Selon un rapport concernant la dégradation sans cesse croissante de la cédraie d’Ifrane, il ressort qu’un nouveau ravageur, jadis sans danger, commence à causer de très graves dégâts dans la cédraie. En effet, une étude a révélé que 12 % des cédraies connaissent un dépérissement très inquiétant causé par l’association des effets de la sécheresse, des maladies cryptogamiques et des attaques perpétrées par les ravageurs notamment la chenille processionnaire et surtout, le singe magot.
Un recensement effectué récemment dans la zone du futur parc national d’Ifrane d’une superficie de 54 000 ha a révélé une population de singes magots de l’ordre de 5000 individus.
La densité moyenne dans la cédraie est de 27 individus au km2. Dans la zone à forte concentration, telle la commune d’Aïn Kahla, la densité peut dépasser 50 individus/km2.
Le nombre de singes magots croît d’année en année et cette croissance est due essentiellement à la disparition des prédateurs du singe tels les gros carnivores et les rapaces.
Selon des sources, la forêt de Sidi M’guild avec les forêts avoisinantes d’Ajdir, Azrou, Bekrit et Senoual constituant la trame de fond du patrimoine forestier du Moyen Atlas, supportent le joug des populations destructrices de ce primate.
En effet, cette forêt d’une superficie de 20 430 ha sur la province d’Ifrane constitue le lieu de prédilection de ce ravageur. La commune d’Aïn Kahla, la plus touchée par les attaques de singes est constituée, comme celle de Seheb, des meilleurs peuplements de cèdre du Moyen Atlas.
Tous les efforts déployés en matière d’aménagement de forêts et de conduite de peuplements seront alors vains si l’objectif principal, en l’occurrence la pérennité des cédraies, n’est pas assuré, sachant que la régénération ne serait jamais épargnée si la charge continue selon la cadence actuelle.
L’écorçage des arbres affecte sérieusement leur rythme de croissance.
En termes de production, le volume de bois produit serait inférieur au bout d’une période de 15 ans de 78 % par rapport aux arbres non attaqués. Ce qui se traduit par une perte de productivité annuelle de 5,2 %.
Cortège alimentaire
Ce pendant, le nombre croissant de ce primate et la dégradation continue du milieu naturel ont engendré la rupture de cet équilibre au détriment des forêts de cèdre.
En effet, en cherchant à s’adapter à un milieu de moins en moins accueillant, l’animal sollicite sa nourriture chez d’autres hôtes présentant jadis un intérêt secondaire dans son cortège alimentaire.
Le cèdre en fait désormais partie et l’on commence même à croire qu’il a intégré ses habitudes alimentaires. Devant une telle situation, et pour une gestion durable de ces écosystèmes, il est impératif d’intervenir afin de réguler les populations du singe magot.
Néanmoins, des mesures urgentes doivent être entreprises pour stabiliser les effectifs de singe afin de réduire les dégâts causés aux cédraies. Cette stabilisation des effectifs peut dans l’immédiat être effectuée soit par des transferts et déplacements vers d’autres zones, soit par des campagnes de régulation par voie de stérilisation ou d’élimination pure et simple.
L’opération de transfert et déplacement doit intervenir suite à des captures qui auront lieu en automne au moment où les jeunes sont sevrés et les femelles ne sont pas gestantes.
Quatre lieux ont été choisis pour le transfert et le lâcher des singes capturés.
Il s’agit du Jbel Bouhachem près de Chefchaouen, du Jbel Beni Iznassen près de Berkane, du Jbel Tazerkount à l’amont du barrage Bin El Widane et la forêt de l’Aghbar à proximité de Tizi N’test. Quant à la campagne de régulation, il est proposé de l’opérer de deux manières différentes à savoir : l’installation d’un réseau de pièges qui permettra de procéder à un tri de sujets.
Les femelles capturées seront ainsi mises à la disposition de zoos ou d’organismes de recherche (Institut Pasteur ou autres) et/ou les mâles seront stérilisés.
La deuxième solution propose l’organisation de battues de régulation dans les régions les plus peuplés. Cette alternative ciblera les colonies composées d’un grand effectif constitué de plus de 30 individus.
Un recensement effectué récemment dans la zone du futur parc national d’Ifrane d’une superficie de 54 000 ha a révélé une population de singes magots de l’ordre de 5000 individus.
La densité moyenne dans la cédraie est de 27 individus au km2. Dans la zone à forte concentration, telle la commune d’Aïn Kahla, la densité peut dépasser 50 individus/km2.
Le nombre de singes magots croît d’année en année et cette croissance est due essentiellement à la disparition des prédateurs du singe tels les gros carnivores et les rapaces.
Selon des sources, la forêt de Sidi M’guild avec les forêts avoisinantes d’Ajdir, Azrou, Bekrit et Senoual constituant la trame de fond du patrimoine forestier du Moyen Atlas, supportent le joug des populations destructrices de ce primate.
En effet, cette forêt d’une superficie de 20 430 ha sur la province d’Ifrane constitue le lieu de prédilection de ce ravageur. La commune d’Aïn Kahla, la plus touchée par les attaques de singes est constituée, comme celle de Seheb, des meilleurs peuplements de cèdre du Moyen Atlas.
Tous les efforts déployés en matière d’aménagement de forêts et de conduite de peuplements seront alors vains si l’objectif principal, en l’occurrence la pérennité des cédraies, n’est pas assuré, sachant que la régénération ne serait jamais épargnée si la charge continue selon la cadence actuelle.
L’écorçage des arbres affecte sérieusement leur rythme de croissance.
En termes de production, le volume de bois produit serait inférieur au bout d’une période de 15 ans de 78 % par rapport aux arbres non attaqués. Ce qui se traduit par une perte de productivité annuelle de 5,2 %.
Cortège alimentaire
Ce pendant, le nombre croissant de ce primate et la dégradation continue du milieu naturel ont engendré la rupture de cet équilibre au détriment des forêts de cèdre.
En effet, en cherchant à s’adapter à un milieu de moins en moins accueillant, l’animal sollicite sa nourriture chez d’autres hôtes présentant jadis un intérêt secondaire dans son cortège alimentaire.
Le cèdre en fait désormais partie et l’on commence même à croire qu’il a intégré ses habitudes alimentaires. Devant une telle situation, et pour une gestion durable de ces écosystèmes, il est impératif d’intervenir afin de réguler les populations du singe magot.
Néanmoins, des mesures urgentes doivent être entreprises pour stabiliser les effectifs de singe afin de réduire les dégâts causés aux cédraies. Cette stabilisation des effectifs peut dans l’immédiat être effectuée soit par des transferts et déplacements vers d’autres zones, soit par des campagnes de régulation par voie de stérilisation ou d’élimination pure et simple.
L’opération de transfert et déplacement doit intervenir suite à des captures qui auront lieu en automne au moment où les jeunes sont sevrés et les femelles ne sont pas gestantes.
Quatre lieux ont été choisis pour le transfert et le lâcher des singes capturés.
Il s’agit du Jbel Bouhachem près de Chefchaouen, du Jbel Beni Iznassen près de Berkane, du Jbel Tazerkount à l’amont du barrage Bin El Widane et la forêt de l’Aghbar à proximité de Tizi N’test. Quant à la campagne de régulation, il est proposé de l’opérer de deux manières différentes à savoir : l’installation d’un réseau de pièges qui permettra de procéder à un tri de sujets.
Les femelles capturées seront ainsi mises à la disposition de zoos ou d’organismes de recherche (Institut Pasteur ou autres) et/ou les mâles seront stérilisés.
La deuxième solution propose l’organisation de battues de régulation dans les régions les plus peuplés. Cette alternative ciblera les colonies composées d’un grand effectif constitué de plus de 30 individus.
