Elle a été conçue, il y a plusieurs années pour être un passage piétonnier. Mais, cette rue n’a pas été aménagée depuis les années soixante-dix. « Il était temps de s’occuper de la rue du Prince Moulay Abdellah vu son prestige et son intérêt pour la ville de Casablanca. Elle a en effet perdu son aspect esthétique que nous devons faire renaître », explique un responsable de la Commune. Un grand chantier va être ouvert à la fin de ce mois. Le coût des travaux de carrelage est de 6.103.001,40 dirhams. Les responsables veulent que cette rue soit « spéciale » et particulière, ayant un aspect monumental. « Nous avons choisi de la revêtir au marbre pour lui donner une allure luxueuse. D’habitude, on n’utilise que des carreaux ordinaires qui ne coûtent que 200 dirhams/m2. Mais, pour cette opération, le marbre coûte 1000 dirhams/m2 », commente-t-on. Environ 6000 mètres carrés vont être refaits en totalité. Deux grandes sociétés se sont adjugé ce marché. On installera, également,100 lampadaires et soixante projecteurs le long de cette rue. Et ce, pour renforcer et renouveler l’éclairage de l’avenue du Prince Moulay Abdellah.
Grand intérêt
Cette opération nécessite pas moins de 3.700.000 dirhams. Les travaux s’étaleront sur quatre mois. « Nous allons refaire l’éclairage. Cette rue stratégique manque de luminosité et de poteaux d’éclairage malgré l’entretien. Il n’y a, à l’heure actuelle, que des boules d’éclairage. Tout va changer », affirme le chef de la division technique de la Commune de Sidi Belyout.
Mais avant d’entamer les travaux de carrelage et d’éclairage, les responsables se sont réunis, la semaine dernière, avec les représentants de la Lydec et l’ONPT pour que, dans une première phase, ces deux organismes vérifient leurs installations avant le démarrage de ce grand projet. Dans une seconde phase, on va lancer une campagne de sensibilisation à l’adresse des habitants et des commerçants pour d’abord les informer des travaux qui vont avoir lieu et ensuite, leur démontrer le grand intérêt de cette opération. «Nous allons connaître le problème de chacun des citoyens pour savoir si quelqu’un veut faire des aménagements intérieurs. Les commerçants doivent prendre leurs précautions pour ne pas amener de nouvelles marchandises dans leurs locaux ou pour lancer des promotions ou les soldes…C’est à eux de juger et de voir ce qui est dans leur intérêt », affirme un responsable.
Par ailleurs, d’autres boulevards de la Commune de Sidi Belyout vont être aménagés, notamment Mohamed Smiha, Diouri, le prolongement de l’avenue Moulay Abdellah… Les travaux de revêtement ont démarré la semaine dernière aux boulevards Rachidi et des FAR. Quelques citadins ont manifesté leur satisfaction. Cependant, beaucoup d’autres se montrent réticents et sont mécontents de l’état de leur ville et des services communaux. D’après bon nombre d’ entre eux, les responsables ne fournissent pas des efforts palpables pour rehausser la métropole. L’état délabré des rues et des artères témoignent de cette réalité. En effet, plusieurs routes de Casablanca sont défectueuses et ont atteint un niveau presque critique. Même les grandes avenues n’échappent pas au phénomène. « On doit s’occuper de la ville le long de l’année pour que les travaux aient l’effet souhaité », s’exclame un jeune homme. Les problèmes de la circulation, des trottoirs et de la propreté des artères figurent à la tête des soucis des habitants qui aimeraient tant que la capitale économique soit à la hauteur des grandes villes internationales Pour leur part, les responsables des communes affirment, à chaque occasion, que les budgets alloués aux travaux d’aménagent demeurent dérisoires. Ainsi, ils se trouvent, eux aussi dépassés par la réalité.
Casablanca mérite d’être le centre des préoccupations de tous les acteurs de la ville qu’ils soient responsables ou citoyens.
Grand intérêt
Cette opération nécessite pas moins de 3.700.000 dirhams. Les travaux s’étaleront sur quatre mois. « Nous allons refaire l’éclairage. Cette rue stratégique manque de luminosité et de poteaux d’éclairage malgré l’entretien. Il n’y a, à l’heure actuelle, que des boules d’éclairage. Tout va changer », affirme le chef de la division technique de la Commune de Sidi Belyout.
Mais avant d’entamer les travaux de carrelage et d’éclairage, les responsables se sont réunis, la semaine dernière, avec les représentants de la Lydec et l’ONPT pour que, dans une première phase, ces deux organismes vérifient leurs installations avant le démarrage de ce grand projet. Dans une seconde phase, on va lancer une campagne de sensibilisation à l’adresse des habitants et des commerçants pour d’abord les informer des travaux qui vont avoir lieu et ensuite, leur démontrer le grand intérêt de cette opération. «Nous allons connaître le problème de chacun des citoyens pour savoir si quelqu’un veut faire des aménagements intérieurs. Les commerçants doivent prendre leurs précautions pour ne pas amener de nouvelles marchandises dans leurs locaux ou pour lancer des promotions ou les soldes…C’est à eux de juger et de voir ce qui est dans leur intérêt », affirme un responsable.
Par ailleurs, d’autres boulevards de la Commune de Sidi Belyout vont être aménagés, notamment Mohamed Smiha, Diouri, le prolongement de l’avenue Moulay Abdellah… Les travaux de revêtement ont démarré la semaine dernière aux boulevards Rachidi et des FAR. Quelques citadins ont manifesté leur satisfaction. Cependant, beaucoup d’autres se montrent réticents et sont mécontents de l’état de leur ville et des services communaux. D’après bon nombre d’ entre eux, les responsables ne fournissent pas des efforts palpables pour rehausser la métropole. L’état délabré des rues et des artères témoignent de cette réalité. En effet, plusieurs routes de Casablanca sont défectueuses et ont atteint un niveau presque critique. Même les grandes avenues n’échappent pas au phénomène. « On doit s’occuper de la ville le long de l’année pour que les travaux aient l’effet souhaité », s’exclame un jeune homme. Les problèmes de la circulation, des trottoirs et de la propreté des artères figurent à la tête des soucis des habitants qui aimeraient tant que la capitale économique soit à la hauteur des grandes villes internationales Pour leur part, les responsables des communes affirment, à chaque occasion, que les budgets alloués aux travaux d’aménagent demeurent dérisoires. Ainsi, ils se trouvent, eux aussi dépassés par la réalité.
Casablanca mérite d’être le centre des préoccupations de tous les acteurs de la ville qu’ils soient responsables ou citoyens.
