Depuis son lancement au début des années 80, le projet du lotissement Saïd Hajji a buté sur des problèmes liés à l'apurement de l'assiette foncière du site.
Des Fellahs qui exploitaient le terrain avaient refusé de libérer le terrain sans «contrepartie financière ».
Ils réclamaient un dédommagement conséquent, chose que l'Erac Nord-Ouest( société qui aménage et équipe le site) n' avait pas accepté au départ.
Du coup, quelques 610 bénéficiaires n'ont pas pu avoir accès à leurs lots de terrains quoiqu'ils se soient acquittés de la totalité des traites. Moult tentatives ont été entreprises afin de trouver une issue à cet imbroglio qui dure depuis plus de deux décennies: Saisine de la justice, démarches de gré à gré. Rien n'y fait. Chacune des deux parties campaient sur ses positions et le projet promis à un bel avenir semblait s'enliser.
L'obstacle n'a pu être surmonté que dernièrement grâce à la médiation de l'ancien gouverneur de la préfecture de Sala Almadina, M. Mohammed Assila.
Les 610 bénéficiaires qui avaient payé l'intégralité des sommes dues à l'Erac pouvaient, après des années d'attentes, disposer de leurs lots de terrain. Ils ont enfin pu pousser un ouf de soulagement.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, du moins pour une cinquantaines d'entre eux. Selon M. Mohammed Bjij, président du comité de coordination des bénéficiaires lésés, 50 lots de terrains appartenant à des attributaires riverains de la route principale reliant Salé et Kénitra, sont réclamés par l'association des œuvres sociales du ministère de l'équipement.
De même, il estime que s'il y a un contentieux concernant les 50 lots de terrain, il devrait en principe être réglé entre l'Erac et le ministère de l'équipement, ajoutant que les bénéficiaires ne doivent pas payer les pots cassés.
Pour leur part, les " propriétaires" des 50 lots de terrain objet du litige, affirment avoir payé plusieurs versements à l'Etablissement régional et qu'ils sont en possession des récépissés prouvant leurs dires.
Ils n'ont pas le contrat final entre les mains, mais ce n'est pas cela qui les inquiètent outre mesure.
Ce qu'ils redoutent par dessus tout c'est que l'affaire s'enlise encore une fois et qu'ils soient obligés d'attendre des années encore. "Les lots de terrains nous reviennent de droit, et nous n'avons pas la moindre crainte à ce sujet.
Mais on a peur d'être pris dans un engrenage juridique dont on ne maîtrise pas totalement les règles du jeu. Nous avons attendu plusieurs années pour entrer en possession de ces terrains. Tout le monde ici est à bout de patience.
Nous voudrions pouvoir enfin construire ces lots de terrain que nous avons payés.
Personnellement, j'ai dû attendre plus de 17 ans.
Je ne sais pas si je peut attendre beaucoup plus" martèle Abdessalam, un attributaire de l'un des 50 lots.
Selon une note adressée par le directeur de l'Erac aux membres du comité de coordination, depuis qu'on a décidé que l'axe autoroutier Rabat-Larache ne bordera pas le lotissement mais passera à travers la Maâmora, le terrain objet de litige fait partie intégrante du lotissement Saïd Hajji.
L'Erac a informé toutes les parties concernées, notamment le ministère de l'habitat et de l'urbanisme.
De plus, apprend-t-on de cette note, des réunions ont été tenues avec les responsables du ministère de l'équipement.
Sur un autre registre, le comité des bénéficiaires lésés, tient à formuler un autre grief.
Il s'agit du non respect de certains départements ministériels de leurs engagements quant à l'équipement de la troisième tranche du lotissement par des infrastructures de base.
Selon M. Bjij, les attributaires déplorent l'absence d'un centre de Santé, d’établissement scolaires, de mosquées et de l'éclairage public.." l'absence de l'infrastructure de base rend la vie quotidienne intenable. Le transport pour se rendre au collège ou au lycée est inexistant " ajoute M. Bjij.
Il serait utile de rappeler par ailleurs que le projet du lotissement Saïd Hajji s'étend sur une superficie de 114 hectares.
Il comprend 2010 lots de terrains répartis sur 41 lots de terrains pour zones immeubles, 22 lots pour des établissements publics ( écoles, collèges, centres de santé, espace verts).
Le projet qui est considéré par ses promoteurs comme une" Zone d'Urbanisation Nouvelle et un modèle de quartier homogène" peut accueillir 70 000 habitants. Il avait remporté le premier prix des projets d'habitat intégré en Afrique.
Mais, compte tenu des difficultés qui ont retardé sa concrétisation, tout le monde se demande s'il mérite toujours cette distinction continentale, surtout que plusieurs établissements d'intérêt général, prévus dans le schéma initial ont été purement et simplement abandonnés.
Des Fellahs qui exploitaient le terrain avaient refusé de libérer le terrain sans «contrepartie financière ».
Ils réclamaient un dédommagement conséquent, chose que l'Erac Nord-Ouest( société qui aménage et équipe le site) n' avait pas accepté au départ.
Du coup, quelques 610 bénéficiaires n'ont pas pu avoir accès à leurs lots de terrains quoiqu'ils se soient acquittés de la totalité des traites. Moult tentatives ont été entreprises afin de trouver une issue à cet imbroglio qui dure depuis plus de deux décennies: Saisine de la justice, démarches de gré à gré. Rien n'y fait. Chacune des deux parties campaient sur ses positions et le projet promis à un bel avenir semblait s'enliser.
L'obstacle n'a pu être surmonté que dernièrement grâce à la médiation de l'ancien gouverneur de la préfecture de Sala Almadina, M. Mohammed Assila.
Les 610 bénéficiaires qui avaient payé l'intégralité des sommes dues à l'Erac pouvaient, après des années d'attentes, disposer de leurs lots de terrain. Ils ont enfin pu pousser un ouf de soulagement.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, du moins pour une cinquantaines d'entre eux. Selon M. Mohammed Bjij, président du comité de coordination des bénéficiaires lésés, 50 lots de terrains appartenant à des attributaires riverains de la route principale reliant Salé et Kénitra, sont réclamés par l'association des œuvres sociales du ministère de l'équipement.
De même, il estime que s'il y a un contentieux concernant les 50 lots de terrain, il devrait en principe être réglé entre l'Erac et le ministère de l'équipement, ajoutant que les bénéficiaires ne doivent pas payer les pots cassés.
Pour leur part, les " propriétaires" des 50 lots de terrain objet du litige, affirment avoir payé plusieurs versements à l'Etablissement régional et qu'ils sont en possession des récépissés prouvant leurs dires.
Ils n'ont pas le contrat final entre les mains, mais ce n'est pas cela qui les inquiètent outre mesure.
Ce qu'ils redoutent par dessus tout c'est que l'affaire s'enlise encore une fois et qu'ils soient obligés d'attendre des années encore. "Les lots de terrains nous reviennent de droit, et nous n'avons pas la moindre crainte à ce sujet.
Mais on a peur d'être pris dans un engrenage juridique dont on ne maîtrise pas totalement les règles du jeu. Nous avons attendu plusieurs années pour entrer en possession de ces terrains. Tout le monde ici est à bout de patience.
Nous voudrions pouvoir enfin construire ces lots de terrain que nous avons payés.
Personnellement, j'ai dû attendre plus de 17 ans.
Je ne sais pas si je peut attendre beaucoup plus" martèle Abdessalam, un attributaire de l'un des 50 lots.
Selon une note adressée par le directeur de l'Erac aux membres du comité de coordination, depuis qu'on a décidé que l'axe autoroutier Rabat-Larache ne bordera pas le lotissement mais passera à travers la Maâmora, le terrain objet de litige fait partie intégrante du lotissement Saïd Hajji.
L'Erac a informé toutes les parties concernées, notamment le ministère de l'habitat et de l'urbanisme.
De plus, apprend-t-on de cette note, des réunions ont été tenues avec les responsables du ministère de l'équipement.
Sur un autre registre, le comité des bénéficiaires lésés, tient à formuler un autre grief.
Il s'agit du non respect de certains départements ministériels de leurs engagements quant à l'équipement de la troisième tranche du lotissement par des infrastructures de base.
Selon M. Bjij, les attributaires déplorent l'absence d'un centre de Santé, d’établissement scolaires, de mosquées et de l'éclairage public.." l'absence de l'infrastructure de base rend la vie quotidienne intenable. Le transport pour se rendre au collège ou au lycée est inexistant " ajoute M. Bjij.
Il serait utile de rappeler par ailleurs que le projet du lotissement Saïd Hajji s'étend sur une superficie de 114 hectares.
Il comprend 2010 lots de terrains répartis sur 41 lots de terrains pour zones immeubles, 22 lots pour des établissements publics ( écoles, collèges, centres de santé, espace verts).
Le projet qui est considéré par ses promoteurs comme une" Zone d'Urbanisation Nouvelle et un modèle de quartier homogène" peut accueillir 70 000 habitants. Il avait remporté le premier prix des projets d'habitat intégré en Afrique.
Mais, compte tenu des difficultés qui ont retardé sa concrétisation, tout le monde se demande s'il mérite toujours cette distinction continentale, surtout que plusieurs établissements d'intérêt général, prévus dans le schéma initial ont été purement et simplement abandonnés.
