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Manifestation de solidarité à Rabat

Moins de 24 heures après les actes de barbarie et de terrorisme qui ont secoué Casablanca, Rabat s’indigne, et le manifeste, dans la rue, au cœur de la ville, en face du Parlement. Ce samedi 17 mai, dès 19 heures ils sont venus brandir une imme

Manifestation de solidarité à Rabat
«La démocratie est notre choix et le terrorisme notre ennemi», ont scandé des manifestants massés devant le Parlement
Ils ont crié aussi leur condamnation «des forces du terrorisme et des bandes obscurantistes». Face à l’immense bâtisse rouge du Parlement, le cœur de la ville ne palpitait plus qu’à une seule cause, la démocratie. «Cette démocratie à protéger, à sauver». « Réveillez-vous », ont-ils crié à l’adresse des citoyens.
Le PPS a soutenu, dès samedi matin, « ce mouvement citoyen spontané ». Le bouche à oreille et les téléphones portables ont fait le reste : le front du refus s’est organisé se donnant rendez-vous à quelques encablures de la gare de Rabat-ville, à quelques mètres du symbole de la citoyenneté. Ils sont venus par petits groupes. Puis en grappe comme la direction de l’Istiqlal dans laquelle on pouvait reconnaître deux ministres, Taoufiq Hjira et Saad Alami. Les congressistes de l’Organisation marocaine des droits humaiNs quitteront leurs assises pour se joindre spontanément au mouvement. Aissa Ourdighi, Najib Ouzzani, Khalid Naciri , Brahim Yacine, Herrezni, Ahmed Khalil Boucetta et tous les autres militants, citoyens anonymes, enfants, ils étaient environ un millier à être venus défendre une identique cause sous la même bannière : la démocratie envers et contre tout.
Des «photos de l’horreur» étaient brandies, des bougies allumées pour que la flamme de la liberté ne s’éteigne jamais.
Les forces de l’ordre organisaient la circulation. Des autombilistes brandissaient le pouce en signe de victoire, de minute en minute, la manifestation pacifique grossissait et, en filigrane, le camp de la démocratie s’organisait, presque en génération spontanée. Aux alentours de 19 heures 45, le sit-in qui s’était transformé en marche, prenait fin. Mais pas la mobilisation citoyenne.
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