«La destruction de six nouveaux missiles Al-Samoud 2 a commencé à 06H00 GMT à Al-Taji», complexe militaire proche de Baghdad, a déclaré Oudaï Al-Taï, directeur général du ministère de l’Information irakien.
Depuis le début de l’élimination de ces armements le 1er mars, 34 ont été broyés par des bulldozers dans ce complexe. Deux ogives vides, cinq moteurs, une rampe de lancement et deux chambres de coulée pour fuselages ont été également détruits.
La reprise des destructions intervient après un rapport la veille devant le Conseil de sécurité de l’ONU de M. Blix qui a fait état de premiers progrès substantiels depuis des années dans le processus de désarmement de l’Irak.
«Nous n’assistons pas à la destruction de cure-dents. Des armes mortelles sont détruites», a-t-il expliqué en évoquant les Al-Samoud 2, des engins de dix mètres de haut, équipés d’une ogive chargée de 300 kg d’explosif conventionnel. Pour les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ces gestes irakiens interviennent trop tard et ne suffisent pas à démontrer la détermination de Baghdad à ‘être une puissance militaire régionale. Dès vendredi soir, l’agence officielle irakienne Ina avait qualifié de «stupidités» les accusations en ce sens des chefs de la diplomatie américaine Colin Powell et britanniques Jack Straw devant le Conseil de sécurité. «Colin Powell et son valet britannique Jack Straw ont répété les même ns et stupidités qui avaient suscité et continuent de susciter la réprobation de la communauté internationale», a affirmé Ina.
Vote, la semaine prochaine
L’Irak a indiqué posséder plus d’une centaine de ces missiles dont l’ONU a établi qu’ils dépassaient la portée de 150 km autorisée par les résolutions de l’Onu après la guerre du Golfe en 1991. Les Irakiens, qui contestent cette appréciation, ont toutefois accepté d’éliminer ce type d’armes.
Pour les Etats-Unis, qui ont massé 240.000 hommes autour de l’Irak, le temps de la diplomatie touche à sa fin et l’Irak est loin d’avoir fait ce que la communauté internationale exigeait de lui. «L’Irak se refuse toujours à apporter la coopération immédiate, active et inconditionnelle» qui lui est demandée, a assuré M. Powell. «Le temps continue de passer et les conséquences pour Saddam Hussein de son refus de désarmer seront très, très réelles», a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne souhaitent mettre au vote la semaine prochaine une résolution qui donne jusqu’au 17 mars à Baghdad pour faire la démonstration de sa volonté de «désarmer» .
Pour la presse britannique, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont prêts à attaquer l’Irak dès l’expiration de cet ultimatum si Baghdad ne se plie pas à toutes ses obligations en matière de désarmement.
Cet ultimatum est inacceptable pour d’autres membres du Conseil de sécurité, comme la France ou la Russie, mais Washington considère qu’une opération militaire peut être lancée sans nouvelle résolution de l’ONU.
Pour l’ambassadeur irakien aux Nations unies Mohamed Al-Douri, «la guerre ne permettra pas de découvrir des armes de destruction massive (en Irak) mais elle sèmera la destruction». «Il n’existe pas de telles armes, excepté dans l’imagination de certains», a-t-il assuré.
«Il semble que la possibilité d’une guerre d’agression lancée contre l’Irak soit devenue imminente, quelle que soit la décision que prendra ce Conseil de sécurité», a déploré le diplomate.
Depuis le début de l’élimination de ces armements le 1er mars, 34 ont été broyés par des bulldozers dans ce complexe. Deux ogives vides, cinq moteurs, une rampe de lancement et deux chambres de coulée pour fuselages ont été également détruits.
La reprise des destructions intervient après un rapport la veille devant le Conseil de sécurité de l’ONU de M. Blix qui a fait état de premiers progrès substantiels depuis des années dans le processus de désarmement de l’Irak.
«Nous n’assistons pas à la destruction de cure-dents. Des armes mortelles sont détruites», a-t-il expliqué en évoquant les Al-Samoud 2, des engins de dix mètres de haut, équipés d’une ogive chargée de 300 kg d’explosif conventionnel. Pour les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ces gestes irakiens interviennent trop tard et ne suffisent pas à démontrer la détermination de Baghdad à ‘être une puissance militaire régionale. Dès vendredi soir, l’agence officielle irakienne Ina avait qualifié de «stupidités» les accusations en ce sens des chefs de la diplomatie américaine Colin Powell et britanniques Jack Straw devant le Conseil de sécurité. «Colin Powell et son valet britannique Jack Straw ont répété les même ns et stupidités qui avaient suscité et continuent de susciter la réprobation de la communauté internationale», a affirmé Ina.
Vote, la semaine prochaine
L’Irak a indiqué posséder plus d’une centaine de ces missiles dont l’ONU a établi qu’ils dépassaient la portée de 150 km autorisée par les résolutions de l’Onu après la guerre du Golfe en 1991. Les Irakiens, qui contestent cette appréciation, ont toutefois accepté d’éliminer ce type d’armes.
Pour les Etats-Unis, qui ont massé 240.000 hommes autour de l’Irak, le temps de la diplomatie touche à sa fin et l’Irak est loin d’avoir fait ce que la communauté internationale exigeait de lui. «L’Irak se refuse toujours à apporter la coopération immédiate, active et inconditionnelle» qui lui est demandée, a assuré M. Powell. «Le temps continue de passer et les conséquences pour Saddam Hussein de son refus de désarmer seront très, très réelles», a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne souhaitent mettre au vote la semaine prochaine une résolution qui donne jusqu’au 17 mars à Baghdad pour faire la démonstration de sa volonté de «désarmer» .
Pour la presse britannique, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont prêts à attaquer l’Irak dès l’expiration de cet ultimatum si Baghdad ne se plie pas à toutes ses obligations en matière de désarmement.
Cet ultimatum est inacceptable pour d’autres membres du Conseil de sécurité, comme la France ou la Russie, mais Washington considère qu’une opération militaire peut être lancée sans nouvelle résolution de l’ONU.
Pour l’ambassadeur irakien aux Nations unies Mohamed Al-Douri, «la guerre ne permettra pas de découvrir des armes de destruction massive (en Irak) mais elle sèmera la destruction». «Il n’existe pas de telles armes, excepté dans l’imagination de certains», a-t-il assuré.
«Il semble que la possibilité d’une guerre d’agression lancée contre l’Irak soit devenue imminente, quelle que soit la décision que prendra ce Conseil de sécurité», a déploré le diplomate.
