Le communiqué de la Maison Royale indique que le Souverain a décidé de donner au nouveau-né le prénom de son auguste grand-père, Moulay Al Hassan. Il précise que le nouveau-né et sa maman, S.A.R. la Princesse Lalla Salma, se portent bien.
Le peuple marocain a aussitôt exprimé sa grande joie, et plusieurs centaines de citoyens avaient afflué, hier matin déjà, aux portes du Palais Royal dès que les 101 coups de salve eurent retenti, emplissant la capitale et, au-delà, tout le Royaume d’une immense liesse.
La naissance d’un Prince ou d’une Princesse s’inscrit toujours, en effet, dans la continuité historique et organique de la nation. Elle marque à chaque fois le point de départ nouveau d’un enchaînement où le fil conducteur est la pérennité monarchique et la finalité, la grandeur du Royaume. La Dynastie Alaouite, qui a succédé à celles des Saâdiens, des Wattasides, des Mérinides, des Almohades, des Mourabitines et plus, loin, aux Idrissides, est aujourd’hui plus que jamais dépositaire d’une mission historique, articulée autour des mêmes impératifs : l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la prospérité du peuple marocain. Autant, sinon plus que des préceptes, ces valeurs cardinales sont au principe de chaque règne, le Souverain de chaque époque les faisant siennes et s’y soumettant d’emblée. L’occupation coloniale, qui a duré quarante-quatre ans et quelques mois, n’a aucunement altéré cette règle, bien au contraire.
Feu Mohammed V, qui a vécu quasiment d’un bout à l’autre l’aventure coloniale , a grandi dans l’ombre d’un protectorat qu’il a appris à observer alors qu’il n’était qu’enfant, ensuite à lui résister une fois adolescent et jeune homme, enfin à le combattre en encadrant et en inspirant le mouvement nationalitaire jusqu’à la libération en 1956 dont il a incarné le leadership.
Le peuple marocain a aussitôt exprimé sa grande joie, et plusieurs centaines de citoyens avaient afflué, hier matin déjà, aux portes du Palais Royal dès que les 101 coups de salve eurent retenti, emplissant la capitale et, au-delà, tout le Royaume d’une immense liesse.
La naissance d’un Prince ou d’une Princesse s’inscrit toujours, en effet, dans la continuité historique et organique de la nation. Elle marque à chaque fois le point de départ nouveau d’un enchaînement où le fil conducteur est la pérennité monarchique et la finalité, la grandeur du Royaume. La Dynastie Alaouite, qui a succédé à celles des Saâdiens, des Wattasides, des Mérinides, des Almohades, des Mourabitines et plus, loin, aux Idrissides, est aujourd’hui plus que jamais dépositaire d’une mission historique, articulée autour des mêmes impératifs : l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la prospérité du peuple marocain. Autant, sinon plus que des préceptes, ces valeurs cardinales sont au principe de chaque règne, le Souverain de chaque époque les faisant siennes et s’y soumettant d’emblée. L’occupation coloniale, qui a duré quarante-quatre ans et quelques mois, n’a aucunement altéré cette règle, bien au contraire.
Feu Mohammed V, qui a vécu quasiment d’un bout à l’autre l’aventure coloniale , a grandi dans l’ombre d’un protectorat qu’il a appris à observer alors qu’il n’était qu’enfant, ensuite à lui résister une fois adolescent et jeune homme, enfin à le combattre en encadrant et en inspirant le mouvement nationalitaire jusqu’à la libération en 1956 dont il a incarné le leadership.
