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En l'absence de tout horizon de promotion entre 1989 et 1996, le recours à la promotion exceptionnelle au profit de cette catégorie de fonctionnaires, auxquels s'ajoutaient les agents publics, est devenue une obligation, avec 63.000 bénéficiaires au titre de la Déclaration du 1er août et 55.000 autres en vertu de l'Accord du 19 Moharram, a expliqué le ministre, en réponse à une question orale à la Chambre des représentants.
Le MEN (ministère de l'Education nationale) s'est attelé, en coordination avec le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative et celui de l'Economie et des Finances, à la mise en place des dispositions juridiques devant permettre à certaines catégories de profiter de ce système de promotion.
Ainsi, a-t-il poursuivi, 1.041 enseignants de 1er cycle remplissant toutes les conditions au 31 décembre 1996, à l'instar de leurs collègues, ont pu accéder à l'échelle 11, en plus des enseignants de cette même catégorie classés à l'échelle 9 échelon 3 (instituteur précédemment) qui ont été écartés par les dispositions du dialogue sociale, en raison de l'amendement du 26-ème article du statut des fonctionnaires du MEN (10 ans d'ancienneté dans le cadre, au lieu de 15 ans d'ancienneté avec 6 seulement dans le cadre).
Si ces dispositions ont permis de rendre justice à une large catégorie répondant à toutes les conditions et dont le nombre s'est multiplié, au fil des années, à cause du système des quotas, il n'en demeure pas moins que la situation sera différente pour les années 2000, 2001 et 2002 en raison du manque de postes budgétaires, a-t-il expliqué.
Pour surmonter les difficultés prévues pour l'exercice 2000-2001, le ministère a avisé les services du Premier ministre et les départements concernés en vue de trouver des formules devant garantir l'équité et l'égalité des chances dans la promotion au choix.
Il a souligné que son département a commencé à élaborer des grilles pour établir les quotas, conformément aux nouvelles dispositions, ce qui est à même de permettre l'augmentation du nombre de bénéficiaires de cette promotion.
Le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, M. Habib Malki, a indiqué, hier, que son département est parvenu à ramener le déficit en professeurs de l'enseignement secondaire et de la formation qualifiante de 278 au début de la rentrée scolaire à 45 actuellement.
Pour remédier à cette situation, il a été procédé à la réaffectation des enseignants au sein d'un même secteur, d'une même commune, ou d'une même province, ainsi qu'au niveau des académies, a dit le ministre en réponse à une question d'actualité à la Chambre des conseillers.
Le ministère a également fait appel aux "enseignants vacataires", titulaires d'une licence, en plus de l'augmentation du nombre d'élèves par classe tout en veillant à réunir les conditions pédagogiques nécessaires.
Le manque d'enseignants est dû principalement à l'insuffisance des postes budgétaires pour le recrutement de nouveaux professeurs, a précisé le ministre, mettant l'accent sur la nécessité de rationaliser la gestion des ressources humaines dans ce secteur.
Le ministère a engagé un "dialogue permanent" avec les partenaires sociaux en vue de trouver une solution à ce problème, a-t-il rappelé, précisant que plusieurs formules ont été retenues en vue de trouver une solution définitive à cette question lors de la rentrée scolaire 2004-2005.
Le MEN (ministère de l'Education nationale) s'est attelé, en coordination avec le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative et celui de l'Economie et des Finances, à la mise en place des dispositions juridiques devant permettre à certaines catégories de profiter de ce système de promotion.
Ainsi, a-t-il poursuivi, 1.041 enseignants de 1er cycle remplissant toutes les conditions au 31 décembre 1996, à l'instar de leurs collègues, ont pu accéder à l'échelle 11, en plus des enseignants de cette même catégorie classés à l'échelle 9 échelon 3 (instituteur précédemment) qui ont été écartés par les dispositions du dialogue sociale, en raison de l'amendement du 26-ème article du statut des fonctionnaires du MEN (10 ans d'ancienneté dans le cadre, au lieu de 15 ans d'ancienneté avec 6 seulement dans le cadre).
Si ces dispositions ont permis de rendre justice à une large catégorie répondant à toutes les conditions et dont le nombre s'est multiplié, au fil des années, à cause du système des quotas, il n'en demeure pas moins que la situation sera différente pour les années 2000, 2001 et 2002 en raison du manque de postes budgétaires, a-t-il expliqué.
Pour surmonter les difficultés prévues pour l'exercice 2000-2001, le ministère a avisé les services du Premier ministre et les départements concernés en vue de trouver des formules devant garantir l'équité et l'égalité des chances dans la promotion au choix.
Il a souligné que son département a commencé à élaborer des grilles pour établir les quotas, conformément aux nouvelles dispositions, ce qui est à même de permettre l'augmentation du nombre de bénéficiaires de cette promotion.
Baisse du déficit en professeurs du secondaire
Le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, M. Habib Malki, a indiqué, hier, que son département est parvenu à ramener le déficit en professeurs de l'enseignement secondaire et de la formation qualifiante de 278 au début de la rentrée scolaire à 45 actuellement.
Pour remédier à cette situation, il a été procédé à la réaffectation des enseignants au sein d'un même secteur, d'une même commune, ou d'une même province, ainsi qu'au niveau des académies, a dit le ministre en réponse à une question d'actualité à la Chambre des conseillers.
Le ministère a également fait appel aux "enseignants vacataires", titulaires d'une licence, en plus de l'augmentation du nombre d'élèves par classe tout en veillant à réunir les conditions pédagogiques nécessaires.
Le manque d'enseignants est dû principalement à l'insuffisance des postes budgétaires pour le recrutement de nouveaux professeurs, a précisé le ministre, mettant l'accent sur la nécessité de rationaliser la gestion des ressources humaines dans ce secteur.
Le ministère a engagé un "dialogue permanent" avec les partenaires sociaux en vue de trouver une solution à ce problème, a-t-il rappelé, précisant que plusieurs formules ont été retenues en vue de trouver une solution définitive à cette question lors de la rentrée scolaire 2004-2005.
