La ministre intervenait lors de la séance d’ouverture des travaux du colloque international sur «la place et le rôle des immigrés/émmigrés dans le développement local dans les pays du Maghreb et du Sahel», organisé à l’initiative de l’Observatoire des migrations espaces et sociétés (ORMES), relevant de la faculté des lettres et des sciences humaines (Université Ibn Zohr avec la colloboration de l’équipe «Migrinter» de l’Université de Poitiers (France) et le Groupe Grappe de l’Université de Rennes 2. Mme Chekrouni a indiqué que cette manifestation représente une contribution essentielle pour éclairer les politiques sur la réalité et l’avancement des recherches, des suggestions et des recommandations relatives à l’immigration ainsi que sur le rôle qu’elle peut jouer pour faciliter et concrétiser les rapprochements intercommunautaires et interculturels.
La ministre a rappelé, à cette occasion, la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l’étranger, en multipliant les initiatives et en donnant ses Hautes orientations dans ce sens, soulignant que le gouvernement n’épargne aucun effort pour répondre à cette priorité.
D’autre part, Mme Chekrouni a fait remarquer que depuis toujours, l’interdépendance de l’histoire et de la géographie des deux rives de la Méditerranée, berceau de l’humanité et des civilisations, constitue a priori un facteur déterminant pour promouvoir un espace d’échanges et de complémentarité entre des cultures et des populations amenées à vivre ensemble, de manière respectueuse et consensuelle, et dépasser les causes et les alibis des situations conflictuelles. Pour la ministre, le développement de la rive Nord ne peut réussir dans la durée s’il ignore le développement de la rive Sud, et en particulier celui du Maghreb et de l’Afrique. Mme Chekrouni a noté que durant des décennies, l’immigration marocaine a été un puissant levier d’ajustement et de développement des économies européennes en général, et de l’économie française en particulier, puisqu’elle a, à côté d’autres, optimisé et soutenu l’effort conjoint de production et de consommation sans même parler du rôle déterminant joué par l’immigration dans la reconstruction de l’Europe après la seconde guerre, la restructuration économique des pays développés notamment à travers les grands chantiers industriels de l’automobile, des constructions navales et d’exploitation des mines.
Intervenant pour sa part, le président de l’Université Ibn Zohr, Abdelfadil Bennani a estimé que l’organisation d’un colloque international sur l’émigration à Agadir témoigne des efforts déployés par les enseignants- chercheurs de l’Université pour ouvrir de nouvelles perspectives à la collaboration et à la recherche scientifique. M. Bennani a précisé que le choix des thèmes de ce colloque confirme le souci majeur des chercheurs marocains de traiter des sujets de grand intérêt scientifique et socio-économique pour le Maroc et les pays voisins.
ll a souligné que cette manifestation regroupant d’éminents chercheurs marocains et étrangers, offre aux participants, universitaires et professionnels une précieuse opportunité pour un échange de connaissances et d’expériences à propos de ce phénomène socio-économique. Cette rencontre de dimension internationale permettra également de dégager et d’examiner les moyens susceptibles d’accélerer le développement de la recherche dans le domaine de l’immigration, a poursuivi M. Bennani. Il a relevé que ce colloque se tient à la veille d’importants changements touchant le système universitaire marocain, tant sur le plan pédagogique que sur ceux de la recherche et de la collaboration avec les différents acteurs socio-économiques régionaux et nationaux. Pour sa part, le doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Agadir, Hassan Benhalima a évoqué le phénomène de l’immigration dans ses multiples facettes sociale, économique et culturelle, rappelant que l’organisation de cette manifestation qui est à sa 3e édition, témoigne de l’implication et de l’engagement de l’Université à aborder des questions préoccupant son environnement local, régional, national et international.
L’organisation de ce colloque, a ajouté M. Benhalima, est la preuve de la sensibilité que suscite le thème de l’émigration dans la conjoncture actuelle où les mesures de restrictions l’emportent sur l’échange et la volonté de résorption des problèmes liés à la mobilité entre les pays du Sud et ceux du Nord.
Actuellement, le migrant n’envisage plus comme par le passé sa mobilité comme provisoire, mais de plus en plus comme une émigration définitive avec le développement d’une circulation transnationale, a poursuivi M.Benhalima, rappelant que dans ce nouveau contexte, l’émigré devient un acteur doublement impliqué dans le développement de son pays d’accueil et de son pays d’origine, constituant ainsi une sorte de médiateur économique, social et culturel, faisant fi des frontières dès lors qu’il s’agit de servir le terroir et le développement local dans le pays d’origine. Cette rencontre de trois jours permettra aux participants de souligner l’intérêt majeur que peuvent représenter les rapports Nord/Sud sous un angle à la fois social, économique et culturel et ce autour d’une thématique qui préoccupe à la fois les pays en voie de développement que ceux développés.
Ses principaux axes couvrent «la réalité migratoire au Maghreb et au Sahel: jeux et enjeux», «les effets socio-économiques des migrations: monétaires, matériels et culturels», «l’émergence des associations développementalistes: objectifs, enjeux et fonctionnement» et «l’évolution des actions: méthodes et procédures, dynamiques et résistances, impacts et transformations».
La ministre a rappelé, à cette occasion, la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l’étranger, en multipliant les initiatives et en donnant ses Hautes orientations dans ce sens, soulignant que le gouvernement n’épargne aucun effort pour répondre à cette priorité.
D’autre part, Mme Chekrouni a fait remarquer que depuis toujours, l’interdépendance de l’histoire et de la géographie des deux rives de la Méditerranée, berceau de l’humanité et des civilisations, constitue a priori un facteur déterminant pour promouvoir un espace d’échanges et de complémentarité entre des cultures et des populations amenées à vivre ensemble, de manière respectueuse et consensuelle, et dépasser les causes et les alibis des situations conflictuelles. Pour la ministre, le développement de la rive Nord ne peut réussir dans la durée s’il ignore le développement de la rive Sud, et en particulier celui du Maghreb et de l’Afrique. Mme Chekrouni a noté que durant des décennies, l’immigration marocaine a été un puissant levier d’ajustement et de développement des économies européennes en général, et de l’économie française en particulier, puisqu’elle a, à côté d’autres, optimisé et soutenu l’effort conjoint de production et de consommation sans même parler du rôle déterminant joué par l’immigration dans la reconstruction de l’Europe après la seconde guerre, la restructuration économique des pays développés notamment à travers les grands chantiers industriels de l’automobile, des constructions navales et d’exploitation des mines.
Intervenant pour sa part, le président de l’Université Ibn Zohr, Abdelfadil Bennani a estimé que l’organisation d’un colloque international sur l’émigration à Agadir témoigne des efforts déployés par les enseignants- chercheurs de l’Université pour ouvrir de nouvelles perspectives à la collaboration et à la recherche scientifique. M. Bennani a précisé que le choix des thèmes de ce colloque confirme le souci majeur des chercheurs marocains de traiter des sujets de grand intérêt scientifique et socio-économique pour le Maroc et les pays voisins.
ll a souligné que cette manifestation regroupant d’éminents chercheurs marocains et étrangers, offre aux participants, universitaires et professionnels une précieuse opportunité pour un échange de connaissances et d’expériences à propos de ce phénomène socio-économique. Cette rencontre de dimension internationale permettra également de dégager et d’examiner les moyens susceptibles d’accélerer le développement de la recherche dans le domaine de l’immigration, a poursuivi M. Bennani. Il a relevé que ce colloque se tient à la veille d’importants changements touchant le système universitaire marocain, tant sur le plan pédagogique que sur ceux de la recherche et de la collaboration avec les différents acteurs socio-économiques régionaux et nationaux. Pour sa part, le doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Agadir, Hassan Benhalima a évoqué le phénomène de l’immigration dans ses multiples facettes sociale, économique et culturelle, rappelant que l’organisation de cette manifestation qui est à sa 3e édition, témoigne de l’implication et de l’engagement de l’Université à aborder des questions préoccupant son environnement local, régional, national et international.
L’organisation de ce colloque, a ajouté M. Benhalima, est la preuve de la sensibilité que suscite le thème de l’émigration dans la conjoncture actuelle où les mesures de restrictions l’emportent sur l’échange et la volonté de résorption des problèmes liés à la mobilité entre les pays du Sud et ceux du Nord.
Actuellement, le migrant n’envisage plus comme par le passé sa mobilité comme provisoire, mais de plus en plus comme une émigration définitive avec le développement d’une circulation transnationale, a poursuivi M.Benhalima, rappelant que dans ce nouveau contexte, l’émigré devient un acteur doublement impliqué dans le développement de son pays d’accueil et de son pays d’origine, constituant ainsi une sorte de médiateur économique, social et culturel, faisant fi des frontières dès lors qu’il s’agit de servir le terroir et le développement local dans le pays d’origine. Cette rencontre de trois jours permettra aux participants de souligner l’intérêt majeur que peuvent représenter les rapports Nord/Sud sous un angle à la fois social, économique et culturel et ce autour d’une thématique qui préoccupe à la fois les pays en voie de développement que ceux développés.
Ses principaux axes couvrent «la réalité migratoire au Maghreb et au Sahel: jeux et enjeux», «les effets socio-économiques des migrations: monétaires, matériels et culturels», «l’émergence des associations développementalistes: objectifs, enjeux et fonctionnement» et «l’évolution des actions: méthodes et procédures, dynamiques et résistances, impacts et transformations».
