M. Töpfere a souligné qu’après la ratification du protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique, la communauté internationale pourra compter sur des instruments efficaces pour réduire l’émission de métane, de dioxyde de carbone et autres gaz polluants à l’origine du phénomène.
«Le protocole de Kyoto insiste sur le fait que près de 60% des gaz toxiques sont émis par les pays développés et engendrent des changements de climats rendant plus vulnérables les pays pauvres», a-t-il souligné.
Le directeur du PNUE a notamment appelé la Russie à imiter l’Union européenne, le Canada, le Japon et d’autres pays en ratifiant le protocole.
Il a ajouté que la ratification par Moscou était fondamentale pour que le protocole entre en vigueur et permette de réduire rapidement les effets catastrophiques du changement climatique comme les canicules, les inondations enregistrées en Europe en 2002 et le déchaînement d’ouragans dans les Caraïbes et le Pacifique.
Le protocole de Kyoto, qui impose une réduction dans les pays industrialisés des émissions de CO2 et de cinq autres gaz à effet de serre de 5,2% (8% pour l’UE) en moyenne pour la période 2008-2012 par rapport à 1990, a été rejeté par les Etats-Unis et ne peut entrer en vigueur sans le feu vert de Moscou.
Selon le PNUE, près de 700.000 personnes sont mortes au cours des dix dernières années lors de catastrophes naturelles causées par les changements de climat.
La Croix-Rouge internationale est intervenue sur près de 392 désastres climatiques en 2000, contre 200 interventions annuelles avant 1996.
M. Töpfer a également mis en garde contre le phénomène de pollution par le mercure enregistré en Antarctique et dans certains pays latino-américains avec le déversement de plus de 27 tonnes de mercure l’année dernière.
Il a par ailleurs souhaité que les 146 pays qui assisteront au sommet de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Cancun, au Mexique, le mois prochain, relancent le débat sur la relation entre libéralisation commerciale et environnement.
Mesures européennes
La Commission européenne a proposé de nouvelles mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre rejetés notamment par les automobiles et les climatisations.
L’objectif est de réduire de près d’un quart l’émission de ces gaz d’ici 2010 pour permettre à l’Union européenne (UE) d’être en accord avec le protocole de Kyoto sur les changements climatiques.
Une des propositions phares prévoit de supprimer progressivement l’utilisation d’un de ces gaz, le HFC-134a, dans les climatisations et les automobiles entre 2009 et 2013. Les constructeurs automobiles seront encouragés à agir dans ce sens avant ces dates et des sanctions seront imposées à ceux qui n’appliqueront pas cette mesure.
Par ailleurs, tous les réfrigérateurs ainsi que les systèmes de climatisation et de lutte contre les incendies devront être inspectés au moins une fois par an. Les producteurs, importateurs et exportateurs de ces gaz devront en outre rendre compte annuellement de leurs activités.
Les fabricants de chaussures de sport utilisant ces gaz dans leurs semelles à air devront enfin faire appel à un autre type de gaz.
Ces propositions doivent encore être approuvées par les 15 et le Parlement européen, ce qui, selon la porte-parole de la Commission Ewa Hedlund, pourrait être fait au début de l’année prochaine.
L’Agence spatiale canadienne a lancé mardi soir par l’intermédiaire de la Nasa un nouveau satellite afin d’étudier la réduction de la couche d’ozone.
Au cours de sa mission d’une durée de deux ans, le satellite, d’une valeur de 60 millions$, recueillera des données en vue d’évaluer l’impact des changements climatiques et des chlorofluorocarbones (CFC) sur la couche d’ozone, qui protège la Terre des rayons ultraviolets.
Magellan Aerospace Corp., l’entrepreneur principal de la mission, a précisé mercredi que le petit satellite SCISAT a été mis en orbite avec succès mardi soir par la NASA.
«C’est une étape importante puisque c’est le premier petit satellite fabriqué au Canada lancé en 30 ans», a dit Bill Matthews, vice-président du marketing chez Magellan.
Le satellite était installé dans le nez d’une fusée lancée à partir d’un avion à 12.200 mètres au-dessus de l’océan Pacifique.
Il est alimenté par un panneau solaire et voyage en orbite à 650 km au-dessus de la Terre. Il se concentrera sur les changements climatiques au Canada et dans l’Arctique.
Reuters
«Le protocole de Kyoto insiste sur le fait que près de 60% des gaz toxiques sont émis par les pays développés et engendrent des changements de climats rendant plus vulnérables les pays pauvres», a-t-il souligné.
Le directeur du PNUE a notamment appelé la Russie à imiter l’Union européenne, le Canada, le Japon et d’autres pays en ratifiant le protocole.
Il a ajouté que la ratification par Moscou était fondamentale pour que le protocole entre en vigueur et permette de réduire rapidement les effets catastrophiques du changement climatique comme les canicules, les inondations enregistrées en Europe en 2002 et le déchaînement d’ouragans dans les Caraïbes et le Pacifique.
Le protocole de Kyoto, qui impose une réduction dans les pays industrialisés des émissions de CO2 et de cinq autres gaz à effet de serre de 5,2% (8% pour l’UE) en moyenne pour la période 2008-2012 par rapport à 1990, a été rejeté par les Etats-Unis et ne peut entrer en vigueur sans le feu vert de Moscou.
Selon le PNUE, près de 700.000 personnes sont mortes au cours des dix dernières années lors de catastrophes naturelles causées par les changements de climat.
La Croix-Rouge internationale est intervenue sur près de 392 désastres climatiques en 2000, contre 200 interventions annuelles avant 1996.
M. Töpfer a également mis en garde contre le phénomène de pollution par le mercure enregistré en Antarctique et dans certains pays latino-américains avec le déversement de plus de 27 tonnes de mercure l’année dernière.
Il a par ailleurs souhaité que les 146 pays qui assisteront au sommet de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Cancun, au Mexique, le mois prochain, relancent le débat sur la relation entre libéralisation commerciale et environnement.
Mesures européennes
La Commission européenne a proposé de nouvelles mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre rejetés notamment par les automobiles et les climatisations.
L’objectif est de réduire de près d’un quart l’émission de ces gaz d’ici 2010 pour permettre à l’Union européenne (UE) d’être en accord avec le protocole de Kyoto sur les changements climatiques.
Une des propositions phares prévoit de supprimer progressivement l’utilisation d’un de ces gaz, le HFC-134a, dans les climatisations et les automobiles entre 2009 et 2013. Les constructeurs automobiles seront encouragés à agir dans ce sens avant ces dates et des sanctions seront imposées à ceux qui n’appliqueront pas cette mesure.
Par ailleurs, tous les réfrigérateurs ainsi que les systèmes de climatisation et de lutte contre les incendies devront être inspectés au moins une fois par an. Les producteurs, importateurs et exportateurs de ces gaz devront en outre rendre compte annuellement de leurs activités.
Les fabricants de chaussures de sport utilisant ces gaz dans leurs semelles à air devront enfin faire appel à un autre type de gaz.
Ces propositions doivent encore être approuvées par les 15 et le Parlement européen, ce qui, selon la porte-parole de la Commission Ewa Hedlund, pourrait être fait au début de l’année prochaine.
Un satellite pour étudier l’ozone
L’Agence spatiale canadienne a lancé mardi soir par l’intermédiaire de la Nasa un nouveau satellite afin d’étudier la réduction de la couche d’ozone.
Au cours de sa mission d’une durée de deux ans, le satellite, d’une valeur de 60 millions$, recueillera des données en vue d’évaluer l’impact des changements climatiques et des chlorofluorocarbones (CFC) sur la couche d’ozone, qui protège la Terre des rayons ultraviolets.
Magellan Aerospace Corp., l’entrepreneur principal de la mission, a précisé mercredi que le petit satellite SCISAT a été mis en orbite avec succès mardi soir par la NASA.
«C’est une étape importante puisque c’est le premier petit satellite fabriqué au Canada lancé en 30 ans», a dit Bill Matthews, vice-président du marketing chez Magellan.
Le satellite était installé dans le nez d’une fusée lancée à partir d’un avion à 12.200 mètres au-dessus de l’océan Pacifique.
Il est alimenté par un panneau solaire et voyage en orbite à 650 km au-dessus de la Terre. Il se concentrera sur les changements climatiques au Canada et dans l’Arctique.
Reuters
