Le président français a exprimé ce point de vue lors d'un déjeuner avec le Premier ministre norvégien Kjell Magne Bondevik.
Les Etats-Unis souhaitent obtenir du Conseil de sécurité de l'ONU une résolution permettant la levée immédiate des sanctions contre Baghdad et la mise en place d'un Fonds d'assistance, alimenté essentiellement par les revenus pétroliers et placé sous l'autorité des «puissances occupantes».
M. Chirac a affirmé que «la France travaillait aux Nations unies dans le même esprit constructif que la Norvège en espérant que des améliorations puissent être apportées au projet de résolution grâce aux discussions en cours», a dit Mme Colonna.
«En effet à l'heure actuelle, le rôle prévu pour les Nations unies par le projet est insuffisant», selon la porte-parole.
«Le président de la République s'est dit toutefois convaincu qu'il est possible d'améliorer sensiblement le texte ce qui permettrait à chacun de le considérer favorablement», a-t-elle ajouté.
De sources diplomatiques, on expliquait que cela signifiait que Paris ne s'opposerait pas à ce projet de résolution en faisant usage de son droit de veto au Conseil, mais s'abstiendra ou votera pour si la place de l'ONU était confortée.
our sa part, le Premier ministre norvégien a déclaré aux journalistes qu'il avait dit à M. Chirac «qu'il ne faudrait pas que le débat au Conseil de sécurité prenne trop de temps.
Il est très important que cette solution soit votée dès que possible pour assurer à l'ONU un rôle le plus important possible», a-t-il ajouté. «Je l'ai encouragé à être pragmatique et flexible. J'ai l'impression qu'il le sera. Je ne pense pas que la France s'opposera à la résolution mais qu'elle travaillera à obtenir des amendements qui la rende plus acceptable à ses yeux», a dit M. Bondevik à l'issue du déjeuner.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Iouri Fedotov a affirmé lundi que ce projet de résolution devrait être soumis au vote du Conseil dès cette semaine, laissant entendre qu'un compromis était proche.
Avant la guerre en Irak, la France et la Russie avaient menacé de mettre leur veto à un projet de résolution qui aurait donné un feu vert de l'ONU à l'intervention américaine et britannique.
Les Etats-Unis souhaitent obtenir du Conseil de sécurité de l'ONU une résolution permettant la levée immédiate des sanctions contre Baghdad et la mise en place d'un Fonds d'assistance, alimenté essentiellement par les revenus pétroliers et placé sous l'autorité des «puissances occupantes».
M. Chirac a affirmé que «la France travaillait aux Nations unies dans le même esprit constructif que la Norvège en espérant que des améliorations puissent être apportées au projet de résolution grâce aux discussions en cours», a dit Mme Colonna.
«En effet à l'heure actuelle, le rôle prévu pour les Nations unies par le projet est insuffisant», selon la porte-parole.
«Le président de la République s'est dit toutefois convaincu qu'il est possible d'améliorer sensiblement le texte ce qui permettrait à chacun de le considérer favorablement», a-t-elle ajouté.
De sources diplomatiques, on expliquait que cela signifiait que Paris ne s'opposerait pas à ce projet de résolution en faisant usage de son droit de veto au Conseil, mais s'abstiendra ou votera pour si la place de l'ONU était confortée.
our sa part, le Premier ministre norvégien a déclaré aux journalistes qu'il avait dit à M. Chirac «qu'il ne faudrait pas que le débat au Conseil de sécurité prenne trop de temps.
Il est très important que cette solution soit votée dès que possible pour assurer à l'ONU un rôle le plus important possible», a-t-il ajouté. «Je l'ai encouragé à être pragmatique et flexible. J'ai l'impression qu'il le sera. Je ne pense pas que la France s'opposera à la résolution mais qu'elle travaillera à obtenir des amendements qui la rende plus acceptable à ses yeux», a dit M. Bondevik à l'issue du déjeuner.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Iouri Fedotov a affirmé lundi que ce projet de résolution devrait être soumis au vote du Conseil dès cette semaine, laissant entendre qu'un compromis était proche.
Avant la guerre en Irak, la France et la Russie avaient menacé de mettre leur veto à un projet de résolution qui aurait donné un feu vert de l'ONU à l'intervention américaine et britannique.
