Si le responsable palestinien a tenu à se rendre au Maroc, juste après sa première visite à Washington, qualifiée de très réussie par les responsables palestiniens, où il a eu des entretiens avec le président américain Georges Walker Bush, il n’a fait qu’entériner une tradition diplomatique palestinienne vieille de plusieurs décennies.
Sur la possibilité de convoquer une réunion du Comité Al-Qods que préside S.M. le Roi, le Premier ministre palestinien a indiqué avoir évoqué ce sujet avec le Souverain, précisant que cette question nécessite des consultations entre les pays membres du Comité.
S.M. le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), place la défense des droits historiques et légitimes du peuple palestinien en tête de ses préoccupations et ses engagements sur la scène internationale.
En effet, et à travers le Comité Al-Qods, créé en 1975 et qui regroupe 15 pays musulmans en plus de l’Autorité palestinienne, le Souverain n’a, de cesse, appelé au respect de l’identité musulmane de la Ville Sainte et des droits du peuple palestinien à l’indépendance et à la liberté sous la direction de ses instances démocratiquement élues.
La visite du responsable palestinien au Maroc intervient donc à un moment historique pour la première question arabe, puisqu’elle coïncide avec la multiplication des pressions internationales, y compris américaines, sur le gouvernement de Tel-Aviv, afin qu’il cesse ses actes de provocations contre le peuple palestinien et sur sa direction historique.
A cet égard, le Premier ministre palestinien a affirmé, dans une interview au magazine Newsweek, que le président Yasser Arafat était toujours le dirigeant des Palestiniens et que lui-même ne pouvait pas être “indépendant” par rapport à son autorité légitimée par les urnes et par le combat.
A Washington, M. Abbas a tenté de convaincre l’Administration américaine que le démantèlement des groupes armés palestiniens, notamment le Hamas et le Jihad islamique n’était pas opportun.
M. Mahmoud Abbas a, par ailleurs, indiqué avoir expliqué la position de l’Autorité palestinienne sur le respect de la trêve par les mouvements radicaux, lors de réunions de sa délégation avec des responsables américains à Washington. «Les Etats-Unis ont leur approche sur cette question. Ils veulent que nous démantelions les groupes radicaux. Nous leur avons dit que si la trêve était respectée, pourquoi utiliserions-nous la force contre les membres de notre peuple ? », a-t-il déclaré à la presse.
M. Abbas s’est également félicité de la volonté du président américain George W. Bush de voir émerger un Etat palestinien sur “un territoire continu” et sa réaction sur le “mur” - nom donné par les Palestiniens à la “clôture de sécurité” construite par les Israéliens entre la Cisjordanie et le territoire israélien -, qu’il a qualifié de “problème”.
Un sentiment de prudence était quand même perceptible chez les Palestiniens après la visite d’Abou Mazen aux Etats-Unis. «Il faut traduire les paroles en actes et appliquer la “feuille de route”», a déclaré Nabil Abou Roudeina, principal conseiller du président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat.
Sur la possibilité de convoquer une réunion du Comité Al-Qods que préside S.M. le Roi, le Premier ministre palestinien a indiqué avoir évoqué ce sujet avec le Souverain, précisant que cette question nécessite des consultations entre les pays membres du Comité.
S.M. le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), place la défense des droits historiques et légitimes du peuple palestinien en tête de ses préoccupations et ses engagements sur la scène internationale.
En effet, et à travers le Comité Al-Qods, créé en 1975 et qui regroupe 15 pays musulmans en plus de l’Autorité palestinienne, le Souverain n’a, de cesse, appelé au respect de l’identité musulmane de la Ville Sainte et des droits du peuple palestinien à l’indépendance et à la liberté sous la direction de ses instances démocratiquement élues.
La visite du responsable palestinien au Maroc intervient donc à un moment historique pour la première question arabe, puisqu’elle coïncide avec la multiplication des pressions internationales, y compris américaines, sur le gouvernement de Tel-Aviv, afin qu’il cesse ses actes de provocations contre le peuple palestinien et sur sa direction historique.
A cet égard, le Premier ministre palestinien a affirmé, dans une interview au magazine Newsweek, que le président Yasser Arafat était toujours le dirigeant des Palestiniens et que lui-même ne pouvait pas être “indépendant” par rapport à son autorité légitimée par les urnes et par le combat.
A Washington, M. Abbas a tenté de convaincre l’Administration américaine que le démantèlement des groupes armés palestiniens, notamment le Hamas et le Jihad islamique n’était pas opportun.
M. Mahmoud Abbas a, par ailleurs, indiqué avoir expliqué la position de l’Autorité palestinienne sur le respect de la trêve par les mouvements radicaux, lors de réunions de sa délégation avec des responsables américains à Washington. «Les Etats-Unis ont leur approche sur cette question. Ils veulent que nous démantelions les groupes radicaux. Nous leur avons dit que si la trêve était respectée, pourquoi utiliserions-nous la force contre les membres de notre peuple ? », a-t-il déclaré à la presse.
M. Abbas s’est également félicité de la volonté du président américain George W. Bush de voir émerger un Etat palestinien sur “un territoire continu” et sa réaction sur le “mur” - nom donné par les Palestiniens à la “clôture de sécurité” construite par les Israéliens entre la Cisjordanie et le territoire israélien -, qu’il a qualifié de “problème”.
Un sentiment de prudence était quand même perceptible chez les Palestiniens après la visite d’Abou Mazen aux Etats-Unis. «Il faut traduire les paroles en actes et appliquer la “feuille de route”», a déclaré Nabil Abou Roudeina, principal conseiller du président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat.
