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Le monde face à la première épidémie du siècle

Après avoir disputé la vedette à une des plus meurtrières guerres de ces 20 dernières années, menée par la plus récente contre la plus ancienne des civilisations, le virus coupable du SRAS, (Syndrome respiratoire aigu sévère), s’est imposé comme un

Le monde face à la première épidémie du siècle
Son champ d’action s’est élargi depuis le week end dernier à la politique internationale avec la crise diplomatique suscitée par Ottawa en réaction à la position de l’OMS.
Le Canada, seul pays non-asiatique atteint à grande échelle par la maladie, (20 morts jusqu’à hier), a accusé l’Agence onusienne de mener contre lui des représailles politiques pour le compte d’autres puissances, allusion faite à ses positions contre la guerre en Irak. Ces protestations ont été jugées choquantes par la première dame de l’OMS, Gro Harlem Brundtland, mais l’Organisation envisage toutefois de réviser sa recommandation de déconseiller Toronto aux voyageurs.
Quand au traîtement de ce dossier par l’Organisation mondiale, Gro Harlem s’est montrée très optimiste : «Je pense que nous avons encore une chance actuellement» de maîtriser l’épidémie et l’empêcher de devenir une pandémie, a-t-elle déclaré. Elle a estimé que des mesures telles que les contrôles aux aéroports et les avertissements aux voyageurs pour les pays infectés, bien que contraignantes, étaient cruciales. Pour l’heure, les experts de l’OMS se contentent de contenir la maladie, de la faire reculer dans les endroits où l’épidémie a déjà éclaté, et d’éviter qu’elle ne se propage dans de nouveaux pays. Pour la directrice de l’OMS, il est crucial de ne pas permettre au virus de gagner des pays moins développés : «Nous sommes tous menacés, et si le SRAS gagne les régions pauvres, comme l’Afrique, nous aurons un problème bien plus important que maintenant, limité principalement à des pays industrialisé et plus riches possédant un service public de santé et des hôpitaux capables de faire faceï, a souligné Gro Harlem Brundtland.
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