Du haut de la colline autour de laquelle se sont est érigés le vieux village et ses nombreux et récents lotissements résidentiels, de futurs visiteurs regarderont sans doute le bel animal, un pur-sang arabe avec sa coquette selle typiquement marocaine, en l'imaginant attendre que son maître retrousse son burnous et fixe ses babouches pour mettre le pied à l'étrier.
D'autres se laisseront davantage porter par l'allure vivante et énergique que Mohamed Jaai, sculpteur et dramaturge invité de Rabat, a imprimé à sa statue, pour voir l'étalon blanc prendre des ailes et voler vers la verdoyante Chaîne de l'Etoile qui délimite le paysage, et même marquer une pause sur le rocher où, semble-t-il, le bon roi René, maître de la Provence au milieu du XV-ème siècle et grand protecteur des artistes, aimait à venir se détendre. Mais ceux, nombreux, qui étaient présents vendredi à l'inauguration de la statue, se souviendront surtout d'un acte qui symbolise toute la profondeur de la relation franco-marocaine.
Cette relation qui ne s'illustre plus seulement par de bien éloquents chiffres du commerce ou autres preuves d'une coopération exemplaire, mais aussi, et de plus en plus, par des actes qui relèvent de l'ordre du cordial, de l'humain et de l'exceptionnel. C'est bien là le sens que les Boucains -habitants de Bouc Bel Air-, à travers leur maire Jean-Claude Perrin, et des Marocains de Provence, à travers une de leurs associations, le Conseil Euro-marocain de coopération et d'échanges socio-culturels et son président Khalid Outbih, ont voulu donner à cette opération.
Ils en ont fêté ensemble l'aboutissement dans une ambiance sympathique, en présence du consul général du Royaume à Marseille, Mohammed Bernoussi, dont l'engagement et l'enthousiasme ne sont pas étrangers à la réussite de cette louable initiative.
D'autres se laisseront davantage porter par l'allure vivante et énergique que Mohamed Jaai, sculpteur et dramaturge invité de Rabat, a imprimé à sa statue, pour voir l'étalon blanc prendre des ailes et voler vers la verdoyante Chaîne de l'Etoile qui délimite le paysage, et même marquer une pause sur le rocher où, semble-t-il, le bon roi René, maître de la Provence au milieu du XV-ème siècle et grand protecteur des artistes, aimait à venir se détendre. Mais ceux, nombreux, qui étaient présents vendredi à l'inauguration de la statue, se souviendront surtout d'un acte qui symbolise toute la profondeur de la relation franco-marocaine.
Cette relation qui ne s'illustre plus seulement par de bien éloquents chiffres du commerce ou autres preuves d'une coopération exemplaire, mais aussi, et de plus en plus, par des actes qui relèvent de l'ordre du cordial, de l'humain et de l'exceptionnel. C'est bien là le sens que les Boucains -habitants de Bouc Bel Air-, à travers leur maire Jean-Claude Perrin, et des Marocains de Provence, à travers une de leurs associations, le Conseil Euro-marocain de coopération et d'échanges socio-culturels et son président Khalid Outbih, ont voulu donner à cette opération.
Ils en ont fêté ensemble l'aboutissement dans une ambiance sympathique, en présence du consul général du Royaume à Marseille, Mohammed Bernoussi, dont l'engagement et l'enthousiasme ne sont pas étrangers à la réussite de cette louable initiative.
