Cependant, nous connaissons encore mal ce patrimoine riche et varié, nous ne l'entretenons pas encore comme il faut, ou tout bêtement nous le laissons périr, contre toute conscience et mémoire collectives.
Le discours officiel s'avère chaque jour loin de la réalité. Le CERA, de par ses obligations, lance un appel pour un débat national sur la préservation de notre patrimoine millénaire et tend sa pioche prêt à passer à l'action.
Le Centre d'études et de recherches Alaouites fait partie d'un réseau de centres spécialisés en matière du patrimoine, dépendant du ministère de la Culture et de la communication. Le CERA, centre national, s'occupe de l'histoire et du patrimoine du Maroc sous le règne de la dynastie Alaouite (XVII siècle à nos jours). Créé en 1990, il fut installé à Rissani, héritière de la grandiose ville de Sijilmassa, berceau des Alaouites, avec l'arrivée d'Arabie de leur premier ancêtre, Al-Hassan dit addâkhil (l'arrivant) au cours du XIII s., du temps des Mérinides.
Le CERA est ainsi chargé de la collecte des sources historiques relatives à l'histoire générale du Maroc et principalement d'époque Alaouite, ainsi que les archives historiques et toute étude et publication s'y afférant. Il lui revient d'encourager les recherches et le contact entre chercheurs, d'annoter et publier les sources et les manuscrits et toute étude relative à l'époque, de renforcer les relations et l'échange avec les institutions scientifiques et culturelles au Maroc et à l'étranger. Il est aussi de son devoir de collaborer à la préservation du patrimoine marocain Alaouite et d'œuvrer à mieux le connaître et sensibiliser le large public à son égard, et ce à travers des études et des publications scientifiques et de vulgarisation.
Pour ce faire, le CERA est tenu d'organiser des conférences, des séminaires et colloques et des expositions. Comme il lui incombe d'effectuer des recherches de terrain et de réaliser des études architecturales et d'établir un inventaire et des fiches techniques pour le patrimoine concerné par son champ d'action.
Le CERA, espace large et adéquat étant installé dans une kasbah Alaouite du XVIIe siècle, est doté d'une bibliothèque riche de quelque 5000 titres et comprend un petit musée archéologique présentant les trouvailles céramiques, numismatiques, industrielles et autres de la fameuse ville commerciale de Sijilmassa.
Un des éléments d'intérêt du CERA, Sijilmassa - chantier de fouilles - fut le plus grand carrefour caravanier du Maghreb, d'Afrique, d'Orient et d'Europe, du VIIIe au XIVe siècles, avant que, Venise, Gênes Marseille, Lisbonne, Castille… ne surgissent en tant que forces militaires et maritimes et centres commerciaux et culturels.
Les Ksours, chef-d'œuvres en terre crue, qui redorent le blason de l'Oasis ininterrompue de Tafilalt sur une longueur de plus de 80 km entre Rissani et Errachidia, constituent une occupation majeure pour le CERA. Il en est de même pour le reste des monuments alaouites, civils, religieux, militaires et palatiaux, à travers le Royaume, d'Oujda, Ceuta et Tanger à Smara et Lagouira au Sahara sur les frontières maroco-mauritaniennes.
Le champ est vaste et les monuments sont variés, de ce que ces grands bâtisseurs qui sont les Alaouites ont ancré dans l'histoire et sur le sol de ce pays béni.
De Meknès de Moulay Ismaïl à Essaouira (Mogador) de Sidi Mohamed Ben Abdallah, à la Kasbah de Smara de My Hassan I, aux Ksours de Tafilalt qui portent la touche artistique de tous les Sultans alaouites, à la Mosquée As-Sunna de Rabat et la gigantesque et inédite Mosquée Hassan II de Casablanca, le Maroc a de quoi être fier.
En revanche, ceci constitue un devoir, inlassable, pour le CERA et confère au ministère de la Culture la lourde et noble tâche de promouvoir et sauvegarder ce patrimoine de valeur inestimable.
Heureusement, la communauté internationale n'est pas restée indifférente à cette valeur universelle et singulière, en déclarant patrimoine de l'Humanité les médinas de Meknès, en 1996 et d'Essaouira / Mogador, en 2001, deux hauts lieux du Maroc alaouite. D'autres monuments d'époque alaouite sont concernés par la noble liste de l'Unesco de par leur situation dans d'autres médinas inscrites, telle est le cas à Fès, Marrakech et Tétuan.
Le discours officiel s'avère chaque jour loin de la réalité. Le CERA, de par ses obligations, lance un appel pour un débat national sur la préservation de notre patrimoine millénaire et tend sa pioche prêt à passer à l'action.
Le Centre d'études et de recherches Alaouites fait partie d'un réseau de centres spécialisés en matière du patrimoine, dépendant du ministère de la Culture et de la communication. Le CERA, centre national, s'occupe de l'histoire et du patrimoine du Maroc sous le règne de la dynastie Alaouite (XVII siècle à nos jours). Créé en 1990, il fut installé à Rissani, héritière de la grandiose ville de Sijilmassa, berceau des Alaouites, avec l'arrivée d'Arabie de leur premier ancêtre, Al-Hassan dit addâkhil (l'arrivant) au cours du XIII s., du temps des Mérinides.
Le CERA est ainsi chargé de la collecte des sources historiques relatives à l'histoire générale du Maroc et principalement d'époque Alaouite, ainsi que les archives historiques et toute étude et publication s'y afférant. Il lui revient d'encourager les recherches et le contact entre chercheurs, d'annoter et publier les sources et les manuscrits et toute étude relative à l'époque, de renforcer les relations et l'échange avec les institutions scientifiques et culturelles au Maroc et à l'étranger. Il est aussi de son devoir de collaborer à la préservation du patrimoine marocain Alaouite et d'œuvrer à mieux le connaître et sensibiliser le large public à son égard, et ce à travers des études et des publications scientifiques et de vulgarisation.
Pour ce faire, le CERA est tenu d'organiser des conférences, des séminaires et colloques et des expositions. Comme il lui incombe d'effectuer des recherches de terrain et de réaliser des études architecturales et d'établir un inventaire et des fiches techniques pour le patrimoine concerné par son champ d'action.
Le CERA, espace large et adéquat étant installé dans une kasbah Alaouite du XVIIe siècle, est doté d'une bibliothèque riche de quelque 5000 titres et comprend un petit musée archéologique présentant les trouvailles céramiques, numismatiques, industrielles et autres de la fameuse ville commerciale de Sijilmassa.
Un des éléments d'intérêt du CERA, Sijilmassa - chantier de fouilles - fut le plus grand carrefour caravanier du Maghreb, d'Afrique, d'Orient et d'Europe, du VIIIe au XIVe siècles, avant que, Venise, Gênes Marseille, Lisbonne, Castille… ne surgissent en tant que forces militaires et maritimes et centres commerciaux et culturels.
Les Ksours, chef-d'œuvres en terre crue, qui redorent le blason de l'Oasis ininterrompue de Tafilalt sur une longueur de plus de 80 km entre Rissani et Errachidia, constituent une occupation majeure pour le CERA. Il en est de même pour le reste des monuments alaouites, civils, religieux, militaires et palatiaux, à travers le Royaume, d'Oujda, Ceuta et Tanger à Smara et Lagouira au Sahara sur les frontières maroco-mauritaniennes.
Le champ est vaste et les monuments sont variés, de ce que ces grands bâtisseurs qui sont les Alaouites ont ancré dans l'histoire et sur le sol de ce pays béni.
De Meknès de Moulay Ismaïl à Essaouira (Mogador) de Sidi Mohamed Ben Abdallah, à la Kasbah de Smara de My Hassan I, aux Ksours de Tafilalt qui portent la touche artistique de tous les Sultans alaouites, à la Mosquée As-Sunna de Rabat et la gigantesque et inédite Mosquée Hassan II de Casablanca, le Maroc a de quoi être fier.
En revanche, ceci constitue un devoir, inlassable, pour le CERA et confère au ministère de la Culture la lourde et noble tâche de promouvoir et sauvegarder ce patrimoine de valeur inestimable.
Heureusement, la communauté internationale n'est pas restée indifférente à cette valeur universelle et singulière, en déclarant patrimoine de l'Humanité les médinas de Meknès, en 1996 et d'Essaouira / Mogador, en 2001, deux hauts lieux du Maroc alaouite. D'autres monuments d'époque alaouite sont concernés par la noble liste de l'Unesco de par leur situation dans d'autres médinas inscrites, telle est le cas à Fès, Marrakech et Tétuan.
