Connexion
Le missile, lancé à partir d'un hélicoptère de l'armée israélienne avait, dit-on, comme objectif de «prévenir un attentat terroriste en préparation».
Non que l'attentat-suicide de Tel-Aviv soit la riposte au raid israélien, séparés l'un et l'autre d'une heure seulement, mais ils ont un point commun : ils compromettent les perspectives de la paix, rallument la haine, attisent les extrémismes et désespèrent tous ceux qui s'emploient, ici et là, à promouvoir le dialogue et le rapprochement.
Lucide mais aussi inquiet que peut l'être un responsable, le Premier ministre palestinien, Ahmed Koreï, a condamné ce qu'il qualifie de «phase de violence et de contre-violence» propre à ruiner les efforts de paix. Il a exhorté les deux parties à respecter un cessez-le-feu immédiat et à relancer la Feuille de route mise en œuvre avec difficulté par le Quartet international (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Nations unies).
Les observateurs expriment ainsi leur inquiétude parce que la menace plane sérieusement sur les chances d'une relance du processus de paix : le ton est déjà entre vengeance et revanche. Israéliens et Palestiniens promettent les uns et les autres des représailles sanglantes et la tension est montée à son maximum, avec la même rage de frapper fort. Les militants du Jihad islamique ont d'ores et déjà fait savoir que «l'assassinat du principal dirigeant des Brigades d'Al-Qods (Mekled Hmaïd) ne restera pas sans réaction dissuasive et puissante».
D'un autre côté, on estime en Israël que «l'attentat de Tel-Aviv renforcerait les projets d'Ariel Sharon qui envisage de prendre des mesures unilatérales de séparation en cas d'échec des négociations de paix avec les Palestiniens».
Non que l'attentat-suicide de Tel-Aviv soit la riposte au raid israélien, séparés l'un et l'autre d'une heure seulement, mais ils ont un point commun : ils compromettent les perspectives de la paix, rallument la haine, attisent les extrémismes et désespèrent tous ceux qui s'emploient, ici et là, à promouvoir le dialogue et le rapprochement.
Lucide mais aussi inquiet que peut l'être un responsable, le Premier ministre palestinien, Ahmed Koreï, a condamné ce qu'il qualifie de «phase de violence et de contre-violence» propre à ruiner les efforts de paix. Il a exhorté les deux parties à respecter un cessez-le-feu immédiat et à relancer la Feuille de route mise en œuvre avec difficulté par le Quartet international (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Nations unies).
Les observateurs expriment ainsi leur inquiétude parce que la menace plane sérieusement sur les chances d'une relance du processus de paix : le ton est déjà entre vengeance et revanche. Israéliens et Palestiniens promettent les uns et les autres des représailles sanglantes et la tension est montée à son maximum, avec la même rage de frapper fort. Les militants du Jihad islamique ont d'ores et déjà fait savoir que «l'assassinat du principal dirigeant des Brigades d'Al-Qods (Mekled Hmaïd) ne restera pas sans réaction dissuasive et puissante».
D'un autre côté, on estime en Israël que «l'attentat de Tel-Aviv renforcerait les projets d'Ariel Sharon qui envisage de prendre des mesures unilatérales de séparation en cas d'échec des négociations de paix avec les Palestiniens».
