Dans une déclaration à la MAP, M. Sasson a affirmé que la réforme du Code de la famille «décidée par S.M. le Roi Mohammed VI, a été très favorablement accueillie par la communauté juive marocaine» et «renforce notre volonté d’aller de l’avant en vue d’améliorer notre statut personnel». M. Sasson a salué la réforme du Code de la famille dont les grandes lignes ont été annoncées, vendredi dernier, par S.M. le Roi Mohammed VI devant le Parlement, soulignant que ce projet «conforte les Marocains de confession juive». Il a souligné la Haute portée du discours prononcé par S.M. le Roi à l’ouverture de la session d’octobre du Parlement: «Soucieux de préserver les droits de nos fidèles sujets de confession juive, nous avons tenu à ce que soit réaffirmée, dans le nouveau Code de la famille, l’application à leur égard des dispositions du statut personnel hébraïque marocain», a dit le Souverain.
«Roi de tous les Marocains, nous ne légiférons pas en faveur de telle ou telle catégorie, telle ou telle partie. Nous incarnons la volonté collective de la Oumma, que nous considérons comme notre grande famille», a déclaré S.M. le Roi.
M. Sasson a, outre, fait remarquer que le discours de S.M. le Roi Mohammed VI s’inscrit dans la tradition consacrée par feu S.M. Mohammed V et feu S.M. Hassan II, qui avaient affirmé que la communauté juive marocaine demeure régie pour les questions de la famille par son statut personnel, rappelant que «feu S.M. Hassan II avait toujours eu l’intelligence et le tact de souligner que le judaïsme marocain avait sa spécificité». En d’autre termes, a poursuivi M. Sasson, «nous sommes comme tous les Marocains justiciables devant les tribunaux, en ce sens, que nous sommes régis par les codes de procédure pénale et civile pour ce qui a trait aux affaires de la vie quotidienne, mais lorsqu’il s’agit de questions se rapportant à la famille, c’est notre statut personnel qui s’applique».
M. Sasson a, par la suite, donné un aperçu sur le statut personnel de la communauté juive qui a évolué tout au long de l’Histoire, expliquant que ce sont les rabbins «qui, au fil du temps, ont adapté les textes religieux sans toucher aux dogmes».
Les rabbins-juges, formés au Conseil des communautés israélites du Maroc, siègent d’ailleurs au sein de chambres spéciales dans les tribunaux marocains et règlent les contentieux ayant trait au Code de la famille juive, a-t-il ajouté, précisant que c’est le grand rabbin du Maroc qui est chargé de l’application du statut personnel de la communauté juive marocaine. Il a, en outre fait savoir, que «le traité fondamental qui règle la vie des Juifs s’appelle la Halakha qui veut dire en hébreu la marche, la façon de se comporter, de vivre en famille et en communauté». «Nous saluons le nouveau Code de la famille qui marque une étape importante sur la voie de la démocratie, de l’édification de l’Etat de droit et de la consécration de l’égalité entre l’homme et la femme», a-t-il dit, réaffirmant que «nous nous engageons résolument vers le chemin de la modernité et vers le respect des droits de l’homme et de la femme». «Il faudra veiller à l’application quotidienne du Code de la famille après son vote au Parlement», a-t-il souligné, ajoutant qu’une telle entreprise nécessite du temps «car c’est une nouvelle culture qui va s’imposer. C’est une autre manière d’envisager les liens entre l’homme et la femme, les liens du mariage, les liens au sein de la famille». M. Sasson a annoncé que le Conseil des communautés israélites du Maroc dont il assure la présidence, est en train de préparer un «mémoire» sur l’état des lieux et l’évolution du statut personnel de la communauté juive marocaine depuis l’accession du Maroc à l’indépendance. «Il s’agit d’un document très utile pour informer nos compatriotes musulmans sur notre statut personnel», formant l’espoir que ce document bénéficiera de l’intérêt des médias.
Le Comité a indiqué que les importants amendements introduits au Code de la famille constituent «un saut qualitatif dans le processus de la promotion des droits des femmes et de l’activation du projet sociétal, démocratique et moderniste». Les amendements de fond sont de nature à lever l’injustice et la discrimination dont souffrent les femmes, et à leur garantir la dignité et les droits fondamentaux, estime le Comité de coordination, ajoutant que ces amendements garantiront également à la famille équilibre, solidarité et stabilité. Ces réformes, précise-t-il, consacrent les valeurs sacrées de l’Islam et les principes universels des droits de l’Homme de façon à montrer le visage rayonnant de la religion musulmane, qui a valorisé l’Homme et instauré le principe d’égalité. Le comité de coordination des femmes membres des parties politiques a salué hautement l’intérêt que ne cesse de porter S.M. le Roi à la promotion de la situation de la femme marocaine, à son association à la prise de décision et à la levée de l’injustice dont elle fait l’objet et ce, à travers la réforme de la Moudawana.
Le Comité de coordination des femmes membres des partis politiques est formé de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Front des forces démocratiques (FFD), du Mouvement populaire (MP), du Parti socialiste démocratique (PSD), du parti du Progrès et du socialisme (PPS), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti de l’istiqlal.
«Roi de tous les Marocains, nous ne légiférons pas en faveur de telle ou telle catégorie, telle ou telle partie. Nous incarnons la volonté collective de la Oumma, que nous considérons comme notre grande famille», a déclaré S.M. le Roi.
M. Sasson a, outre, fait remarquer que le discours de S.M. le Roi Mohammed VI s’inscrit dans la tradition consacrée par feu S.M. Mohammed V et feu S.M. Hassan II, qui avaient affirmé que la communauté juive marocaine demeure régie pour les questions de la famille par son statut personnel, rappelant que «feu S.M. Hassan II avait toujours eu l’intelligence et le tact de souligner que le judaïsme marocain avait sa spécificité». En d’autre termes, a poursuivi M. Sasson, «nous sommes comme tous les Marocains justiciables devant les tribunaux, en ce sens, que nous sommes régis par les codes de procédure pénale et civile pour ce qui a trait aux affaires de la vie quotidienne, mais lorsqu’il s’agit de questions se rapportant à la famille, c’est notre statut personnel qui s’applique».
M. Sasson a, par la suite, donné un aperçu sur le statut personnel de la communauté juive qui a évolué tout au long de l’Histoire, expliquant que ce sont les rabbins «qui, au fil du temps, ont adapté les textes religieux sans toucher aux dogmes».
Les rabbins-juges, formés au Conseil des communautés israélites du Maroc, siègent d’ailleurs au sein de chambres spéciales dans les tribunaux marocains et règlent les contentieux ayant trait au Code de la famille juive, a-t-il ajouté, précisant que c’est le grand rabbin du Maroc qui est chargé de l’application du statut personnel de la communauté juive marocaine. Il a, en outre fait savoir, que «le traité fondamental qui règle la vie des Juifs s’appelle la Halakha qui veut dire en hébreu la marche, la façon de se comporter, de vivre en famille et en communauté». «Nous saluons le nouveau Code de la famille qui marque une étape importante sur la voie de la démocratie, de l’édification de l’Etat de droit et de la consécration de l’égalité entre l’homme et la femme», a-t-il dit, réaffirmant que «nous nous engageons résolument vers le chemin de la modernité et vers le respect des droits de l’homme et de la femme». «Il faudra veiller à l’application quotidienne du Code de la famille après son vote au Parlement», a-t-il souligné, ajoutant qu’une telle entreprise nécessite du temps «car c’est une nouvelle culture qui va s’imposer. C’est une autre manière d’envisager les liens entre l’homme et la femme, les liens du mariage, les liens au sein de la famille». M. Sasson a annoncé que le Conseil des communautés israélites du Maroc dont il assure la présidence, est en train de préparer un «mémoire» sur l’état des lieux et l’évolution du statut personnel de la communauté juive marocaine depuis l’accession du Maroc à l’indépendance. «Il s’agit d’un document très utile pour informer nos compatriotes musulmans sur notre statut personnel», formant l’espoir que ce document bénéficiera de l’intérêt des médias.
Satisfaction des femmes membres de partis politiques
Le Comité de coordination national des femmes membres de partis politiques a salué les «profondes» réformes apportées au Code de la famille, qui répondent aux aspirations légitimes des femmes marocaines et aux contraintes de l’évolution sociale et de l’édifice démocratique, en parfaite harmonie avec la Charia islamique.Le Comité a indiqué que les importants amendements introduits au Code de la famille constituent «un saut qualitatif dans le processus de la promotion des droits des femmes et de l’activation du projet sociétal, démocratique et moderniste». Les amendements de fond sont de nature à lever l’injustice et la discrimination dont souffrent les femmes, et à leur garantir la dignité et les droits fondamentaux, estime le Comité de coordination, ajoutant que ces amendements garantiront également à la famille équilibre, solidarité et stabilité. Ces réformes, précise-t-il, consacrent les valeurs sacrées de l’Islam et les principes universels des droits de l’Homme de façon à montrer le visage rayonnant de la religion musulmane, qui a valorisé l’Homme et instauré le principe d’égalité. Le comité de coordination des femmes membres des parties politiques a salué hautement l’intérêt que ne cesse de porter S.M. le Roi à la promotion de la situation de la femme marocaine, à son association à la prise de décision et à la levée de l’injustice dont elle fait l’objet et ce, à travers la réforme de la Moudawana.
Le Comité de coordination des femmes membres des partis politiques est formé de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Front des forces démocratiques (FFD), du Mouvement populaire (MP), du Parti socialiste démocratique (PSD), du parti du Progrès et du socialisme (PPS), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti de l’istiqlal.
