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Le parc de la Ligue arabe est un lieu de mémoire par excellence. Etendu sur une superficie de plusieurs hectares, il est le plus grand jardin de la ville. C’est un ancien camp militaire évacué vers les années 1920 pour aménager un ensemble paysager et sportif. Il est depuis longtemps le lieu préféré de bon nombre de citadins. Cependant, ce jardin pâtit de la négligence des responsables au moment où la capitale économique manque d’espaces verts.
Quelques personnes sont en colère puisque le parc de la Ligue arabe souffre d’une lente décrépitude : amoncellement des déchets, manque d’entretien des plantes et des arbres, massacre du gazon par des visiteurs inconscients… « Il faut que les responsables réfléchissent à des solutions efficaces. Ce n’est pas normal qu’on assiste indifférent à la détérioration de ce parc qui doit être le poumon de la ville de Casablanca. Certaines personnes jettent des ordures sans se soucier de l’intérêt de préserver nos jardins. Il faut sensibiliser les autres et en même temps embaucher des personnes pour veiller à la propreté de ce lieu riche en souvenirs », proteste un quadragénaire.
Le problème est de taille. Les citadins se plaignent sans cesse de la nonchalance des responsables qui n’esquissent pas le moindre geste pour protéger les espaces verts. Certes, la communauté urbaine avait lancé au début de cette année des travaux d’aménagement du parc de la Ligue arabe. Mais, la situation n’a pas beaucoup évolué.
Malgré tout, de nombreuses personnes de tout âge y affluent quotidiennement en masse surtout en été. Ils aspirent à prendre plaisir à flâner, à l’écart de l’agitation de la ville, dans le plus grand espace vert de Casablanca.
Des enfants, des adolescents, des jeunes et des vieillards se côtoient dans cet espace. Quelques-uns, dans la force de l’âge, courent en toute allure. Un homme âgé déclare avec tristesse : « Tout est différent aujourd’hui. Le parc de la Ligue arabe a perdu son initiale emprise. Il est submergé par les constructions. Il fut un temps où on le voyait du boulevard Roudani, de la rue d’Alger… ».
Des femmes emmènent leurs enfants surtout lors des après-midi pour jouer librement dans cet espace et oublier momentanément le stress de la vie quotidienne. « Je viens chaque après-midi ici pour me détendre. En cette saison estivale, je n’ai pas les moyens de voyager. Rester à la maison est une folie.
Alors, je me dis, il vaut mieux venir au parc de la Ligue arabe pour m’asseoir et rencontrer des femmes de mon âge », annonce une quinquagénaire qui était en train de bavarder avec une femme du même âge qu’elle. Elles se sont rencontrées il y a quelques mois dans ce jardin et depuis, elles sont devenues de fidèles amies. Elles y passent d’agréables moments oubliant leurs soucis et préoccupations.
Des enfants jouent dans cet espace et courent dans tous les sens, souvent sans faire attention au gazon et aux herbes plantés. Personne ne se porte volontaire pour les conseiller et les sensibiliser. « Si je parle à ces enfants, leurs mères vont protester. Alors, je préfère me taire même si je trouve ces actes indignes. Ce sont leurs mères qui devraient réagir », explique une jeune fille.
Le parc de la Ligue arabe mérite un soin particulier car la ville de Casablanca est on ne peut plus polluée ; pollution qui s’aggrave avec le manque cruel des espaces verts. La ville est loin des normes internationales admises par l’OMS (10 m2 par habitant). La moyenne d’espaces plantés par habitant n’y est que de 1,5 m2.
On est en retard par rapport à beaucoup d’autres pays. A Tunis, à titre d’exemple, le ratio des espaces verts par habitant est de l’ordre de 8,54 m2. Les Tunisiens ont déployé des efforts louables dans ce domaine. En moins d’une décennie, ils ont pu réaliser de grandes performances. La verdure ne semble pas constituer une priorité chez les nouveaux concepteurs des nouveaux quartiers de la métropole. La ville ne cesse de croître. Avec l’expansion de l’urbanisme et l’explosion démographique, la préservation du bien-être commence à se faire sentir.
Quelques personnes sont en colère puisque le parc de la Ligue arabe souffre d’une lente décrépitude : amoncellement des déchets, manque d’entretien des plantes et des arbres, massacre du gazon par des visiteurs inconscients… « Il faut que les responsables réfléchissent à des solutions efficaces. Ce n’est pas normal qu’on assiste indifférent à la détérioration de ce parc qui doit être le poumon de la ville de Casablanca. Certaines personnes jettent des ordures sans se soucier de l’intérêt de préserver nos jardins. Il faut sensibiliser les autres et en même temps embaucher des personnes pour veiller à la propreté de ce lieu riche en souvenirs », proteste un quadragénaire.
Le problème est de taille. Les citadins se plaignent sans cesse de la nonchalance des responsables qui n’esquissent pas le moindre geste pour protéger les espaces verts. Certes, la communauté urbaine avait lancé au début de cette année des travaux d’aménagement du parc de la Ligue arabe. Mais, la situation n’a pas beaucoup évolué.
Malgré tout, de nombreuses personnes de tout âge y affluent quotidiennement en masse surtout en été. Ils aspirent à prendre plaisir à flâner, à l’écart de l’agitation de la ville, dans le plus grand espace vert de Casablanca.
Des enfants, des adolescents, des jeunes et des vieillards se côtoient dans cet espace. Quelques-uns, dans la force de l’âge, courent en toute allure. Un homme âgé déclare avec tristesse : « Tout est différent aujourd’hui. Le parc de la Ligue arabe a perdu son initiale emprise. Il est submergé par les constructions. Il fut un temps où on le voyait du boulevard Roudani, de la rue d’Alger… ».
Des femmes emmènent leurs enfants surtout lors des après-midi pour jouer librement dans cet espace et oublier momentanément le stress de la vie quotidienne. « Je viens chaque après-midi ici pour me détendre. En cette saison estivale, je n’ai pas les moyens de voyager. Rester à la maison est une folie.
Alors, je me dis, il vaut mieux venir au parc de la Ligue arabe pour m’asseoir et rencontrer des femmes de mon âge », annonce une quinquagénaire qui était en train de bavarder avec une femme du même âge qu’elle. Elles se sont rencontrées il y a quelques mois dans ce jardin et depuis, elles sont devenues de fidèles amies. Elles y passent d’agréables moments oubliant leurs soucis et préoccupations.
Des enfants jouent dans cet espace et courent dans tous les sens, souvent sans faire attention au gazon et aux herbes plantés. Personne ne se porte volontaire pour les conseiller et les sensibiliser. « Si je parle à ces enfants, leurs mères vont protester. Alors, je préfère me taire même si je trouve ces actes indignes. Ce sont leurs mères qui devraient réagir », explique une jeune fille.
Le parc de la Ligue arabe mérite un soin particulier car la ville de Casablanca est on ne peut plus polluée ; pollution qui s’aggrave avec le manque cruel des espaces verts. La ville est loin des normes internationales admises par l’OMS (10 m2 par habitant). La moyenne d’espaces plantés par habitant n’y est que de 1,5 m2.
On est en retard par rapport à beaucoup d’autres pays. A Tunis, à titre d’exemple, le ratio des espaces verts par habitant est de l’ordre de 8,54 m2. Les Tunisiens ont déployé des efforts louables dans ce domaine. En moins d’une décennie, ils ont pu réaliser de grandes performances. La verdure ne semble pas constituer une priorité chez les nouveaux concepteurs des nouveaux quartiers de la métropole. La ville ne cesse de croître. Avec l’expansion de l’urbanisme et l’explosion démographique, la préservation du bien-être commence à se faire sentir.
