La wilaya a ordonné aux commerçants non autorisés de Bab Marrakech, Derb Omar, Derb « Taliane », Al Fida Derb Soltane, etc, de cesser leur activité. Bon nombre de baraques ont été rasées.
Les commerçants de Souk Jamaa ont été, également, touchés par cette opération le 13 février dernier. Ces derniers affirment qu’ils ont été on ne peut plus surpris par cette mesure.
Comment peuvent-ils mener leur vie actuellement ? A l’instar de leurs parents, ils pratiquent ce métier depuis leur tendre enfance et ne peuvent, malheureusement, pas exercer une autre profession.
Apprendre ? Ils sont déjà grands. Les responsables de la wilaya et l’autorité locale se sont montrés fermes et catégoriques.
La décision d’évacuer le domaine public ne peut être que raisonnable. Il était temps de changer plusieurs pratiques illégales. « Il fallait changer la situation. Nous voulons travailler avec sérieux. Même les vendeurs ambulants qui commencent à revenir à leur place habituelle, vont être interdits et des sanctions sévères sont prévues », annonce un responsable à la wilaya du Grand Casablanca.
Tous les commerçants de Casablanca, se sentent lésés par cette décision qu’ils qualifient, tous, d’injuste et d’illégale.
Le verdict de Driss Benhima, ex-wali du Grand Casablanca a constitué, selon eux, une catastrophe pour leurs familles. En fait, avant de commencer la campagne de lutte contre l’occupation du domaine public, la wilaya avisait d’abord les marchands et leur accordait un délai.
« Il est vrai qu’on nous a informés de quitter les lieux et l’on nous a donné un délai, mais ce n’est pas suffisant. J’ai arrêté mon activité il y a deux mois et depuis cette date, je ne cesse d’errer de maison en maison pour travailler. Je suis obligée puisque mon mari ne travaille pas et nous avons des enfants », s’exclame une jeune femme.
En outre, la lutte contre l’occupation du domaine public a concerné les cafés de la métropole.
Les propriétaires protestent et clament haut et fort leur indignation face à cette décision. Ils incriminent, aussi, le favoritisme qui a marqué cette opération. « A Mohammedia, à Aïn Diab, au boulevard d’Anfa, à Zerktouni et à Al Maarif, des cafés n’ont pas été touchés. Je trouve ça injuste.
Et Benhima nous disait faites comme eux et l’on ne vous fera rien. C’est l’injustice incarnée », affirme un gérant d’un café.
En dépit de toutes les mesures prises, on a commencé, dernièrement, à étendre les terrasses de cafés avec des bâches. Et ce, avant même le départ de Driss Benhima.
En fait, tous les cafés payaient une redevance aux communes pour leur permettre d’occuper temporairement l’espace public et les propriétaires croyaient que cette pratique allait durer. « Nous avons été ahuris par toutes les décisions du wali sortant.
La vie de plusieurs de mes amis a été gâchée à cause de cette opération menée par la wilaya », annonce un gérant.
Par ailleurs, vendeurs et propriétaires de cafés attendent beaucoup de Mohamed Drief.
Ils espèrent que le nouveau wali prendra les mesures nécessaires pour les sortir du gouffre dans lequel ils sombrent depuis des mois.
Les vendeurs ambulants souhaitent qu’on les laisse pratiquer tranquillement leur métier en attendant de trouver des solutions efficaces pour tous.
« Si je suis revenue ici pour vendre ma marchandise c’est par ce que j’ai un grand espoir que notre situation changera », déclare Hanane, vendeuse de légumes à Bab Marrakech. Elle a été concernée par la campagne et a dû cesser son gagne-pain pendant des mois.
« L’interdiction des commerçants ambulants a eu de graves répercussions et si rien n’est fait dans l’immédiat, les choses s’empireront. Je connais quelques-uns qui sombrent maintenant dans la délinquance.
D’autres errent avec leurs marchandises dans les rues en ayant toujours peur de l’autorité », affirme Hassan, licencié.
Il s’avère, donc, nécessaire de réfléchir sérieusement à des solutions raisonnables et durables pour que le problème de l’occupation du domaine public ne surgisse pas à tout moment et ne cause pas d’autres complications.
Les commerçants de Souk Jamaa ont été, également, touchés par cette opération le 13 février dernier. Ces derniers affirment qu’ils ont été on ne peut plus surpris par cette mesure.
Comment peuvent-ils mener leur vie actuellement ? A l’instar de leurs parents, ils pratiquent ce métier depuis leur tendre enfance et ne peuvent, malheureusement, pas exercer une autre profession.
Apprendre ? Ils sont déjà grands. Les responsables de la wilaya et l’autorité locale se sont montrés fermes et catégoriques.
La décision d’évacuer le domaine public ne peut être que raisonnable. Il était temps de changer plusieurs pratiques illégales. « Il fallait changer la situation. Nous voulons travailler avec sérieux. Même les vendeurs ambulants qui commencent à revenir à leur place habituelle, vont être interdits et des sanctions sévères sont prévues », annonce un responsable à la wilaya du Grand Casablanca.
Tous les commerçants de Casablanca, se sentent lésés par cette décision qu’ils qualifient, tous, d’injuste et d’illégale.
Le verdict de Driss Benhima, ex-wali du Grand Casablanca a constitué, selon eux, une catastrophe pour leurs familles. En fait, avant de commencer la campagne de lutte contre l’occupation du domaine public, la wilaya avisait d’abord les marchands et leur accordait un délai.
« Il est vrai qu’on nous a informés de quitter les lieux et l’on nous a donné un délai, mais ce n’est pas suffisant. J’ai arrêté mon activité il y a deux mois et depuis cette date, je ne cesse d’errer de maison en maison pour travailler. Je suis obligée puisque mon mari ne travaille pas et nous avons des enfants », s’exclame une jeune femme.
En outre, la lutte contre l’occupation du domaine public a concerné les cafés de la métropole.
Les propriétaires protestent et clament haut et fort leur indignation face à cette décision. Ils incriminent, aussi, le favoritisme qui a marqué cette opération. « A Mohammedia, à Aïn Diab, au boulevard d’Anfa, à Zerktouni et à Al Maarif, des cafés n’ont pas été touchés. Je trouve ça injuste.
Et Benhima nous disait faites comme eux et l’on ne vous fera rien. C’est l’injustice incarnée », affirme un gérant d’un café.
En dépit de toutes les mesures prises, on a commencé, dernièrement, à étendre les terrasses de cafés avec des bâches. Et ce, avant même le départ de Driss Benhima.
En fait, tous les cafés payaient une redevance aux communes pour leur permettre d’occuper temporairement l’espace public et les propriétaires croyaient que cette pratique allait durer. « Nous avons été ahuris par toutes les décisions du wali sortant.
La vie de plusieurs de mes amis a été gâchée à cause de cette opération menée par la wilaya », annonce un gérant.
Par ailleurs, vendeurs et propriétaires de cafés attendent beaucoup de Mohamed Drief.
Ils espèrent que le nouveau wali prendra les mesures nécessaires pour les sortir du gouffre dans lequel ils sombrent depuis des mois.
Les vendeurs ambulants souhaitent qu’on les laisse pratiquer tranquillement leur métier en attendant de trouver des solutions efficaces pour tous.
« Si je suis revenue ici pour vendre ma marchandise c’est par ce que j’ai un grand espoir que notre situation changera », déclare Hanane, vendeuse de légumes à Bab Marrakech. Elle a été concernée par la campagne et a dû cesser son gagne-pain pendant des mois.
« L’interdiction des commerçants ambulants a eu de graves répercussions et si rien n’est fait dans l’immédiat, les choses s’empireront. Je connais quelques-uns qui sombrent maintenant dans la délinquance.
D’autres errent avec leurs marchandises dans les rues en ayant toujours peur de l’autorité », affirme Hassan, licencié.
Il s’avère, donc, nécessaire de réfléchir sérieusement à des solutions raisonnables et durables pour que le problème de l’occupation du domaine public ne surgisse pas à tout moment et ne cause pas d’autres complications.
