Je ne porte pas de jugement sur l’expérience de Vaclav Havel, ou même celle de Dominique de Villepin, qui est aussi poète. Sans doute y-a-t-il des gens qui arrivent à être poète de telle heure à telle heure et puis ensuite ministre... Mais je ne parle que de moi-même et je vous assure que je n’ai pas le caractère nécessaire pour être un porte-parole officiel. Je suis porte-parole poétique, pas politique...».
Le célèbre poète, qui a donné cette interview le week-end dernier à Aix-en-Province où il était invité, a cependant expliqué l’influence que son engagement politique a sur son oeuvre poétique, en soulignant que «tout texte littéraire qui n’est pas porté par une histoire peut être entaché de légèreté». «Comme aucun palestinien, a-t-il dit, je ne peux me payer le luxe de me dégager de la politique au sens d’être partie prenante de l’avenir». Et d’ajouter: «Mais je serais très triste si quelqu’un me disait qu’il me lit pour avoir des nouvelles de la Palestine. Je ne suis pas un correspondant de guerre, je suis un correspondant de la bataille qui se livre entre moi et l’histoire».
Concernant la guerre contre l’Irak, Mahmoud Darwich a déclaré: «Israël en est le plus chaud partisan et espère qu’elle va nettoyer le monde arabe de toute vélléité de rééquilibrage de la région et lui permettre d’instaurer définitivement son hégémonie».
Le célèbre poète, qui a donné cette interview le week-end dernier à Aix-en-Province où il était invité, a cependant expliqué l’influence que son engagement politique a sur son oeuvre poétique, en soulignant que «tout texte littéraire qui n’est pas porté par une histoire peut être entaché de légèreté». «Comme aucun palestinien, a-t-il dit, je ne peux me payer le luxe de me dégager de la politique au sens d’être partie prenante de l’avenir». Et d’ajouter: «Mais je serais très triste si quelqu’un me disait qu’il me lit pour avoir des nouvelles de la Palestine. Je ne suis pas un correspondant de guerre, je suis un correspondant de la bataille qui se livre entre moi et l’histoire».
Concernant la guerre contre l’Irak, Mahmoud Darwich a déclaré: «Israël en est le plus chaud partisan et espère qu’elle va nettoyer le monde arabe de toute vélléité de rééquilibrage de la région et lui permettre d’instaurer définitivement son hégémonie».
