C'est un véritable déversoir d'égouts qui se jette en plein air de la plage municipale de Mohammedia.
Ce tunnel de saleté a meurtri ce magnifique site à cause des eaux domestiques, eaux collectives de lavage, huiles de vidange, médicaments périmés, matières fécales qu'il achemine quotidiennement au bord de la mer.
Ce flot, varié d'eaux usées déversées quotidiennement, menace la santé humaine et nuit aux ressources biologiques et aux écosystèmes. En effet, les eaux d'égouts et de tous les produits dont se débarrassent les habitants des habitations situées à proximité de la plage dégradent le milieu naturel.
En dépit de l'absence de statistiques sur les contaminations qui pourraient avoir lieu dans cette plage, il est clair que les répercussions de ces effluents sur les baigneurs sont évidentes. Pourtant la commune de Mohammedia n'a même pas pris la peine de procéder à la fermeture de la plage ni même installer une pancarte signalant la présence d'un égout sur les lieux.
La présence de certaines substances dangereuses dans ces eaux qui pourraient mettre en péril la santé humaine (produits pharmaceutiques et produits d'hygiène et de beauté) devrait inciter les responsables à prendre des mesures adéquates au lieu de laisser les citoyens se baigner à côté de l'égout.
Ce comportement raisonne comme un mépris aux citoyens qui se sont familiarisés avec ce tunnel.
Ces mêmes autorités font de la sourde oreille à la campagne Boundif relative à la protection de l'environnement diffusée quotidiennement sur les deux chaînes de télévisions. Le message de ces spots qui traite chaque fois des thèmes différents relatifs à la pollution et ses nuisances n'a pas apparemment été bien saisi.
Avec un peu d'intelligence, ce problème pourrait être évité surtout que le lieu où se jette le tunnel est un lieu très fréquenté en hiver comme en été par des nationaux et étrangers. Le génie qui a donné le feu vert à acheminer l'égout vers la plage a fait preuve d'un amour sans faille pour l'environnement et les habitants de la ville. Cet urbaniste exemplaire a préconisé la solution la moins coûteuse au détriment du bien-être des usagers de la plage.
Cette solution primitive et inacceptable conçue pour faire évacuer les eaux usées des habitants des lotissements avoisinantes et de l'hôtel Samir, n'est pas pour arranger la réputation des sites balnéaires de la ville déjà ternis par la présence de la raffinerie Samir.
Si aujourd'hui la commune ne dispose pas de moyens pour changer le cours de cet égout, il pourra au moins prendre la sage décision de fermer cette plage aux baigneurs et signaler aux visiteurs la présence d'un déversoir sur les lieux.
La ville des fleurs mérite un sort meilleur, elle a les atouts nécessaires pour briller comme jadis et tenir de nouveau la dragée haute aux autres villes marocaines qui aspirent au pavillon bleu.
C'est aux responsables de faire respecter l'environnement et faire en sorte que des cas similaires ne reproduisent plus.
Ce tunnel de saleté a meurtri ce magnifique site à cause des eaux domestiques, eaux collectives de lavage, huiles de vidange, médicaments périmés, matières fécales qu'il achemine quotidiennement au bord de la mer.
Ce flot, varié d'eaux usées déversées quotidiennement, menace la santé humaine et nuit aux ressources biologiques et aux écosystèmes. En effet, les eaux d'égouts et de tous les produits dont se débarrassent les habitants des habitations situées à proximité de la plage dégradent le milieu naturel.
En dépit de l'absence de statistiques sur les contaminations qui pourraient avoir lieu dans cette plage, il est clair que les répercussions de ces effluents sur les baigneurs sont évidentes. Pourtant la commune de Mohammedia n'a même pas pris la peine de procéder à la fermeture de la plage ni même installer une pancarte signalant la présence d'un égout sur les lieux.
La présence de certaines substances dangereuses dans ces eaux qui pourraient mettre en péril la santé humaine (produits pharmaceutiques et produits d'hygiène et de beauté) devrait inciter les responsables à prendre des mesures adéquates au lieu de laisser les citoyens se baigner à côté de l'égout.
Ce comportement raisonne comme un mépris aux citoyens qui se sont familiarisés avec ce tunnel.
Ces mêmes autorités font de la sourde oreille à la campagne Boundif relative à la protection de l'environnement diffusée quotidiennement sur les deux chaînes de télévisions. Le message de ces spots qui traite chaque fois des thèmes différents relatifs à la pollution et ses nuisances n'a pas apparemment été bien saisi.
Avec un peu d'intelligence, ce problème pourrait être évité surtout que le lieu où se jette le tunnel est un lieu très fréquenté en hiver comme en été par des nationaux et étrangers. Le génie qui a donné le feu vert à acheminer l'égout vers la plage a fait preuve d'un amour sans faille pour l'environnement et les habitants de la ville. Cet urbaniste exemplaire a préconisé la solution la moins coûteuse au détriment du bien-être des usagers de la plage.
Cette solution primitive et inacceptable conçue pour faire évacuer les eaux usées des habitants des lotissements avoisinantes et de l'hôtel Samir, n'est pas pour arranger la réputation des sites balnéaires de la ville déjà ternis par la présence de la raffinerie Samir.
Si aujourd'hui la commune ne dispose pas de moyens pour changer le cours de cet égout, il pourra au moins prendre la sage décision de fermer cette plage aux baigneurs et signaler aux visiteurs la présence d'un déversoir sur les lieux.
La ville des fleurs mérite un sort meilleur, elle a les atouts nécessaires pour briller comme jadis et tenir de nouveau la dragée haute aux autres villes marocaines qui aspirent au pavillon bleu.
C'est aux responsables de faire respecter l'environnement et faire en sorte que des cas similaires ne reproduisent plus.
