On pourrait facilement rester en dehors de la polémique et souligner que notre petit écran national s’est délimité ses frontières et gère raisonnablement ce problème.
Les responsables des deux chaînes sont très rigoureux quant aux programmes diffusés en l’occurrence lors des heures de grande écoute. La diffusion des longs-métrages est soumise à la mention qui indique la tranche d’âge autorisée. En effet, les films et quelques rares émissions importés sont passés au peigne fin avant que l’audience marocaine ne découvre leurs péripéties. Difficile de demeurer impartial alors que la majorité de l’audience exige elle-même que les longs-métrages comportent un maximum de scènes stimulantes si l’on veut éviter le terme «violence». Entre le pour et le contre, une chose est sûre : les chaînes télévisées ne peuvent s’offrir le luxe d’endiguer radicalement la diffusion des films comportant des images violentes.
A cet effet, Omar Salim, directeur de la programmation à 2M nous explique la démarche de la chaîne : « il est difficile de plaire à toutes les catégories de public. Entre défenseurs et détracteurs de la diffusion de quelques séquences de la violence, il faut dire que les admirateurs des sensations fortes remportent de loin le vote. Nous sommes très méticuleux lorsque l’on procède à la sélection de nos programmes. C’est la politique du juste milieu que nous prônons, ajoute-t-il, tout en accordant une attention particulière aux paramètres sociaux et religieux de notre pays. Comme la violence est un ingrédient très vendeur, on prend des précautions. On dégage notre responsabilité, et l’on ne diffuse les films dont les images de violence sont insoutenables qu’avec la mention ou l’on suggère l’accord parental», explique Omar Salim.
Commercialement parlant, il est difficile donc de fermer totalement la fenêtre de la violence. Reste, la grande question qui perplexe les parents : La violence à la télévision a-t-elle un impact sur le psychisme des enfants?
Depuis une décennie au moins les parents encouragent leurs enfants de passer un temps plus large devant le petit écran, à tel point que certains l’ont hissé au niveau de la fonction de baby-sitter. Plus question d’effleurer le problème, il faut au contraire en parler ouvertement.
Ce sont les pédopsychiatres qui tiennent à attirer l’attention des parents en leur expliquant que puisque l’on ne peut échapper à la violence totalement, il faut œuvrer, au moins, à réduire au maximum le temps passé par les enfants en face du petit écran. A un âge où la psychologie de l’enfant est encore fragile, les images, les réactions et même les propos ne passent pas sans effet. Toutes les informations (visuelles et verbales) sont chopées par le patrimoine psychique de l’enfant. La surconsommation télévisuelle entraîne chez les enfants ce que les psychiatres dénomment le « syndrome d’imprégnation télévisuelle ». En clair, lorsque les enfants consomment des centaines d’images, ils connaissent une sorte d’overdose dont les conséquences sont néfastes pour leur équilibre psychoaffectif.
Sens de la réalité
Nombreux sont les enfants qui perdent le sens de la réalité, risquent de se replier sur eux -mêmes, plongent dans un monde complètement irréel régi par le rêve et le fantastique. Souvent, c’est sur le plan physique que l’abcès explose. Les enfants souffrent de comportement névrotique associé à des troubles de sommeil qui montrent clairement leur désarroi. Cette séduction par l’image qui atteint des paramètres de la sublimation prend des allures offensives, provoquant des tensions psychiques. Il ne faut pas s’étonner, donc, lorsque l’enfant refuse de nouer des relations avec ses pairs, ou n’opte comme moyen de réflexion que pour les stéréotypes télévisuels.
Une sensibilisation totale submerge les familles et l’environnement social et éducationnel concernant l’impact de la violence à la télévision sur le psychisme des enfants. Les adultes sont appelés à êtres plus vigilants, en jouant pleinement leur rôle d’éducateurs et de guides quant à la gestion du contenu médiatique dans leurs foyers.
Les restrictions et la censure prennent d’avantage de confort à couper les scènes ou encore à éliminer froidement le produit. Les voix des parents et des responsables des médias s’élèvent. Ces derniers font après des années de terrain, un âpre constat. Au lieu que la télévision encourage la confrontation d’idées et l’ordre social, elle a parfois un effet déstabilisateur sur l’éducation de nos enfants
À l’échelle internationale, même les pays les plus tolérants ou plutôt les plus ouverts ont pris de fermes décisions et deviennent de plus en plus exigeants, exhortant la censure quand il le faut. Le message est clair : il n’est plus question d’avancer les arguments de la «liberté de la création» pour friper les droits de l’enfant.
Les responsables des deux chaînes sont très rigoureux quant aux programmes diffusés en l’occurrence lors des heures de grande écoute. La diffusion des longs-métrages est soumise à la mention qui indique la tranche d’âge autorisée. En effet, les films et quelques rares émissions importés sont passés au peigne fin avant que l’audience marocaine ne découvre leurs péripéties. Difficile de demeurer impartial alors que la majorité de l’audience exige elle-même que les longs-métrages comportent un maximum de scènes stimulantes si l’on veut éviter le terme «violence». Entre le pour et le contre, une chose est sûre : les chaînes télévisées ne peuvent s’offrir le luxe d’endiguer radicalement la diffusion des films comportant des images violentes.
A cet effet, Omar Salim, directeur de la programmation à 2M nous explique la démarche de la chaîne : « il est difficile de plaire à toutes les catégories de public. Entre défenseurs et détracteurs de la diffusion de quelques séquences de la violence, il faut dire que les admirateurs des sensations fortes remportent de loin le vote. Nous sommes très méticuleux lorsque l’on procède à la sélection de nos programmes. C’est la politique du juste milieu que nous prônons, ajoute-t-il, tout en accordant une attention particulière aux paramètres sociaux et religieux de notre pays. Comme la violence est un ingrédient très vendeur, on prend des précautions. On dégage notre responsabilité, et l’on ne diffuse les films dont les images de violence sont insoutenables qu’avec la mention ou l’on suggère l’accord parental», explique Omar Salim.
Commercialement parlant, il est difficile donc de fermer totalement la fenêtre de la violence. Reste, la grande question qui perplexe les parents : La violence à la télévision a-t-elle un impact sur le psychisme des enfants?
Depuis une décennie au moins les parents encouragent leurs enfants de passer un temps plus large devant le petit écran, à tel point que certains l’ont hissé au niveau de la fonction de baby-sitter. Plus question d’effleurer le problème, il faut au contraire en parler ouvertement.
Ce sont les pédopsychiatres qui tiennent à attirer l’attention des parents en leur expliquant que puisque l’on ne peut échapper à la violence totalement, il faut œuvrer, au moins, à réduire au maximum le temps passé par les enfants en face du petit écran. A un âge où la psychologie de l’enfant est encore fragile, les images, les réactions et même les propos ne passent pas sans effet. Toutes les informations (visuelles et verbales) sont chopées par le patrimoine psychique de l’enfant. La surconsommation télévisuelle entraîne chez les enfants ce que les psychiatres dénomment le « syndrome d’imprégnation télévisuelle ». En clair, lorsque les enfants consomment des centaines d’images, ils connaissent une sorte d’overdose dont les conséquences sont néfastes pour leur équilibre psychoaffectif.
Sens de la réalité
Nombreux sont les enfants qui perdent le sens de la réalité, risquent de se replier sur eux -mêmes, plongent dans un monde complètement irréel régi par le rêve et le fantastique. Souvent, c’est sur le plan physique que l’abcès explose. Les enfants souffrent de comportement névrotique associé à des troubles de sommeil qui montrent clairement leur désarroi. Cette séduction par l’image qui atteint des paramètres de la sublimation prend des allures offensives, provoquant des tensions psychiques. Il ne faut pas s’étonner, donc, lorsque l’enfant refuse de nouer des relations avec ses pairs, ou n’opte comme moyen de réflexion que pour les stéréotypes télévisuels.
Une sensibilisation totale submerge les familles et l’environnement social et éducationnel concernant l’impact de la violence à la télévision sur le psychisme des enfants. Les adultes sont appelés à êtres plus vigilants, en jouant pleinement leur rôle d’éducateurs et de guides quant à la gestion du contenu médiatique dans leurs foyers.
Les restrictions et la censure prennent d’avantage de confort à couper les scènes ou encore à éliminer froidement le produit. Les voix des parents et des responsables des médias s’élèvent. Ces derniers font après des années de terrain, un âpre constat. Au lieu que la télévision encourage la confrontation d’idées et l’ordre social, elle a parfois un effet déstabilisateur sur l’éducation de nos enfants
À l’échelle internationale, même les pays les plus tolérants ou plutôt les plus ouverts ont pris de fermes décisions et deviennent de plus en plus exigeants, exhortant la censure quand il le faut. Le message est clair : il n’est plus question d’avancer les arguments de la «liberté de la création» pour friper les droits de l’enfant.
