Né Charles Buchinski le 3 novembre 1921 à Ehrenfeld (Pennsylvanie) dans une famille d’immigrés lituaniens, onzième de 15 enfants, Charles Bronson avait commencé par travailler dans les mines de charbon, entre 16 et 21 ans, aux côtés de ses frères, pour subvenir aux besoins de la famille.
Durant la Seconde Guerre mondiale, mobilisé en 1943, il combat les Japonais dans le Pacifique à bord d’un bombardier.
Rendu à la vie civile, il fait pendant deux ans du théâtre en amateur à Philadelphie avant de décrocher des petits rôles à Hollywood, notamment aux côtés de Gary Cooper dans «You are in the Navy, Now» (1951). Six ans plus tard, Roger Corman lui donne la vedette dans «Mitraillette Kelly».
Son visage aux traits rudes et burinés lui avait valu de nombreux rôles de «durs» au cinéma, comme dans «Les Sept Mercenaires» (1960), remake de John Sturges des «Sept Samouraïs» d’Akira Kurosawa, «La Grande Evasion» (1963), du même réaliseur, ou «Les 12 Salopards» (1967) de Robert Aldrich.
En Europe, l’acteur américain devint une vedette du box-office avec son rôle de tueur à gages dans «Il était une fois dans l’Ouest» (1968), «western-spaghetti» du cinéaste italien Sergio Leone, et dans «Adieu l’ami» de Jean Herman, aux côtés d’Alain Delon. L’un de ses rôles les plus marquants fut également celui du «Justicier dans la ville» (1974), de Michael Winner. Bronson aurait évité volontairement des rôles plus nuancés, préférant des caractères taillés d’une pièce, selon le Washington Post. «Si vous voyez de la faiblesse chez le héros, vous lui portez atteinte dans son identité», a-t-il expliqué un jour au journal, «Vous enlevez quelque chose aux gosses, la génération suivante, vous l’empêchez d’avoir quelque chose à admirer».Contrairement à son image soigneusement entretenue de «dur», Bronson était connu dans sa vie privée comme un homme aimable, dont le violon d’Ingres fut la peinture, a rapporté le New York Times.
De son physique légendaire, il aurait dit un jour : «Je pense que je ressemble à une carrière de roc qu’on a dynamité». Bronson fut marié trois fois. Son premier mariage avec Harriet Tendler s’est terminé par un divorce. Il fut ensuite marié à l’actrice britannique Jill Ireland, plusieurs fois sa partenaire à l’écran, de 1968 jusqu’à sa mort en 1990.
Outre sa troisième épouse, Kim Weeks, Bronson laisse quatre enfants, deux beaux-enfants et deux petits-enfants, selon le Times.
«Kinjite, sujet tabou» (Kinjite : forbidden subjects) (1989) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Perry Lopez
«Le Messager de la mort» (Messenger of death) (1988) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Trish Van Devere
«Le justicier de New York» (Death wish 3) (1985) de Michael Winner avec Charles Bronson
«L’ Enfer de la violence» (The Evil that men do) (1984) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Theresa Saldana
«Le Justicier de minuit» (10 to midnight) (1983) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Lisa Eilbacher
«Un justicier dans la ville n°2» (Death wish II) (1982) de Michael Winner avec Charles Bronson, Jill Ireland
«Boderline» (1980) de Jerrold Freedman avec Charles Bronson, Bruno Kirby
«Cabo blanco» (1980) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Jason Robards
«Love and Bullets» (1979) de John Huston, Stuart Rosenberg avec Charles Bronson, Jill Ireland
«Un espion de trop» (Telefon) (1977) de Don Siegel avec Donald Pleasence, Lee Remick
«Le Bison blanc» (The White Buffalo) (1977) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Kim Novak
«Monsieur St. Ives» (St. Ives) (1976) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, John Houseman
«Le Solitaire de Fort Humboldt» (Breakheart Pass) (1976) de Tom Gries avec Charles Bronson, Ben Johnson
«Le Bagarreur» (Hard times) (1975) de Walter Hill avec Charles Bronson, James Coburn
«L’Evadé» (Breakout) (1975) de Tom Gries avec Charles Bronson, Robert Duvall
«Mister Majestyk» (1974) de Richard Fleischer avec Charles Bronson, Al Lettieri
«Un justicier dans la ville» (Death wish) (1973) de Michael Winner avec Charles Bronson, Hope Lange
«Le Cercle noir» (The Stone killer) (1973) de Michael Winner avec Charles Bronson, Martin Balsam
«Le Flingueur» (The Mechanic) (1972) de Michael Winner avec Charles Bronson, Keenan Wynn
«Soleil Rouge» (1971) de Terence Young
«Les Collines de la terreur» (Chato’s land) (1971) de Michael Winner avec Charles Bronson, Jack Palance
«Les Baroudeurs» (1970) de Peter Collinson avec Patrick Magee, Charles Bronson
«Il était une fois dans l’Ouest» (Once upon a time in the West) (1969) de Sergio Leone avec Charles Bronson, Henry Fonda
«Adieu l’ami» (1968) de Jean Herman avec Alain Delon, Olga Georges-Picot
«The Guns for San sebastian» (La Bataille de san sebastian) (1968) de Henri Verneuil avec Anthony Quinn, Charles Bronson
«Les Douze Salopards» (The Dirty Dozen) (1967) de Robert Aldrich avec Lee Marvin, Ernest Borgnine
«Propriété interdite» (This property is condemned) (1966) de Sydney Pollack avec Natalie Wood, Robert Redford
«La Grande évasion» (The Great Escape) (1963) de John Sturges avec Steve McQueen, James Garner
«Quatre du Texas» (4 for Texas) (1963) de Robert Aldrich avec Frank Sinatra, Dean Martin
«Kid Galahad» (Un direct au coeur) (1962) de Phil Karlson avec Elvis Presley, Gig Young
«Le Maître du monde» (Master of the world) (1961) de William Witney avec Vincent Price, Charles Bronson
«Les Sept mercenaires» (The Magnificent Seven) (1960) de John Sturges avec Yul Brynner, Eli Wallach, Steve McQueen, James Coburn, Robert Vaughn
«La Proie des vautours» (Never so few) (1959) de John Sturges avec Frank Sinatra, Gina Lollobrigida
«Mitraillette Kelly» (Machine gun Kelly) (1958) de Roger Corman avec Charles Bronson, Susan Cabot
«Le Jugement des flèches» (Run of the Arrow) (1956) de Samuel Fuller avec Rod Steiger, Sara Montiel
«L’Homme de nulle part» (Jubal) (1956) de Delmer Daves avec Glenn Ford, Ernest Borgnine
«Vera Cruz» (1954) de Robert Aldrich avec Burt Lancaster, Gary Cooper
«Bronco Apache» (Apache) (1954) de Robert Aldrich avec Burt Lancaster, Jean Peters
«Le Cavalier traqué» (Riding shotgun) (1954) de André De Toth avec Randolph Scott, Wayne Morris
«L’Homme au masque de cire» (House of Wax) (1953) de André De Toth avec Vincent Price, Frank Lovejoy
«My six convicts» (1952) de Hugo Fregonese avec Millard Mitchell, Gilbert Roland
«Duel dans la forêt» (Red skies of Montana) (1952) de Joseph M. Newman avec Richard Widmark, Constance Smith.
Durant la Seconde Guerre mondiale, mobilisé en 1943, il combat les Japonais dans le Pacifique à bord d’un bombardier.
Rendu à la vie civile, il fait pendant deux ans du théâtre en amateur à Philadelphie avant de décrocher des petits rôles à Hollywood, notamment aux côtés de Gary Cooper dans «You are in the Navy, Now» (1951). Six ans plus tard, Roger Corman lui donne la vedette dans «Mitraillette Kelly».
Son visage aux traits rudes et burinés lui avait valu de nombreux rôles de «durs» au cinéma, comme dans «Les Sept Mercenaires» (1960), remake de John Sturges des «Sept Samouraïs» d’Akira Kurosawa, «La Grande Evasion» (1963), du même réaliseur, ou «Les 12 Salopards» (1967) de Robert Aldrich.
En Europe, l’acteur américain devint une vedette du box-office avec son rôle de tueur à gages dans «Il était une fois dans l’Ouest» (1968), «western-spaghetti» du cinéaste italien Sergio Leone, et dans «Adieu l’ami» de Jean Herman, aux côtés d’Alain Delon. L’un de ses rôles les plus marquants fut également celui du «Justicier dans la ville» (1974), de Michael Winner. Bronson aurait évité volontairement des rôles plus nuancés, préférant des caractères taillés d’une pièce, selon le Washington Post. «Si vous voyez de la faiblesse chez le héros, vous lui portez atteinte dans son identité», a-t-il expliqué un jour au journal, «Vous enlevez quelque chose aux gosses, la génération suivante, vous l’empêchez d’avoir quelque chose à admirer».Contrairement à son image soigneusement entretenue de «dur», Bronson était connu dans sa vie privée comme un homme aimable, dont le violon d’Ingres fut la peinture, a rapporté le New York Times.
De son physique légendaire, il aurait dit un jour : «Je pense que je ressemble à une carrière de roc qu’on a dynamité». Bronson fut marié trois fois. Son premier mariage avec Harriet Tendler s’est terminé par un divorce. Il fut ensuite marié à l’actrice britannique Jill Ireland, plusieurs fois sa partenaire à l’écran, de 1968 jusqu’à sa mort en 1990.
Outre sa troisième épouse, Kim Weeks, Bronson laisse quatre enfants, deux beaux-enfants et deux petits-enfants, selon le Times.
Justicier, espion et solitaire
«Death wish V» : the face of death (1994) de Allan A. Goldstein avec Charles Bronson, Lesley-Anne Down«Kinjite, sujet tabou» (Kinjite : forbidden subjects) (1989) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Perry Lopez
«Le Messager de la mort» (Messenger of death) (1988) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Trish Van Devere
«Le justicier de New York» (Death wish 3) (1985) de Michael Winner avec Charles Bronson
«L’ Enfer de la violence» (The Evil that men do) (1984) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Theresa Saldana
«Le Justicier de minuit» (10 to midnight) (1983) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Lisa Eilbacher
«Un justicier dans la ville n°2» (Death wish II) (1982) de Michael Winner avec Charles Bronson, Jill Ireland
«Boderline» (1980) de Jerrold Freedman avec Charles Bronson, Bruno Kirby
«Cabo blanco» (1980) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Jason Robards
«Love and Bullets» (1979) de John Huston, Stuart Rosenberg avec Charles Bronson, Jill Ireland
«Un espion de trop» (Telefon) (1977) de Don Siegel avec Donald Pleasence, Lee Remick
«Le Bison blanc» (The White Buffalo) (1977) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, Kim Novak
«Monsieur St. Ives» (St. Ives) (1976) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson, John Houseman
«Le Solitaire de Fort Humboldt» (Breakheart Pass) (1976) de Tom Gries avec Charles Bronson, Ben Johnson
«Le Bagarreur» (Hard times) (1975) de Walter Hill avec Charles Bronson, James Coburn
«L’Evadé» (Breakout) (1975) de Tom Gries avec Charles Bronson, Robert Duvall
«Mister Majestyk» (1974) de Richard Fleischer avec Charles Bronson, Al Lettieri
«Un justicier dans la ville» (Death wish) (1973) de Michael Winner avec Charles Bronson, Hope Lange
«Le Cercle noir» (The Stone killer) (1973) de Michael Winner avec Charles Bronson, Martin Balsam
«Le Flingueur» (The Mechanic) (1972) de Michael Winner avec Charles Bronson, Keenan Wynn
«Soleil Rouge» (1971) de Terence Young
«Les Collines de la terreur» (Chato’s land) (1971) de Michael Winner avec Charles Bronson, Jack Palance
«Les Baroudeurs» (1970) de Peter Collinson avec Patrick Magee, Charles Bronson
«Il était une fois dans l’Ouest» (Once upon a time in the West) (1969) de Sergio Leone avec Charles Bronson, Henry Fonda
«Adieu l’ami» (1968) de Jean Herman avec Alain Delon, Olga Georges-Picot
«The Guns for San sebastian» (La Bataille de san sebastian) (1968) de Henri Verneuil avec Anthony Quinn, Charles Bronson
«Les Douze Salopards» (The Dirty Dozen) (1967) de Robert Aldrich avec Lee Marvin, Ernest Borgnine
«Propriété interdite» (This property is condemned) (1966) de Sydney Pollack avec Natalie Wood, Robert Redford
«La Grande évasion» (The Great Escape) (1963) de John Sturges avec Steve McQueen, James Garner
«Quatre du Texas» (4 for Texas) (1963) de Robert Aldrich avec Frank Sinatra, Dean Martin
«Kid Galahad» (Un direct au coeur) (1962) de Phil Karlson avec Elvis Presley, Gig Young
«Le Maître du monde» (Master of the world) (1961) de William Witney avec Vincent Price, Charles Bronson
«Les Sept mercenaires» (The Magnificent Seven) (1960) de John Sturges avec Yul Brynner, Eli Wallach, Steve McQueen, James Coburn, Robert Vaughn
«La Proie des vautours» (Never so few) (1959) de John Sturges avec Frank Sinatra, Gina Lollobrigida
«Mitraillette Kelly» (Machine gun Kelly) (1958) de Roger Corman avec Charles Bronson, Susan Cabot
«Le Jugement des flèches» (Run of the Arrow) (1956) de Samuel Fuller avec Rod Steiger, Sara Montiel
«L’Homme de nulle part» (Jubal) (1956) de Delmer Daves avec Glenn Ford, Ernest Borgnine
«Vera Cruz» (1954) de Robert Aldrich avec Burt Lancaster, Gary Cooper
«Bronco Apache» (Apache) (1954) de Robert Aldrich avec Burt Lancaster, Jean Peters
«Le Cavalier traqué» (Riding shotgun) (1954) de André De Toth avec Randolph Scott, Wayne Morris
«L’Homme au masque de cire» (House of Wax) (1953) de André De Toth avec Vincent Price, Frank Lovejoy
«My six convicts» (1952) de Hugo Fregonese avec Millard Mitchell, Gilbert Roland
«Duel dans la forêt» (Red skies of Montana) (1952) de Joseph M. Newman avec Richard Widmark, Constance Smith.
