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Les arbitres pèsent sur la trésorerie des clubs

Les désignations des arbitres ne cessent de provoquer des remous dans la planète-foot. De prime abord, elles semblent sujettes à des fluctuations qui n'obéissent à aucune mesure objective.

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Notre papier n'est nullement dicté par la correspondance du Raja à la commission centrale des arbitres se rapportant à la désignation de M.Guezzar pour officier le traditionnel derby entre le Raja et le Wydad, mais il vient traiter un problème encore plus pointu : celui des frais d'arbitrage qui viennent peser sur la trésorerie, déjà bien mal en point, de plusieurs clubs; abstraction faite de la division au sein de laquelle ces derniers évoluent.
Récemment une discussion de fil en aiguille avec un responsable d'un club de la GNF II, ce dernier n'a pas hésité à fustiger la commission centrale d'arbitrage pour ce «manque de discernement»qui caractérise l'envoi des arbitres pour diriger des rencontres. Les frais qu'un club doit verser aux arbitres venus officier sa rencontre avec un autre club paraissent loin de ceux que perçoivent des directeurs du jeu des pays développés. Cependant, ces mêmes frais paraissent exorbitants au vu des moyens très limités voire inexistants aussi bien en GNF I ou en GNF II.
Le meilleur exemple nous vient de la désignation d'un trio arbitral résidant à Laayoune est venu diriger la rencontre DHJ - Raja de Béni Mellal. Les frais que le pauvre club (au propre et au métaphorique) doukkali a supportés ont été évalués à …6.000 DH ! La recette du club jdidi qui moissonne pourtant les résultats positifs n'a pas dépassé les 3.000 DH ! Les pauvres dirigeants se devaient de trouver le complément d'un côté et puis de faire une gymnastique dans leur comptabilité pour s'acquitter de leur dû vis à vis de la ligue puis du service d'ordre, etc. des frais qui sont incontournables et que les clubs se doivent d'honorer sans rechigner.
Nous n'avons rien contre les arbitres, mais ç'aurait été plus logique et moins «pesant» de dépêcher un arbitre qui gravitait dans les «environs». Les frais de déplacement d'un trio arbitral, venu de loin, font geindre une caisse qui «crie famine» et dont les plaintes ne semblent pas avoir trouvé échos.
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