En effet, la Casbah des Oudayas compte parmi les sites les plus chargés d’histoire au Maroc.
Cette richesse est apparente dans la diversité et l’opulence de son patrimoine architectural arabo-islamique, ayant connu une intense occupation humaine, depuis le XIe siècle jusqu’à nos jours. Or, ce site instauré dans une région stratégique, a porté plusieurs noms, selon les époques, notamment le “Ribat de Bani Targa” ou “Ribat Tachfine” (du temps des Almoravides), puis “Casbah de Mahdya” (à l’époque almohade), “Casbah de Rabat” ou de “Ribat Al-Fath” (durant la période mérinide) et, enfin, “Casbah de Sala” ou de “Salé le neuf” (avec l’arrivée de Morisques). Mais c’est en 1833 que la Casbah fut nommée par le nom de ses nouveaux habitants (les tribus des Oudayas).
Certes, ce site en question a vécu sa première phase d’occupation et d’urbanisation avec les Almoravides qui y ont fondé un Ribat militaire pour faire face au danger provenant des tribus de Berghouats de la région de Tamessna. Mais c’est avec les Almohades que la casbah actuelle a vu vraiment le jour.
Dotée d’une fortification solide, elle connaîtra donc la fondation de plusieurs monuments civils, religieux et militaires, dont seuls quelques-uns subsistent encore. Toutefois, après un déclin d’une durée de quatre siècles, cette forteresse sera davantage renforcée sous la «république de Bouregreg» dans le but essentiel d’assurer le contrôle de l’embouchure de l’oued Bouregreg et de maîtriser le commerce maritime très actif qui s’opérait alors avec l’Europe au XVIIè siècle.
Ainsi, la Casbah des Oudayas sera marquée architecturellement par une renaissance urbaine importante qui se détermine dans plusieurs monuments civils et militaires, dont les «souterrains».
A l’époque alaouite et tout particulièrement sous le règne du Sultan Moulay Rachid, la Casbah a connu une extension vers le sud avec la construction d’une résidence princière entourée d’une enceinte et de plusieurs autres monuments (l’actuel musée des Oudayas), sans oublier les jardins andalous.
Nouvelles fortifications
Par contre, à l’époque de Sidi Mohamed Ben Abdallah, la Casbah a repris de l’importance avec l’instauration de nouvelles fortifications au niveau de l’embouchure et du côté de la mer (la Sqala de l’angle nord-ouest qui domine l’estuaire) qui permettent de défendre à la fois les deux rives (Rabat-Salé) en tant que point stratégique surplombant la vallée du Bouregreg.
Aujourd’hui, elle garde encore sa réputation de point de départ du “jihad” vers l’Andalousie et d’autres cieux.
Classée premier monument historique au Maroc par le Maréchal Lyautey (début du XXe siècle), la Casbah des Oudayas fut sans contexte le premier noyau urbain de Rabat.
Quant à son histoire sociale, celle-ci possède un très grand lien avec l’histoire de ce site séculaire fascinant et plein de charisme.
D’après les sources historiques, cette Casbah, à l’ère du Ribat Tachfine, était nommée aussi Casbah de Bani Targa (tribu amazigh de Lamtouna dont les membres sont d’origine almoravide) qui furent installés dans ce premier noyau urbain islamique par le pouvoir central.
Mais, à l’avenue du pouvoir almohade, celui-ci a rasé ce Ribat almoravide en construisant à son emplacement l’actuelle Casbah des Oudayas.
A leur tour, les Almohades ont pris cette Casbah comme résidence khalifale, et ceci depuis le premier Khalife Abdelmoumen qui y instaura son palais.
Dès lors, tous les «Chouyoukh» de Masmouda, les personnalités de l’Etat, les chefs de l’armée entre autres, y habitèrent, côtoyant de très près le Khalife.
Or, sur le plan social, c’était plus une résidence royale que populaire.
Mais, après le déclin de la dynastie Almohade, la Casbah des Oudayas a vécu une décadence sur tous les plans (social, architectural, économique…).
Cette crise urbanistique et sociale ayant duré depuis la moitié du XIIIe siècle jusqu’à l’arrivée des Morisques au XVIIe siècle, avec lesquels la Casbah a enregistré une reproduction nouvelle et moderne.
Touche occidentale
Ce fut une renaissance civilisationnelle marquée aussi par l’installation des Hornachéoros de la région de Hornaches d’Espagne qui construisirent de nouvelles fortifications pour se défendre ainsi que des habitations, monuments civils, militaires et religieux.
Cependant, les Hornachéoros furent évacués puis dispersés dans la médina de Rabat et de Salé, à cause du conflit morisco-hornachéoros.
Après l’arrivée des Alaouites au pouvoir, Moulay Rachid a transformé cette Casbah en résidence royale, tout en gardant l’ancienne population morisque.
En revanche, la période la plus importante de l’histoire sociale de la Casbah se situe au cours de l’année 1833 à l’arrivée des tribus des Oudayas, dont la Casbah a pris le nom jusqu’à présent.
En effet, ce fut Moulay Abderrahmane Ben Hicham qui installa ces tribus, faisant partie de l’armée du pouvoir central, dont les soldats ont été transférés dans la région sud de Rabat (l’actuel Hay Riad qu’on appelait Guich Loudayas et Chbanat).
Par contre, le Maréchal Lyautey (à l’époque du protectorat) a permis à une population européenne, surtout française, de se procurer une seconde résidence dans la Casbah, classée alors premier monument historique du Maroc.
Cette touche occidentale a quelque peu affecté la morphologie architectonique de la Casbah qui était assez simple mais combien riche avec deux couleurs fondamentales (le rouge brique et le blanc), des formes d’arcs et des spécificités racontant toute l’histoire des Oudayas sur le plan historique ou archéologique.
Cette richesse est apparente dans la diversité et l’opulence de son patrimoine architectural arabo-islamique, ayant connu une intense occupation humaine, depuis le XIe siècle jusqu’à nos jours. Or, ce site instauré dans une région stratégique, a porté plusieurs noms, selon les époques, notamment le “Ribat de Bani Targa” ou “Ribat Tachfine” (du temps des Almoravides), puis “Casbah de Mahdya” (à l’époque almohade), “Casbah de Rabat” ou de “Ribat Al-Fath” (durant la période mérinide) et, enfin, “Casbah de Sala” ou de “Salé le neuf” (avec l’arrivée de Morisques). Mais c’est en 1833 que la Casbah fut nommée par le nom de ses nouveaux habitants (les tribus des Oudayas).
Certes, ce site en question a vécu sa première phase d’occupation et d’urbanisation avec les Almoravides qui y ont fondé un Ribat militaire pour faire face au danger provenant des tribus de Berghouats de la région de Tamessna. Mais c’est avec les Almohades que la casbah actuelle a vu vraiment le jour.
Dotée d’une fortification solide, elle connaîtra donc la fondation de plusieurs monuments civils, religieux et militaires, dont seuls quelques-uns subsistent encore. Toutefois, après un déclin d’une durée de quatre siècles, cette forteresse sera davantage renforcée sous la «république de Bouregreg» dans le but essentiel d’assurer le contrôle de l’embouchure de l’oued Bouregreg et de maîtriser le commerce maritime très actif qui s’opérait alors avec l’Europe au XVIIè siècle.
Ainsi, la Casbah des Oudayas sera marquée architecturellement par une renaissance urbaine importante qui se détermine dans plusieurs monuments civils et militaires, dont les «souterrains».
A l’époque alaouite et tout particulièrement sous le règne du Sultan Moulay Rachid, la Casbah a connu une extension vers le sud avec la construction d’une résidence princière entourée d’une enceinte et de plusieurs autres monuments (l’actuel musée des Oudayas), sans oublier les jardins andalous.
Nouvelles fortifications
Par contre, à l’époque de Sidi Mohamed Ben Abdallah, la Casbah a repris de l’importance avec l’instauration de nouvelles fortifications au niveau de l’embouchure et du côté de la mer (la Sqala de l’angle nord-ouest qui domine l’estuaire) qui permettent de défendre à la fois les deux rives (Rabat-Salé) en tant que point stratégique surplombant la vallée du Bouregreg.
Aujourd’hui, elle garde encore sa réputation de point de départ du “jihad” vers l’Andalousie et d’autres cieux.
Classée premier monument historique au Maroc par le Maréchal Lyautey (début du XXe siècle), la Casbah des Oudayas fut sans contexte le premier noyau urbain de Rabat.
Quant à son histoire sociale, celle-ci possède un très grand lien avec l’histoire de ce site séculaire fascinant et plein de charisme.
D’après les sources historiques, cette Casbah, à l’ère du Ribat Tachfine, était nommée aussi Casbah de Bani Targa (tribu amazigh de Lamtouna dont les membres sont d’origine almoravide) qui furent installés dans ce premier noyau urbain islamique par le pouvoir central.
Mais, à l’avenue du pouvoir almohade, celui-ci a rasé ce Ribat almoravide en construisant à son emplacement l’actuelle Casbah des Oudayas.
A leur tour, les Almohades ont pris cette Casbah comme résidence khalifale, et ceci depuis le premier Khalife Abdelmoumen qui y instaura son palais.
Dès lors, tous les «Chouyoukh» de Masmouda, les personnalités de l’Etat, les chefs de l’armée entre autres, y habitèrent, côtoyant de très près le Khalife.
Or, sur le plan social, c’était plus une résidence royale que populaire.
Mais, après le déclin de la dynastie Almohade, la Casbah des Oudayas a vécu une décadence sur tous les plans (social, architectural, économique…).
Cette crise urbanistique et sociale ayant duré depuis la moitié du XIIIe siècle jusqu’à l’arrivée des Morisques au XVIIe siècle, avec lesquels la Casbah a enregistré une reproduction nouvelle et moderne.
Touche occidentale
Ce fut une renaissance civilisationnelle marquée aussi par l’installation des Hornachéoros de la région de Hornaches d’Espagne qui construisirent de nouvelles fortifications pour se défendre ainsi que des habitations, monuments civils, militaires et religieux.
Cependant, les Hornachéoros furent évacués puis dispersés dans la médina de Rabat et de Salé, à cause du conflit morisco-hornachéoros.
Après l’arrivée des Alaouites au pouvoir, Moulay Rachid a transformé cette Casbah en résidence royale, tout en gardant l’ancienne population morisque.
En revanche, la période la plus importante de l’histoire sociale de la Casbah se situe au cours de l’année 1833 à l’arrivée des tribus des Oudayas, dont la Casbah a pris le nom jusqu’à présent.
En effet, ce fut Moulay Abderrahmane Ben Hicham qui installa ces tribus, faisant partie de l’armée du pouvoir central, dont les soldats ont été transférés dans la région sud de Rabat (l’actuel Hay Riad qu’on appelait Guich Loudayas et Chbanat).
Par contre, le Maréchal Lyautey (à l’époque du protectorat) a permis à une population européenne, surtout française, de se procurer une seconde résidence dans la Casbah, classée alors premier monument historique du Maroc.
Cette touche occidentale a quelque peu affecté la morphologie architectonique de la Casbah qui était assez simple mais combien riche avec deux couleurs fondamentales (le rouge brique et le blanc), des formes d’arcs et des spécificités racontant toute l’histoire des Oudayas sur le plan historique ou archéologique.
