«Cette affaire a provoqué la plus grave crise de confiance» entre les armées des deux pays et une véritable «crise» entre les deux pays, a affirmé le général à la télévision, alors qu'il recevait l'ambassadeur des Etats-Unis à Ankara Robert Pearson venu lui faire ses adieux après trois ans en Turquie.
Les soldats des forces spéciales turques, fleuron de l'armée turque, arrêtés vendredi à Souleymanieh lors d'un raid musclé américain contre leur quartier-général, ont été libérés dimanche soir au terme de deux jours d'intenses contacts entre dirigeants turcs et américains.
La Turquie maintient une présence militaire dans le nord de l'Irak depuis plus de huit ans, notamment pour lutter contre les rebelles kurdes turcs du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) qui y disposent de bases arrières.
«J'ai du mal à considérer cette affaire comme un simple incident local», a souligné le général.
Le porte-parole du gouvernement turc Cemil Cicek, pour sa part, s'est voulu plus apaisant, mettant l'accent sur l'importance des relations bilatérales tout en insistant sur le fait que les soldats turcs poursuivront leur mission en Irak du nord.
«La raison pour laquelle nos soldats sont là bas est connue», a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'un conseil des ministres, faisant allusion aux rebelles du PKK.
Evoquant une «vacance d'autorité» au Kurdistan irakien, M. Cicek, qui est ministre de la Justice, a souligné que la présence des forces turques en Irak du nord demeurait nécessaire.
Par ailleurs, personne n'a demandé le retrait de ces forces stationnées dans cette zone contrôlée de longue date par des factions kurdes, a-t-il ajouté.
Les soldats des forces spéciales turques, fleuron de l'armée turque, arrêtés vendredi à Souleymanieh lors d'un raid musclé américain contre leur quartier-général, ont été libérés dimanche soir au terme de deux jours d'intenses contacts entre dirigeants turcs et américains.
La Turquie maintient une présence militaire dans le nord de l'Irak depuis plus de huit ans, notamment pour lutter contre les rebelles kurdes turcs du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) qui y disposent de bases arrières.
«J'ai du mal à considérer cette affaire comme un simple incident local», a souligné le général.
Le porte-parole du gouvernement turc Cemil Cicek, pour sa part, s'est voulu plus apaisant, mettant l'accent sur l'importance des relations bilatérales tout en insistant sur le fait que les soldats turcs poursuivront leur mission en Irak du nord.
«La raison pour laquelle nos soldats sont là bas est connue», a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'un conseil des ministres, faisant allusion aux rebelles du PKK.
Evoquant une «vacance d'autorité» au Kurdistan irakien, M. Cicek, qui est ministre de la Justice, a souligné que la présence des forces turques en Irak du nord demeurait nécessaire.
Par ailleurs, personne n'a demandé le retrait de ces forces stationnées dans cette zone contrôlée de longue date par des factions kurdes, a-t-il ajouté.
