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Le Billet : le maillon faible

Le sport national semble traverser actuellement à tous les niveaux une période de mue dont on ose espérer qu'il en sortira bien quelque chose de réjouissant. Partant, il n'est pas un sport qui ne soit à cogiter. Mais ces réflexions écartent de leur perspe

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les fédérations et l'autorité de tutelle dans la défense de leurs intérêts qui sont finalement communs. Or que voyons-nous ? Alors que les clubs se démènent comme de beaux diables, chacun de son côté, les fédérations ou comités provisoires enfoncent le clou dans la plaie, en vivant chacun dans un îlot d'égocentrisme.
Longtemps, les clubs nationaux se sont tirés dans le dos. Depuis 50 ans. Cela n'a abouti qu'à l'accentuation de leur division et des malentendus, d'où résultaient nos séries de déconfiture, la dissolution du comité supérieur des sports, l'absence d'une autorité de tutelle et l'inefficacité du Comité olympique.
La vanité de cet hermétisme devait inciter clubs et fédérations à se retrouver pour construire ensemble leur avenir sur des fondements solides. Cette nouvelle orientation pourrait constituer un passeport inestimable vers l'affermissement de l'esprit national. Car l'unité des clubs et des fédérations sont un gage de paix social, et surtout de renforcement de l'esprit national.
L'absence de cette chaîne de solidarité nationale dans chaque club (omnisports) constitue un maillon, a été à l'origine de nos piètres derniers résultats internationaux.
La compétitivité internationale, c'est aussi un état d'esprit, une ambiance, l'enthousiasme collectif de toute la nation.
L'athlète, le club, ou toute sélection nationale, sans ce soutien collectif, n'est rien par lui même. La technique et la tactique des joueurs ont et auront toujours besoin de la force et de la cohésion nationales, du soutien massif des supporters et dirigeants unis et motivés pour la même cause.
Si cette ambiance avait existé depuis, peut être que nous n'aurions pas perdu les grands rendez-vous internationaux...
Il faut un interlocuteur valable au sein du gouvernement.
En l'absence du comité supérieur des sports, en l'absence de nombreuses fédérations élues, il nous faut créer une entité capable de jouer un grand rôle dans l'avenir du sport national.
Un haut commissariat aux sports.... peut être ?
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