Ils ont rappelé que diagnostiquée précocement, la maladie veineuse chronique peut chez les hommes aussi bénéficier d’un traitement médical efficace, notamment le port de chaussettes de contention, la prise de veinotoniques et l’exercice physique. En France, moins du tiers des hommes concernés se soigne, soit 1,2 million.
La maladie veineuse chronique des membres inférieurs est une maladie évolutive et invalidante, liée au dysfonctionnement des valves veineuses du bas des jambes qui ne permettent plus au sang de remonter.
En exerçant une contre-pression mécanique de la cheville vers le mollet, la chaussette de contention permet de diminuer le calibre des veines dilatées et d’améliorer le fonctionnement des valves anti-reflux. Elle facilite ainsi la circulation et le retour veineux.
Selon une étude écossaise, «entre 40 et 50 ans, un homme sur quatre présente des signes de maladie veineuse chronique, un sur deux entre 50 et 60 ans, et deux sur trois au-delà de 60 ans», a rapporté le Pr Eric Hachulla, service de médecine interne, hôpital Huriez, centre hospitalo-universitaire régional de Lille. «Les principaux facteurs de risque sont les antécédents de phlébite, l’hérédité, la station debout prolongée et le surpoids».
«Un homme qui présente des varices a un risque cinq fois plus important de développer une phlébite». Selon des études menées sur long courrier, entre 4 et 10% des hommes présentant des varices sans porter de bas de contention ont développé une phlébite, contre aucun chez ceux portant une chaussette de contention.
En dépit de ce danger potentiel, «moins de 14% des hommes souffrant de varices en parlent en consultation médicale», a souligné le Pr Frédéric Vin, ancien président de la société française de phlébologie, en insistant sur le rôle essentiel que tient le médecin généraliste dans le diagnostic de cette pathologie. «Un examen clinique chez le sujet debout et dévêtu permettra de rechercher la présence de varices et d’évaluer l’état de la peau».
Tous les sujets variqueux doivent êtres traités : hygiène de vie, traitement médical, scléroses, chirurgie sont souvent associés pour un résultat durable.
Hygiène de vie : perte de poids, soins et hygiène de la peau en regard des varices, exercice et marche quotidienne avec de bonnes chaussures, bain tiède le soir, natation ou marche dans les vagues. Il faut éviter la chaleur et le soleil, surélever les jambes le plus souvent possible, éviter la station debout ou assise avec les jambes croisées.
Certains métiers sont exposés du fait de la station debout : cuisinier, boulanger, coiffeur, fondeur, chirurgien ou dentiste.
La contention, par bandes, chaussettes ou collants, est le seul traitement palliatif efficace, mais elle n’empêche pas l’évolution.
Les médicaments sont actifs et bien tolérés dans le traitement de la gêne ressentie.
Les cures thermales peuvent améliorer le confort.
La maladie veineuse chronique des membres inférieurs est une maladie évolutive et invalidante, liée au dysfonctionnement des valves veineuses du bas des jambes qui ne permettent plus au sang de remonter.
En exerçant une contre-pression mécanique de la cheville vers le mollet, la chaussette de contention permet de diminuer le calibre des veines dilatées et d’améliorer le fonctionnement des valves anti-reflux. Elle facilite ainsi la circulation et le retour veineux.
Selon une étude écossaise, «entre 40 et 50 ans, un homme sur quatre présente des signes de maladie veineuse chronique, un sur deux entre 50 et 60 ans, et deux sur trois au-delà de 60 ans», a rapporté le Pr Eric Hachulla, service de médecine interne, hôpital Huriez, centre hospitalo-universitaire régional de Lille. «Les principaux facteurs de risque sont les antécédents de phlébite, l’hérédité, la station debout prolongée et le surpoids».
«Un homme qui présente des varices a un risque cinq fois plus important de développer une phlébite». Selon des études menées sur long courrier, entre 4 et 10% des hommes présentant des varices sans porter de bas de contention ont développé une phlébite, contre aucun chez ceux portant une chaussette de contention.
En dépit de ce danger potentiel, «moins de 14% des hommes souffrant de varices en parlent en consultation médicale», a souligné le Pr Frédéric Vin, ancien président de la société française de phlébologie, en insistant sur le rôle essentiel que tient le médecin généraliste dans le diagnostic de cette pathologie. «Un examen clinique chez le sujet debout et dévêtu permettra de rechercher la présence de varices et d’évaluer l’état de la peau».
Tous les sujets variqueux doivent êtres traités : hygiène de vie, traitement médical, scléroses, chirurgie sont souvent associés pour un résultat durable.
Hygiène de vie : perte de poids, soins et hygiène de la peau en regard des varices, exercice et marche quotidienne avec de bonnes chaussures, bain tiède le soir, natation ou marche dans les vagues. Il faut éviter la chaleur et le soleil, surélever les jambes le plus souvent possible, éviter la station debout ou assise avec les jambes croisées.
Certains métiers sont exposés du fait de la station debout : cuisinier, boulanger, coiffeur, fondeur, chirurgien ou dentiste.
La contention, par bandes, chaussettes ou collants, est le seul traitement palliatif efficace, mais elle n’empêche pas l’évolution.
Les médicaments sont actifs et bien tolérés dans le traitement de la gêne ressentie.
Les cures thermales peuvent améliorer le confort.
