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Lors d’une séance sous haute surveillance : Mohamed Sajid élu maire de Casablanca

Mohamed Sajid a été élu hier maire de Casablanca. Une élection remportée haut la main par le candidat favori de l’Union constitutionnelle. L’homme d’affaires a obtenu 86 voix sur 131 contre 45 pour son unique rival Karim Ghellab. Le cand

Lors d’une séance sous haute surveillance : Mohamed Sajid élu maire de Casablanca
Le candidat de l’UC a obtenu 86 voix sur 131
La leçon de la mairie de Rabat était tirée, disait-on. Et l’on créditait déjà les ministres de l’Equipement et du Transport et celui de l’Enseignement supérieur d’un rôle de réconciliation entre les deux frères ennemis. L’Istiqlal et l’USFP s’unissaient à Casablanca pour tenter de sauver les meuble et éviter que la mairie de la plus grande ville du Royaume leur échappe à son tour. Les négociations n’ont pas épargné Mohamed Sajid. L’homme sur lequel misait l’UC avait même déclaré qu’il se désistait de la course au profit du jeune Ghellab avant de se rétracter et d’affirmer le contraire sur les colonnes de la presse. L’alliance de Sajid avec le Parti de la justice et du développement était réelle. C’était le seul élément acquis et vérifié dès le départ.
Les tractations de coulisses pourtant se poursuivaient, mais rien n’en filtrait. C’est donc un Karim Ghellab stressé et peu confiant qui a accédé à la grande salle de la wilaya de Casablanca aux alentours de 15 heures. La séance qui se déroulait sous la présidence de Abdelkader Tanane, le membre le plus âgé des conseillers et de Cherki Frahan, le conseiller le plus jeune, avait commencé par une prière pour la paix de l’âme des morts du 16 mai à Casablanca. Elle devait se poursuivre relativement dans le calme. Le vote s’est déroulé sans encombre. Le décompte des voix allait révéler ce que plus de la moitié de la salle savait déjà. Mohamed Sajid était le grand gagnant de cette journée du 23 septembre à Casablanca. «Une journée triste pour la ville», commentait à chaud Abdelouahed Souhaïl. «On a livré la ville au PJD», clamaient les istqlaliens et les socialistes d’une même voix.
La référence est faite à l’appui massif du parti de Abdelkrim Khatib qui détient 17 sièges dans le conseil de la ville. «L’Istiqlal a reçu un coup dur dans la ville blanche. Il lui a été asséné par le RNI et le Mouvement populaire», nous confie amer un candidat du PI. Karim Ghellab s’est refusé à tout commentaire. Mais ses alliés de l’USFP et du PPS assurent qu’il y aura une suite à l’affaire. L’idée d’une conférence de presse est dans l’air.


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