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Lutte contre la pneumonie atypique : renforcement du contrôle sanitaire aux frontières

Le Maroc a placé ses services de contrôle sanitaires aux frontières, particulièrement à l’aéroport Mohammed V, en état d’alerte pour détecter d’éventuels symptômes de la pneumonie atypique qui sévit actuellement en Asie et au Canada, af

Lutte contre la pneumonie atypique : renforcement du contrôle sanitaire aux frontières
Ce département a demandé aux responsables des services sanitaires, au personnel de Royal Air Maroc, à la police et aux douaniers d’être en alerte et de signaler tout voyageur montrant des signes particuliers comme la fièvre, la fatigue, l’essoufflement, la toux ou ayant des difficultés respiratoires.
Les mesures à prendre consistent à placer les éventuels malades d’abord en observation, puis sous isolement strict.
C’est, en effet, la seule mesure possible en attendant l’identification scientifique de l’origine de cette maladie qui déroute, jusqu’à aujourd’hui, les scientifiques. Ces derniers ne savent toujours pas s’ils ont affaire à un virus ou à une bactérie. Néanmoins, selon certaines indications fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’agent infectieux pourrait être soit un nouveau microbe, soit un microbe existant mais ayant subi des mutations. Selon l’OMS, la flambée a débuté dans la province chinoise du Guangdong en novembre par un cas isolé, hospitalisé pour un syndrome respiratoire d’origine inconnue. Depuis lors, un peu plus de 300 cas dont cinq mortels ont été recensés.
Aujourd’hui, la maladie s’étend à d’autres pays. Plus de 200 cas suspects de syndrome respiratoire aigü sévère, ont été signalés principalement en Asie (Indonésie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam), mais aussi au Canada, aux Etats Unis, en Allemagne et en Slovénie. Vu la rapidité de la propagation du syndrome dans plusieurs pays, et en attendant d’en savoir plus sur la cause de ce syndrome, l’OMS préconise les techniques de soins en isolement (mise en quarantaine) pour les patients qui présentent une pneumonie atypique et sont susceptibles d’être en relation contaminante. Parallèlement, elle recommande de notifier aux autorités sanitaires nationales tout cas suspect..

Les services sanitaires du monde entier en état d’alerte

Tous les services de santé dans le monde ont été alertés sur la pneumonie atypique apparue en Asie du sud-est, dans l’attente d’une identification scientifique de l’origine de cette maladie.
Ce syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a fait au moins neuf morts en Asie et au Canada, et à ce jour, environ 200 cas ont été signalés. Selon les experts de l’Organisation mondiale de la Santé, l’épidémie pourrait avoir commencé dans la province chinoise du Guangdong en novembre, où un peu plus de 300 cas - dont cinq mortels - ont été recensés.
Ce sont maintenant une douzaine de pays qui sont touchés dont Hong Kong (111 cas), le Vietnam (51), Singapour (21) et l’Australie (une vingtaine).
Face à l’épidémie, dont les symptômes - fièvre, fatigue, essoufflement et toux- font penser au début à la grippe, les seules mesures à prendre consistent à placer les malades d’abord en observation puis sous isolement strict.
Premier touché, le personnel médical en est réduit à constater que ni les antiviraux, ni les antibiotiques ne semblent avoir d’effet.
L’OMS a lancé une alerte mondiale samedi 15 mars et mis à contribution les plus importants centres de recherche mondiaux d’une dizaine de pays, pour tenter de lever l’énigme posée par cette mystérieuse épidémie, qui -voyages aériens aidant- menace la totalité de la planète.
Les compagnies aériennes ont également été invitées à renforcer la surveillance de l’état de santé des voyageurs et de leur personnel et à prendre des mesures de précaution en particulier dans le traitement des filtres à air susceptibles de renfermer les germes pathogènes.
A Hong Kong, un numéro de téléphone d’urgence a été mis en place par les autorités afin d’expliquer à la population les mesures de prévention à observer en cas d’infection respiratoire. Il est en particulier conseillé à ceux qui doivent prendre soin de personnes souffrant de difficultés respiratoires de porter un masque afin de réduire les risques d’être à leur tour contaminées.
«Nous surveillons de très près la situation» afin de nous assurer que la maladie ne s’étend pas au sein de la communauté», a affirmé une porte-parole des autorités hospitalières de Hong Kong. A Hanoi, deuxième foyer de la maladie, l’angoisse gagnait du terrain face à une maladie qui, selon les chiffres publiés mardi, a atteint 51 personnes. Près des hôpitaux, des masques sont vendus dans la rue pour quelque 60.000 dongs (environ 4 dollars).
A Singapour, le ministre de la santé, Lim Hong Kian a affirmé mardi que la propagation de pneumonie atypique qui a touché 21 personnes dans le pays est désormais maîtrisée.
Cependant il a invité les habitants a éviter les déplacement non indispensables à Hong Kong, Hanoi ainsi que dans la province méridionale chinoise de Guangdong où les premiers cas suspects ont été détectés.
«Le public peut nous aider en essayant de s’abstenir d’amener ici de nouveaux cas ce qui créerait une nouvelle propagation. Alors si vous n’avez pas d’affaire urgente mieux vaut retarder votre voyage pour un moment jusqu’à ce que ce problème de virus ait disparu et que la vie redevienne normale», a-t-il déclaré.
Des cas suspects ont été signalés au Canada, en Chine, en Allemagne, à Hong Kong, à Singapour, au Vietnam, en Thaïlande, en Suisse et en Israël.
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