M. Al-Qassab a cependant ajouté «ne rien savoir» sur l’infiltration de commandos de l'armée turque dans la région. «La Turquie est un allié ferme des Etats-Unis et j'imagine mal que son armée envoie des troupes en Irak sans en informer les Américains», a poursuivi cet avocat d'Erbil.
Un officier américain a récemment déclaré que la Turquie envoyait des forces spéciales dans le nord de l'Irak pour y fomenter des troubles.
Le colonel Bill Mayville, cité par l'hebdomadaire Time Magazine, a ajouté que des parachutistes américains avaient intercepté mardi dernier une unité de commandos turcs qui tentait de se rendre à Kirkouk.
«Nous sommes Irakiens, notre pays c'est l'Irak, notre drapeau c'est le drapeau irakien, nos frontières sont celles de l'Irak», a ajouté M. Al-Qassab en affirmant que son mouvement recevait «plus de soutien d'organisations humanitaires et culturelles turques que du gouvernement d'Ankara».
«Nous sommes en paix avec les Kurdes et les Arabes d'Irak», a ajouté le président du Front Turcoman. «Nous respectons les mouvements kurdes car ils ont été victimes du régime de Saddam Husseïn», a-t-il ajouté.
La Turquie redoute que le renversement de Saddam Husseïn ne renforce l'autonomie des Kurdes d'Irak et pousse sa propre minorité kurde à des visées séparatistes.
Ankara menace d'intervenir militairement dans le nord de l'Irak si les forces kurdes tentaient de saisir les villes pétrolières de Mossoul et Kirkouk, dont les richesses pourraient soutenir des revendications kurdes à la formation d'un Etat indépendant.
Mossoul et Kirkouk sont actuellement sous le contrôle de l'armée américaine après que les forces kurdes irakiennes, qui y avaient pénétré le 11 avril s'en soient retirées.
Selon M. Al-Qassab, les Turcomans d'Irak seraient plus de trois millions, alors que les experts estiment leur nombre entre 300.000 et 500.000 personnes.
Les responsables de la communauté kurde accusent la Turquie de vouloir créer de toutes pièces un problème turcoman en Irak notamment depuis l'apparition du Front Turcoman en 1995.
Moshen Ahmed Omar, un intellectuel kurde qui connaît bien les problèmes des minorités irakiennes, affirme que les «relations entre Turcomans et Kurdes sont tout à fait normales». «Il y a beaucoup de mariages mixtes», dit-il.
«C'est la Turquie qui veut envenimer le climat intercommunautaire en poussant notamment le Front Turcoman à adopter des positions maximalistes», ajoute-t-il cependant. «La Turquie ne veut pas que les Kurdes touchent les revenus du pétrole, alors que je n'ai jamais entendu un seul Kurde dire :Nous voulons garder le pétrole pour nous», poursuit-il.
«De toutes façons, la majorité des forces politiques kurdes réclament simplement une autonomie élargie dans un cadre irakien fédéral qui respectera les droits de toutes les composantes ethniques, religieuses et culturelles», dit-il.
Un officier américain a récemment déclaré que la Turquie envoyait des forces spéciales dans le nord de l'Irak pour y fomenter des troubles.
Le colonel Bill Mayville, cité par l'hebdomadaire Time Magazine, a ajouté que des parachutistes américains avaient intercepté mardi dernier une unité de commandos turcs qui tentait de se rendre à Kirkouk.
«Nous sommes Irakiens, notre pays c'est l'Irak, notre drapeau c'est le drapeau irakien, nos frontières sont celles de l'Irak», a ajouté M. Al-Qassab en affirmant que son mouvement recevait «plus de soutien d'organisations humanitaires et culturelles turques que du gouvernement d'Ankara».
«Nous sommes en paix avec les Kurdes et les Arabes d'Irak», a ajouté le président du Front Turcoman. «Nous respectons les mouvements kurdes car ils ont été victimes du régime de Saddam Husseïn», a-t-il ajouté.
La Turquie redoute que le renversement de Saddam Husseïn ne renforce l'autonomie des Kurdes d'Irak et pousse sa propre minorité kurde à des visées séparatistes.
Ankara menace d'intervenir militairement dans le nord de l'Irak si les forces kurdes tentaient de saisir les villes pétrolières de Mossoul et Kirkouk, dont les richesses pourraient soutenir des revendications kurdes à la formation d'un Etat indépendant.
Mossoul et Kirkouk sont actuellement sous le contrôle de l'armée américaine après que les forces kurdes irakiennes, qui y avaient pénétré le 11 avril s'en soient retirées.
Selon M. Al-Qassab, les Turcomans d'Irak seraient plus de trois millions, alors que les experts estiment leur nombre entre 300.000 et 500.000 personnes.
Les responsables de la communauté kurde accusent la Turquie de vouloir créer de toutes pièces un problème turcoman en Irak notamment depuis l'apparition du Front Turcoman en 1995.
Moshen Ahmed Omar, un intellectuel kurde qui connaît bien les problèmes des minorités irakiennes, affirme que les «relations entre Turcomans et Kurdes sont tout à fait normales». «Il y a beaucoup de mariages mixtes», dit-il.
«C'est la Turquie qui veut envenimer le climat intercommunautaire en poussant notamment le Front Turcoman à adopter des positions maximalistes», ajoute-t-il cependant. «La Turquie ne veut pas que les Kurdes touchent les revenus du pétrole, alors que je n'ai jamais entendu un seul Kurde dire :Nous voulons garder le pétrole pour nous», poursuit-il.
«De toutes façons, la majorité des forces politiques kurdes réclament simplement une autonomie élargie dans un cadre irakien fédéral qui respectera les droits de toutes les composantes ethniques, religieuses et culturelles», dit-il.
