Le réquisitoire est d’autant plus grave que le Président français est taxé d’avoir «bloqué une résolution de l’Union européenne» condamnant des propos antisémites du Premier ministre malaisien Mohamad Mahatir qui a accusé jeudi, à l’ouverture du Sommet de l’OCI à Putrajaya, les juifs de «diriger le monde» ! Pis : il est relayé par une autre accusation officielle, prononcée hier par David Shlomo, ministre israélien des Affaires étrangères qui s’en est pris au Président français dans les mêmes termes.
Le même journal estime, en effet, que Jacques Chirac a «empêché l’inscription dans les conclusions du Sommet européen de l’Union européenne d’une formule condamnant le chef du gouvernement malaisien».
Le rédacteur en chef de Maariv, Amnon Danker, qui a ouvert le feu dans son éditorial, affirme que «deux types d’esprit soufflent en France : celui du progrès, de l’humanisme et du courage.Et celui de l’antisémitisme, de l’étroitesse de vue et de la traîtrise dont Chirac s’inspire»...Le couperet est donc tombé, de la manière la plus abrupte et la plus directe. Amnon Danker, à coup sûr, remue le couteau dans la plaie, quelques mois après que la presse américaine - au mois de mars - eut violemment pris à partie Jacques Chirac dans une campagne injustifiée parce qu’il s’était opposé à l’intervention unilatérale des Américains en Irak. Les mêmes arguments ou presque sont utilisés ici et là pour s’en prendre à celui qui, aux yeux des peuples arabes, africains et européens, incarne l’esprit de résistance à l’unilatéralisme américain.
Le même journal estime, en effet, que Jacques Chirac a «empêché l’inscription dans les conclusions du Sommet européen de l’Union européenne d’une formule condamnant le chef du gouvernement malaisien».
Le rédacteur en chef de Maariv, Amnon Danker, qui a ouvert le feu dans son éditorial, affirme que «deux types d’esprit soufflent en France : celui du progrès, de l’humanisme et du courage.Et celui de l’antisémitisme, de l’étroitesse de vue et de la traîtrise dont Chirac s’inspire»...Le couperet est donc tombé, de la manière la plus abrupte et la plus directe. Amnon Danker, à coup sûr, remue le couteau dans la plaie, quelques mois après que la presse américaine - au mois de mars - eut violemment pris à partie Jacques Chirac dans une campagne injustifiée parce qu’il s’était opposé à l’intervention unilatérale des Américains en Irak. Les mêmes arguments ou presque sont utilisés ici et là pour s’en prendre à celui qui, aux yeux des peuples arabes, africains et européens, incarne l’esprit de résistance à l’unilatéralisme américain.
