectuel qu'elle accomplit depuis plusieurs décennies, l'UNESCO a récemment lancé un Centre culturel d'échanges d'informations sur la traduction littéraire, qui ambitionne de devenir le premier réseau mondial de traducteurs et d'éditeurs.
La collection des œuvres représentatives de l'UNESCO qui a publié cette nouvelle traduction, a été fondée en 1984 et compte quelque 1.300 titres dans une trentaine de langues, dont 35 titres en arabe.
Dans son introduction, Kadhim Jihad, qui est aussi maître de conférence à l'Institut français des langues et civilisations orientales, a souligné que «les métriques arabe et italienne n'obéissent pas aux mêmes règles et il aurait été surfait de tenter une traduction en respectant la versification originale». «J'ai opté, dit-il, pour des tercets en vers libres car ceux-ci permettent de mieux s'approcher de la musique des mots de Dante».
Pour le critique littéraire, le monde arabo-islamique et la Divine de Dante ne sont pas étrangers l'un à l'autre, même si Dante était chrétien et très proche sur le plan intellectuel de Saint Thomas d'Aquin.
Cette nouvelle traduction est d'autant plus précieuse que la région arabe connaît une «forte pénurie de nouveaux livres» et que les tendances en matière de traduction y sont «décourageantes», souligne le premier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur le développement humain dans les pays arabes, lancé au Caire en juillet 2002.
Selon l'Index Translationum de l'Unesco, considéré comme une référence en ce qui concerne les statistiques sur les traductions, 6.881 livres seulement ont été traduits en arabe depuis 1970, soit l'équivalent du total des livres traduits en lituanien pendant la même période, alors que le monde arabe compte quelque 221 millions d'arabophones contre seulement 4 millions de locuteurs du lituanien.
Poursuivant son action de «passeur» intellectuel qu'elle accomplit depuis plusieurs décennies, l'UNESCO a récemment lancé un Centre culturel d'échanges d'informations sur la traduction littéraire, qui ambitionne de devenir le premier réseau mondial de traducteurs et d'éditeurs.
La collection des œuvres représentatives de l'UNESCO qui a publié cette nouvelle traduction, a été fondée en 1984 et compte quelque 1.300 titres dans une trentaine de langues, dont 35 titres en arabe.
