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Une prestation inattendue franchement vu le scepticisme qui règne dans les esprits, depuis les récentes déconvenues de nos équipes nationales, outre le goût de l'inachevé au terme de l'odyssée africaine de nos clubs en plus du cataclysme qui a secoué la Direction Technique Nationale.
La programmation de ce match dans un no man's stadium, Charlety à Paris en l'occurrence, a suscité moultes interrogations. Une délocalisation pour les uns, une domiciliation pour les autres, s'expliquerait semble t-il par le fait que les joueurs, aussi bien marocains que sénégalais, risquaient de ne pas obtenir l'autorisation de rejoindre leurs sélections nationales alors que les championnats européens battent le plein. Le Cameroun et la Cote d'Ivoire ont fait de même dernièrement. Second point d'interrogation, pourquoi jouer le jour de l'Aid ? Il s'agirait là aussi d'une coïncidence de calendrier si l'on croit M. Moufid, Secrétaire générale de la FRMF. «On n'y pouvait rien, c'était une date FIFA ».
Huit éléments locaux ont été du voyage à l'hexagone, question d'établir une « représentativité équitable». Mais sur le … papier seulement. On savait que l'équipe sera quasiment pro. Cela se comprend. D'ailleurs, Zaki a maintenu la même équipe plus de 87 minutes avant d'incorporer deux locaux : Abou Cherouane à la 88ème mn et Bidodane à la 92e mn !
Cette témérité est tout de même provocatrice par le choix d'un sparing patrner de taille, la meilleure équipe d'Afrique du moment, quart finaliste au dernier Mondial. Alors que la lessive que nous a affligée le Mali est encore fraîche dans nos mémoires.
Ce match contre les sénégalais, la FMRF y voit plutôt un complément de démarche par rapport aux recommandations du Conseil Consultatif. Question de mettre sans doute un terme à la grogne concernant cette opération prospection qui s'éternisait.
On peut le lire entre les lignes dans la confession de M. Moufid : «Il était temps de miser sur une équipe type... Nous avons atteint la fin d'un processus et nous voudrions nous installer dans un autre, avec un équipe type mais pas dans le sens de la position acquise... Cela me conforte dans une chose, à savoir que le potentiel existe, qu'il y du répondant de la part des joueurs mais qu'il reste seulement à les débarrasser des préjugés». Le staff technique a présenté son rapport vendredi déjà. Fini les voyages organisés. Désormais, tout déplacement et tout acte doit faire l'objet d'un compte-rendu, discuté séance tenante. Soulagement dans les milieux sportifs car les Lions de l'Atlas ont joint l'utile à l'agréable.
Nouveaux visages
Consolation également pour certains garçons comme Abedlilah Saber, repêché par Zaki ou encore Talal Karkouri tout simplement impérial. Nous avons été émerveillés par la combativité de nouveaux visages comme Baha, Yacoubi, Zairi et l'abattage du jeune Qaissi.
La seule inquiétude provenait du gardien Jermouni. Un portier non encore relevé de sa déception africaine et encore affecté par le décès de son père. La recherche d'un keeper «européen» s'impose, vu le tarissement de la source locale depuis la retraite de Badou Zaki. Ce dernier le sait mieux que quiconque.
La prestation de nos lions aura eu en résumé le grand intérêt d'avoir atténué les inquiétudes concernant les futures échéances continentales et internationales qui commenceront dès le mois de mars (Maroc – Sierra Leone) et avril (Maroc - Côte d'Ivoire) pour la préparation de Maroc - Gabon. Il est prévu un match amical par mois. Le programme établi s'étale sur la période allant jusqu'à 2004.
Nous avons donc les prémices d'une sélection qui promet. Mais évitons tout de même le triomphalisme car le chemin est encore long.
La programmation de ce match dans un no man's stadium, Charlety à Paris en l'occurrence, a suscité moultes interrogations. Une délocalisation pour les uns, une domiciliation pour les autres, s'expliquerait semble t-il par le fait que les joueurs, aussi bien marocains que sénégalais, risquaient de ne pas obtenir l'autorisation de rejoindre leurs sélections nationales alors que les championnats européens battent le plein. Le Cameroun et la Cote d'Ivoire ont fait de même dernièrement. Second point d'interrogation, pourquoi jouer le jour de l'Aid ? Il s'agirait là aussi d'une coïncidence de calendrier si l'on croit M. Moufid, Secrétaire générale de la FRMF. «On n'y pouvait rien, c'était une date FIFA ».
Huit éléments locaux ont été du voyage à l'hexagone, question d'établir une « représentativité équitable». Mais sur le … papier seulement. On savait que l'équipe sera quasiment pro. Cela se comprend. D'ailleurs, Zaki a maintenu la même équipe plus de 87 minutes avant d'incorporer deux locaux : Abou Cherouane à la 88ème mn et Bidodane à la 92e mn !
Cette témérité est tout de même provocatrice par le choix d'un sparing patrner de taille, la meilleure équipe d'Afrique du moment, quart finaliste au dernier Mondial. Alors que la lessive que nous a affligée le Mali est encore fraîche dans nos mémoires.
Ce match contre les sénégalais, la FMRF y voit plutôt un complément de démarche par rapport aux recommandations du Conseil Consultatif. Question de mettre sans doute un terme à la grogne concernant cette opération prospection qui s'éternisait.
On peut le lire entre les lignes dans la confession de M. Moufid : «Il était temps de miser sur une équipe type... Nous avons atteint la fin d'un processus et nous voudrions nous installer dans un autre, avec un équipe type mais pas dans le sens de la position acquise... Cela me conforte dans une chose, à savoir que le potentiel existe, qu'il y du répondant de la part des joueurs mais qu'il reste seulement à les débarrasser des préjugés». Le staff technique a présenté son rapport vendredi déjà. Fini les voyages organisés. Désormais, tout déplacement et tout acte doit faire l'objet d'un compte-rendu, discuté séance tenante. Soulagement dans les milieux sportifs car les Lions de l'Atlas ont joint l'utile à l'agréable.
Nouveaux visages
Consolation également pour certains garçons comme Abedlilah Saber, repêché par Zaki ou encore Talal Karkouri tout simplement impérial. Nous avons été émerveillés par la combativité de nouveaux visages comme Baha, Yacoubi, Zairi et l'abattage du jeune Qaissi.
La seule inquiétude provenait du gardien Jermouni. Un portier non encore relevé de sa déception africaine et encore affecté par le décès de son père. La recherche d'un keeper «européen» s'impose, vu le tarissement de la source locale depuis la retraite de Badou Zaki. Ce dernier le sait mieux que quiconque.
La prestation de nos lions aura eu en résumé le grand intérêt d'avoir atténué les inquiétudes concernant les futures échéances continentales et internationales qui commenceront dès le mois de mars (Maroc – Sierra Leone) et avril (Maroc - Côte d'Ivoire) pour la préparation de Maroc - Gabon. Il est prévu un match amical par mois. Le programme établi s'étale sur la période allant jusqu'à 2004.
Nous avons donc les prémices d'une sélection qui promet. Mais évitons tout de même le triomphalisme car le chemin est encore long.
