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«Le racisme hélas est un cancer qui existe aussi sur le continent», a-t-il déclaré, indiquant avoir demandé «aux services de police de tout faire pour retrouver le ou les auteurs de cet attentat».
Le ministre français a également rencontré le président de cette association, M. Miloud Mesgati.
Cet attentat, non revendiqué, est le cinquième qui vise les locaux de l’«Union des Marocains» à Ajaccio. «Le dernier en date remonte au mois d’août. La communauté marocaine établie en Corse est profondément attristée», avait déclaré à la MAP M. Mesgati. Selon M. Mesgati, «une demande de protection a été déposée auprès des autorités locales à la suite de cette série d’attentats. Un fourgon de gendarmes était bien là mais il a quitté les lieux à minuit. L’attentat a été commis vers 0h30»
«Nous considérons donc que nous n’avons pas été assez protégés», avait-il déploré, ajoutant que «Le gardien, sous le choc, a dû être hospitalisé».
Un mois auparavant, un tract raciste, signé par une «organisation secrète corse», a été largement distribué dans plusieurs villes de l’île pour «dénoncer» «la pression de l’invasion arabo-musulmane». De son côté, le collectif antiraciste corse «Ava Basta» a appelé à un rassemblement de protestation lundi devant le siège de l’association soulignant que cet attentat «prouvait» que ses «inquiétudes étaient fondées». «Nous n’avons cessé de mettre en garde contre une montée certaine du racisme dans notre île depuis deux ou trois ans, qui ne s’affiche pas seulement sur les murs mais dans des incidents divers», a déploré l’association «Ava Basta» dans un communiqué, ajoutant que «l’indifférence est un terreau fertile à la montée des haines».
L’association «Ava Basta» «interpelle les politiques, élus, intellectuels, et organismes socioprofessionnels afin qu’ils s’expriment clairement sur le problème du racisme et de la xénophobie».
Le président UMP (majorité présidentielle) de l’assemblée de Corse, José Rossi, a pour sa part «condamné avec la plus grande fermeté» cet attentat.
«La Corse, qui a vocation à être une terre d’accueil, ne peut accepter de tels actes qui donnent de notre île la plus mauvaise image», a-t-il souligné, lui aussi, dans un communiqué, appelant «l’ensemble des élus insulaires à se rassembler dans une démarche de solidarité».
Le ministre français a également rencontré le président de cette association, M. Miloud Mesgati.
Cet attentat, non revendiqué, est le cinquième qui vise les locaux de l’«Union des Marocains» à Ajaccio. «Le dernier en date remonte au mois d’août. La communauté marocaine établie en Corse est profondément attristée», avait déclaré à la MAP M. Mesgati. Selon M. Mesgati, «une demande de protection a été déposée auprès des autorités locales à la suite de cette série d’attentats. Un fourgon de gendarmes était bien là mais il a quitté les lieux à minuit. L’attentat a été commis vers 0h30»
«Nous considérons donc que nous n’avons pas été assez protégés», avait-il déploré, ajoutant que «Le gardien, sous le choc, a dû être hospitalisé».
Un mois auparavant, un tract raciste, signé par une «organisation secrète corse», a été largement distribué dans plusieurs villes de l’île pour «dénoncer» «la pression de l’invasion arabo-musulmane». De son côté, le collectif antiraciste corse «Ava Basta» a appelé à un rassemblement de protestation lundi devant le siège de l’association soulignant que cet attentat «prouvait» que ses «inquiétudes étaient fondées». «Nous n’avons cessé de mettre en garde contre une montée certaine du racisme dans notre île depuis deux ou trois ans, qui ne s’affiche pas seulement sur les murs mais dans des incidents divers», a déploré l’association «Ava Basta» dans un communiqué, ajoutant que «l’indifférence est un terreau fertile à la montée des haines».
L’association «Ava Basta» «interpelle les politiques, élus, intellectuels, et organismes socioprofessionnels afin qu’ils s’expriment clairement sur le problème du racisme et de la xénophobie».
Le président UMP (majorité présidentielle) de l’assemblée de Corse, José Rossi, a pour sa part «condamné avec la plus grande fermeté» cet attentat.
«La Corse, qui a vocation à être une terre d’accueil, ne peut accepter de tels actes qui donnent de notre île la plus mauvaise image», a-t-il souligné, lui aussi, dans un communiqué, appelant «l’ensemble des élus insulaires à se rassembler dans une démarche de solidarité».
